Taux d’inflation légèrement en baisse en décembre 2022 La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada montre que le taux d’inflation global a
légèrement diminué au cours du mois de décembre 2022. Pour
c...
Taux de chômage pour le mois de décembre 2022 La plus récente publication de l'Enquête sur la population active
de Statistique Canada révèle que le taux de chômage global pour le
mois de décembre 2022 s'est établi à 5,0 %. Au cours du
m...
Taux d’intérêt prescrits pour le premier trimestre de 2023 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt
annuels prescrits qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus
ainsi qu’aux montants qu’elle doit pour le premier trime...
Le taux de chômage global s’est maintenu à 5,2 % en octobre La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada montre que le taux de chômage global pour le
mois d’octobre 2022 s’établissait à 5,2 %.Au cours de ...
Le taux d’inflation pour octobre s’établit à 6,9 % La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada montre que le taux d’inflation global pour le
mois d’octobre s’établissait à 6,9 %, soit le même ...
Annonce des taux de cotisation à l'assurance-emploi pour 2023 Le gouvernement fédéral a annoncé le montant des cotisations à
l'assurance-emploi qui seront payables par les employés et par les
employeurs au cours de l'année civile 2023. Le taux de
cotisati...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail en décembre 2022 Le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail par l’Agence du
revenu du Canada doit être calculé à l’aide des renseignements sur
le rendement des obligations qui se trouvent sur le si...
La Banque du Canada hausse à nouveau les taux d’intérêt Le 26 octobre, lors de son annonce prévue du taux d’intérêt
directeur, la Banque du Canada a encore une fois annoncé une
augmentation des taux d’intérêt, portant le taux d’escompte à
4 ...
Légère diminution du taux de chômage en septembre La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada montre que la situation globale de l'emploi a
peu changé au cours du mois de septembre. Le taux de chômage...
Le taux d’inflation global a légèrement baissé en août La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada montre que le taux d’inflation global pour le
mois d’août a légèrement baissé. Ce taux mensuel s’...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail d’octobre 2022 Les taux d’intérêt de location prescrits par l’Agence du revenu du
Canada doivent être calculés à l’aide des renseignements sur le
rendement d’une obligation disponibles sur le site Web d...
Le taux de chômage augmente de 0,5 % en août 2022 La plus récente diffusion de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada montre que le taux de chômage pour le mois
d’août a légèrement augmenté pour atteindre 5,4 %. Dans l�...
Taux d’intérêt prescrits pour 2022 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants qui lui sont dus ainsi qu’aux montants
qu’elle doit pour 2022, ainsi que les taux qui s’appliqu...
La Banque du Canada augmente ses taux d’intérêt à nouveau Lors de son annonce régulière d’établissement du taux d’intérêt
faite le 7 septembre, la Banque du Canada a à nouveau annoncé
une hausse des taux d’intérêt, ce qui porte le taux d’es...
Taux prescrit pour la location en septembre 2022 Les taux d’intérêt prescrits pour la location par l’Agence du
revenu du Canada doivent être calculés à l’aide des renseignements
sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le site...
Le taux de chômage pour juillet demeure inchangé La publication la plus récente de l’Enquête sur la population
active de Statistique Canada démontre que le taux de chômage pour
le mois de juillet s’est maintenu à 4,9 %. L’emploi a
diminu...
Le taux d’inflation pour juin atteint 8,1 % La publication de juillet de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada démontre que le taux d’inflation global a
atteint 8,1 % pour le mois de juin, tel que mesuré d’une
ann�...
Le taux de chômage pour juin en baisse à 4,9 % La plus récente publication de l'Enquête sur la population active
de Statistique Canada indique que le taux de chômage global pour le
mois de juin a diminué de 0,2 %, pour atteindre un nouveau
ni...
Le taux d’inflation pour le mois de mai atteint 7,7 % Le taux d’inflation global pour le mois de mai, tel que mesuré
d’une année à l’autre, s’est établi à 7,7 % – presque un point
de pourcentage complet de plus que la hausse de 6,8 % enr...
Seuil historique de 5,1 % pour le taux de chômage La plus récente Enquête sur la population active au Canada démontre
que le taux de chômage global pour le mois de mai était à
5,1 %. Il s’agit d’un nouveau seuil record pour le troisième
m...
Taux d’intérêt prescrits pour 2022 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
seront applicables aux montants payables à l’Agence ou payables par
celle-ci pour les trois premiers trimestres de 2022, ainsi q...
La Banque du Canada relève ses taux d’intérêt de 0,5 % Comme anticipé, dans son annonce d’établissement du taux d’intérêt
du 1er juin, la Banque du Canada a relevé ses taux d’intérêt
d’un autre demi-point de pourcentage. Ce récent changem...
Le taux d’inflation pour le mois d’avril atteint 6,8 % La publication la plus récente de l’Indice des prix à la
consommation de Statistique Canada démontre que le taux global
d’inflation a atteint 6,8 % pour le mois d’avril 2022,
tel que mesur�...
Le taux de chômage du mois d’avril à son plus bas niveau La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada démontre que le taux de chômage du mois
d’avril s’est établi à 5,2 %, en baisse de 0,1 % par
rappo...
Le taux d’inflation atteint son plus haut niveau en 30 ans La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada démontre que le taux d’inflation pour le mois
de mars 2022 (tel que mesuré d’une année à l’autre...
L’ARC effectue un paiement de subvention unique aux aînés Dans certains cas, les aînés qui étaient admissibles au Supplément
de revenu garanti (SRG) fédéral et qui ont reçu des prestations
liées à la pandémie en 2020 ont subi une réduction ou une ...
Le taux de chômage du mois de mars à son plus bas niveau La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada démontre que le taux de chômage global pour
le mois de mars s’est établi à 5,3 %, ce qui représente ...
La Banque du Canada augmente ses taux d’intérêt Lors de son annonce régulière d’établissement du taux d’intérêt
faite le 13 avril, la Banque du Canada a déterminé qu’une
hausse de ses taux d’intérêt était justifiée. À la suite ...
Budget 2022: Taxation des produits de vapotage Le cadre de droit d’accise fédéral proposé pour les produits de
vapotage entrerait en vigueur le 1er octobre 2022. Les
détaillants peuvent continuer de vendre les produits non
estampillés qu�...
Budget 2022: SPCC en substance Le budget de 2022 propose des modifications ciblées à la Loi
de l’impôt sur le revenu afin d’aligner l’imposition des revenus
sur les placements gagnés et distribués par des SPCC en substa...
Budget 2022: Véritables transferts d’actions intergénérationnels Le budget 2022 annonce un processus de consultations pour
permettre aux Canadiens de partager leur avis sur la façon dont les
règles existantes peuvent être modifiées afin de protéger
l’intég...
Budget 2022: Déduction pour les petites entreprises Afin de faciliter la croissance des petites entreprises, le budget
de 2022 propose d’élargir la fourchette dans laquelle le
plafond des affaires est réduit en fonction du capital imposable
combin...
Budget 2022: Déduction pour la mobilité de la main-d’œuvre Le budget de 2022 propose d’instaurer une déduction pour la
mobilité de la main-d’œuvre afin de reconnaître certains frais de
déplacement et de relocalisation pour les travailleurs de l’ind...
Conseil fiscal pour les travailleurs de l’économie à la demande Plusieurs contribuables canadiens travaillent dans l’économie à la
demande – ils occupent des postes à temps partiel, contractuels ou
sur appel, fournissent des services à des clients par l’...
Le taux de chômage du mois de février chute à 5,5 % La plus récente diffusion de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada démontre que le taux de chômage global du mois
de février a diminué d’un point de pourcentage, passant d...
Date annoncée pour le budget fédéral 2022-2023 Le ministère des Finances a annoncé que le budget fédéral pour
l’année d’imposition 2022-2023 sera déposé le
jeudi 7 avril 2022, vers 16 h. L’annonce en
lien avec la date du budget p...
Déclaration de revenus provenant de transactions numériques Des millions de Canadiens gagnent de l’argent chaque année grâce à
des transactions de vente en ligne ou des transactions numériques,
souvent au moyen de plateformes comme Etsy ou eBay. L’Agen...
Taux d’intérêt prescrits pour 2022 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants
qu’elle doit pour le premier semestre de 2022, ainsi que les taux
...
Le taux d’inflation atteint 5,7 % en février La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada montre que le taux global d’inflation
pour le mois de février 2022 (comme mesuré d’une année à l�...
Heures de service IMPÔTNET Le service IMPÔTNET de l’Agence du revenu du Canada, qui permet la
transmission des déclarations de revenus des particuliers pour les
années d’imposition 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021, est of...
La Banque du Canada augmente ses taux d’intérêt Comme prévu, la Banque du Canada a fait part d’une hausse de ses
taux d’intérêt lors de son annonce régulière d’établissement du
taux d’intérêt du 2 mars. Plus spécifiquement, le tau...
Crédits d’impôt fédéraux des particuliers pour 2022 Les montants en dollars sur lesquels sont fondés les crédits
d’impôt non remboursables fédéraux des particuliers pour 2022,
ainsi que le montant réel du crédit d’impôt à réclamer, seront...
Le taux d’inflation a atteint 5,1 % en janvier 2022 La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada démontre que le taux d’inflation pour le mois
de janvier 2022 (mesuré d’une année à l’autre) s�...
Le taux de chômage a légèrement augmenté en janvier La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada démontre que le taux de chômage global a
légèrement augmenté durant le mois de janvier, passant de 6,0�...
Le taux d’inflation a atteint 4,8 % en décembre 2021 La publication en janvier de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada démontre que le taux d’inflation pour le mois de
décembre 2021 (mesuré d’une année à l’autre) s’...
Taux d’intérêt prescrits pour l’année 2022 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt
annuels prescrits qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus
ainsi qu’aux montants qu’elle doit pour le premier trime...
Le taux d’inflation en octobre atteint 4,7 % La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation
(IPC) de Statistique Canada indique que le taux d’inflation
d’octobre, mesuré sur une base annuelle, a augmenté de 4,7 %.
Il s...
Légère baisse du taux de chômage en octobre La dernière publication de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que le taux de chômage global a subi une
légère baisse en octobre, soit de 6,9 % à 6,7 %.
L’empl...
Augmentation de 4,4 % du taux d’inflation pour septembre Le plus récent communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une
année à l’autre, a augmenté de 4,4 % pour septembre...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail en novembre 2021 Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour
la location à bail doivent être calculés en utilisant les
informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur
...
L’emploi revient à son niveau prépandémique en septembre La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada démontre une réduction de 0,2 point de
pourcentage du taux de chômage. Le taux de chômage pour septembr...
Taux d’intérêt prescrit pour 2021 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé quels seront les taux
d’intérêt applicables sur les montants dus à l’Agence ou dus par
celle-ci pour l’année 2021, ainsi que les taux applica...
Progression rapide du taux d’inflation en août La toute dernière publication de l’Indice des prix à la
consommation démontre que le taux d’inflation, comme mesuré d’une
année à l’autre, a augmenté de 4,1 % au cours du mois d’aoû...
Légère baisse du taux de chômage en août La plus récente Enquête sur la population active de Statistique
Canada montre une baisse du taux de chômage global au cours du mois
d’août. Pendant ce mois, le taux a reculé de 0,4 % pour s’...
Taux prescrits pour la location à bail d’octobre 2021 Le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail imposé par
l’Agence du Revenu du Canada doit être calculé à l’aide de
l’information sur les rendements des obligations affichée sur l...
Hausse du taux d’inflation pour juillet 2021 La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada montre que le taux d’inflation pour le mois
de juillet, comme mesuré d’une année à l’autre, était...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail en septembre 2021 Le taux d'intérêt prescrit pour la location à bail de l'Agence du
revenu du Canada (ARC) doit être calculé à l'aide des
renseignements sur le rendement des obligations qui se trouvent sur
le sit...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail en août 2021 Le taux de crédit-bail prescrit par l’Agence du revenu du Canada
doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement
des obligations qui se trouvent sur le site Web de la Banque du...
Le taux de chômage s’établit à 7,8 % en juin 2021 La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada fait état d’une augmentation de l’emploi, les
restrictions de santé publique liées à la pandémie ay...
Taux d’intérêt prescrits pour 2021 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
seront applicables aux montants payables à l’Agence ou payables par
celle-ci pour les trois premiers trimestres de 2021, ainsi q...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt actuels Dans son annonce courante des taux d’intérêt du 9 juin 2021,
la Banque du Canada a déterminé que, selon elle, aucun changement
aux taux actuels n’était nécessaire. Par conséquent, le taux ...
Taux d’intérêt prescrits pour 2021 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants
qu’elle doit pour les trois premiers trimestres de 2020, ainsi
que...
Le taux de chômage pour le mois de mai légèrement à la hausse Si le taux de chômage global n’a guère changé au cours du mois de
mai, l’emploi a diminué de 68 000 postes, la plupart à temps
partiel. Le taux de chômage global pour le mois, mesuré sur u...
Le taux d’inflation pour le mois de mai augmente de 3,6 % La plus récente publication de l’indice des prix à la consommation
de Statistique Canada montre une augmentation de 3,6 % du taux
d’inflation pour le mois de mai, mesuré d’une année à l’...
Taux d'intérêt prescrits pour la location à bail pour juin 2021 Le taux d'intérêt pour la location à bail prescrit par l'Agence du
revenu du Canada (ARC) doit être calculé à l'aide de l'information
sur le rendement des obligations qui se trouve sur le site W...
Le taux d’inflation augmente de 3,4 % pour le mois d’avril La plus récente publication de l'Indice des prix à la consommation
(IPC) de Statistique Canada démontre que le taux d'inflation pour
le mois d'avril 2021 a augmenté de 3,4 %, mesuré d'une
année...
Hausse du taux de chômage à 8,1 % pour le mois d’avril La plus récente enquête sur la population active de Statistique
Canada fait état d’une hausse du taux de chômage au cours du mois
d’avril 2021. Ce taux, mesuré d’une année à l’autre, a ...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail pour mai 2021 Les taux d’intérêt prescrits pour la location à bail exigé par
l’Agence du revenu du Canada (ARC) doivent être calculés à l’aide
des informations sur le rendement des obligations disponib...
Les taux d’intérêt de la Banque du Canada demeurent inchangés Dans son annonce régulière des taux d’intérêt du 21 avril, la
Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucune modification des
taux actuels n’était justifiée. Par conséquent, le taux d...
Budget 2021 : Déductions pour les habitants de régions éloignées Les particuliers qui vivent dans une région visée par règlement
dans le Nord canadien pendant une période d’au moins six mois
consécutifs au cours d’une année d’imposition sont admissibles...
Taux d'intérêt prescrits pour 2021 L'Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d'intérêt qui
s'appliqueront aux montants dus à l'Agence et par l'Agence pour le
premier semestre de 2021, ainsi que les taux qui s'appliquero...
Légère augmentation du taux d’inflation pour février La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada indique une légère augmentation du taux
d’inflation pour le mois de février 2021. Ce taux s’est ét...
Le budget fédéral de 2021-2022 sera déposé en avril Le ministre des Finances a annoncé que le budget fédéral pour le
prochain exercice 2021-2022 sera présenté le
lundi 19 avril 2021. Le budget de cette année sera le
premier à être présenté...
L’emploi a augmenté de 259 000 postes en février La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada montre une augmentation significative de
l’emploi au cours du mois de février. Au cours de ce mois, l’e...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt actuels Comme attendu, la Banque du Canada a annoncé le 10 mars
dernier que les taux d’intérêt actuels ne subiraient aucun
changement. En conséquence, le taux officiel d’escompte demeure
donc à ½ %...
Le taux d'inflation de janvier est à 1,0 % La dernière publication de l'enquête sur les prix à la consommation
de Statistique Canada montre une légère augmentation du taux
d'inflation pour janvier 2021. Le taux d'inflation pour ce mois,
m...
Heures de service d’IMPÔTNET Le service IMPÔTNET de l’Agence de revenus du Canada (ARC) pour la
production des déclarations de revenus des particuliers pour les
années d’imposition 2017, 2018, 2019 et 2020 est maintenant o...
Le taux de chômage est passé à 9,4 % en janvier La plus récente publication de l’Enquête sur la population active
démontre un recul important de l’emploi au cours du mois de janvier
ainsi qu’une progression correspondante du taux de chôma...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail de février Le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail imposé par
l’Agence du Revenu du Canada doit être calculé à l’aide de
l’information sur les rendements des obligations affichée sur l...
La Banque du Canada maintient ses taux d’intérêt inchangés Dans son annonce régulière d’établissement du taux d’intérêt
publiée le 20 janvier, la Banque du Canada a indiqué que, à
son avis, aucun changement n’avait à être apporté aux taux ac...
Taux d’inflation en hausse pour décembre 2020 La plus récente publication de l’enquête sur les prix à la
consommation de Statistique Canada montre que le taux d’inflation a
augmenté de 0,7 % au cours du mois de décembre 2020,
comme mes...
Légère hausse du taux de chômage en décembre La plus récente publication des résultats de l’Enquête sur la
population active de Statistique Canada montre que le taux de
chômage global pour le mois de décembre 2020 a augmenté pour
s’�...
Taux d’intérêt prescrits pour l’année 2021 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt
annuels prescrits qui s'appliqueront aux montants qui lui sont dus
ainsi qu'aux montants qu'elle doit pour le premier trimestre d...
La Banque du Canada laisse inchangé son taux directeur Dans le cadre de son communiqué périodique du 9 décembre 2020
concernant l’établissement de son taux directeur, la Banque du
Canada a indiqué qu’aucun changement ne serait apporté aux taux
d...
Légère diminution du taux de chômage en novembre La dernière publication de l'Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que le taux de chômage a diminué de 0,4
point de pourcentage en novembre. Le taux de chômage s’est é...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail en décembre Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour
la location à bail doivent être calculés en utilisant les
informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur
...
Annonce de la date pour l’Énoncé économique de l’automne 2020 Le gouvernement fédéral a annoncé que l’Énoncé économique de
l’automne pour l’exercice 2020-2021 sera présenté le
lundi 30 novembre 2020. Le communiqué de presse
annonçant la date ...
Légère hausse du taux d’inflation en octobre La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation
(IPC) de Statistique Canada indique que le taux d’inflation
d’octobre, mesuré sur une base annuelle, a augmenté de 0,7 %.
L’...
Les taux de cotisation à l’AE de 2021 sont annoncés Le gouvernement fédéral a publié les taux de cotisation à l’AE et
les montants maximaux qui s’appliqueront en 2021 aux fins du
programme d’assurance-emploi. En 2021, le taux de cotisation s�...
Le taux de chômage s’établit à 8,9 % en octobre La dernière publication de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que le taux de chômage s’est établi
à 8,9 % pour le mois d’octobre. Bien que le taux de
chôm...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail en novembre Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour
la location à bail doivent être calculés en utilisant les
informations sur le rendement des obligations qui se trouvent sur
...
Légère hausse du taux d’inflation en septembre La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation
(IPC) de Statistique Canada indique que le taux d’inflation de
septembre, mesuré sur une base annuelle, a augmenté de 0,5 %,
en ...
Le taux de chômage diminue à 9,0 % en septembre La dernière publication de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que le taux de chômage a reculé de 1,2
point de pourcentage en septembre, ce qui établit le taux à 9...
Taux d’intérêt prescrits pour 2020 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé quels seront les taux
d’intérêt applicables sur les montants dus à l’Agence ou dus par
celle-ci pour l’année 2020, ainsi que les taux applica...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail pour octobre Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada (ARC)
pour la location à bail doivent être calculés en utilisant les
renseignements sur le rendement des obligations, qui se trou...
Le taux de chômage baisse à 10,2 % en août La publication de septembre de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada démontre que le taux de chômage global s’est
établi à 10,2 % pour le mois d’août. Ce taux représen...
Annonce d’une augmentation des allocations de repas non imposées Le gouvernement fédéral a annoncé une augmentation du montant des
allocations de repas pour heures supplémentaires, ou de la partie «
repas » d’une allocation de déplacement, que les employe...
Le taux d’inflation de juillet baisse à 0,1 % La dernière publication de l’Indice des prix à la consommation
(IPC) de Statistique Canada révèle que le taux d’inflation de
juillet, mesuré sur une base annuelle, s’établissait à
0,1 %....
Baisse du taux de chômage à 10,9 % en juillet Selon la dernière publication de l’Enquête sur la population active
de Statistique Canada, le taux de chômage en juillet atteignait
10,9%. Cela signifie que le taux de chômage a diminué de 1,4 ...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt actuels Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux directeur du
15 juillet, la Banque du Canada a jugé qu’aucun changement aux taux
d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par conséq...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail en août 2020 Le taux de crédit-bail prescrit par l’Agence du revenu du Canada
doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement
des obligations qui se trouvent sur le site Web de la Banque du...
Baisse légère du taux de chômage en juin Le dernier rapport de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada démontre une légère réduction du taux de chômage
en juin. En effet, celui-ci se situe à 12,3 %, ce qui
représe...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail en juillet 2020 Le taux d’intérêt prescrit pour la location à bail par l’Agence du
revenu du Canada doit être calculé en utilisant les renseignements
sur le rendement des obligations qui se trouvent sur le s...
Taux d’intérêt prescrits pour 2020 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants
qu’elle doit pour les trois premiers trimestres de 2020, ainsi
que...
Prolongation de la Prestation canadienne d’urgence Le gouvernement fédéral a annoncé que la Prestation canadienne
d’urgence (PCU) a été prolongée de huit semaines additionnelles,
dans certaines circonstances. Au départ, la PCU était destiné...
Baisse du taux d’inflation de 0,4% en mai La dernière publication de l’enquête sur les prix à la consommation
de Statistique Canada révèle que le taux d’inflation a diminué de
0,4 % au cours du mois de mai, mesuré sur une base ann...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail en juin 2020 Le taux de crédit-bail prescrit par l’Agence du revenu du Canada
doit être calculé en utilisant les renseignements sur le rendement
des obligations qui se trouvent sur le site Web de la Banque du...
Légère hausse du taux de chômage en mai La dernière publication de l’Enquête sur la population active (EPA)
de Statistique Canada indique que le taux de chômage a légèrement
augmenté au cours du mois de mai, passant de 13,0 % à 13...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt Dans le cadre des annonces régulières relatives aux taux d’intérêt
du 3 juin dernier, la Banque du Canada, comme il a été anticipé,
maintient les taux actuels. Par conséquent, le taux d’es...
Des comptoirs d’impôts virtuels gratuits Tous les ans, des organismes communautaires de partout au Canada
tiennent de nombreux comptoirs d’impôts durant lesquels les
contribuables peuvent faire préparer gratuitement leur déclaration
de ...
Remboursement de la Prestation canadienne d’urgence L’Agence du revenu du Canada a publié un rappel aux Canadiens
concernant les situations qui exigent un remboursement de la
Prestation canadienne d’urgence (PCU). En particulier, les
personnes qui...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail en mai 2020 Les taux d’intérêt prescrits par l’Agence du revenu du Canada pour
la location à bail doivent être calculés en fonction des
informations sur le rendement des obligations publiées sur le
site...
Taux d’intérêt prescrits pour 2020 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants dus à l’Agence et par elle pour le
premier semestre de 2020, ainsi que les taux qui s’appliquero...
Diminution importante du taux d’inflation en mars L’Indice des prix à la consommation (IPC) publié par Statistique
Canada au mois d’avril révèle une forte baisse du taux d’inflation
en mars. Sur une base annuelle, ce taux s’établissait �...
Forte hausse du taux de chômage en mars La dernière publication de l’Enquête sur la population active (EPA)
de Statistique Canada fait état d’une hausse importante du taux de
chômage au cours du mois de mars. Dans la publication d�...
La Banque du Canada laisse ses taux d’intérêt inchangés Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux d’intérêt du
15 avril, la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucun
changement aux taux d’intérêt actuels n’était néces...
Programme de subvention salariale pour les employeurs canadiens Le gouvernement fédéral offrira un programme de subvention
salariale aux employeurs admissibles qui ont récemment subi une
réduction de leurs revenus de 30 % ou plus. Ce programme
prévoit le ver...
Début des demandes de la Prestation canadienne d’urgence Depuis le 6 avril 2020, les Canadiens peuvent demander la
prestation canadienne d’urgence (PCU), qui fournit aux personnes
admissibles 500 $ par semaine pendant un maximum de
16 semaines. En gé...
Augmentation unique de la prestation canadienne pour enfants Le gouvernement fédéral a annoncé que, pour l’année de prestation
en cours seulement, le montant de la prestation canadienne pour
enfants sera majoré d’un versement unique de 300 $ par
enfan...
La Banque du Canada réduit son taux directeur Invoquant les perturbations économiques causées par la pandémie de
COVID‑19 et la récente chute des prix du pétrole, la Banque du
Canada annonce une nouvelle réduction de son taux directeur. C...
Légère variation du taux de chômage en février La dernière publication de l'Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que le taux de chômage dans l’ensemble a
connu une très légère hausse de 0,1 % au cours du mois de ...
La Banque du Canada abaisse les taux d’intérêt Dans son communiqué annonçant l’établissement du taux directeur du
4 mars, la Banque du Canada a indiqué qu’elle jugeait que le taux
directeur actuel nécessitait une réduction. Par conséque...
Dates importantes pour les cotisations de 2019 au REER L’Agence du revenu du Canada a annoncé que les cotisations à un
régime enregistré d’épargne-retraite (REER) doivent être versées le
lundi 2 mars 2020 ou avant pour qu’elles soient dédu...
Augmentation du taux d’inflation pour janvier 2020 La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada démontre une hausse du taux d’inflation pour
le mois de janvier. Le taux a progressé de 2,4 % d’une ...
Léger recul du taux de chômage pour janvier 2020 La dernière publication de l'Enquête sur la population active de
Statistique Canada révèle que le taux de chômage a légèrement
diminué au cours du mois de janvier, passant de 5,6 % à
5,5 %....
L’ARC publie le guide pour les étudiants et l’impôt mis à jour L’ARC publie un guide pour les étudiants de niveau postsecondaire
qui présente les règlements s’appliquant aux situations fiscales
typiques de ces étudiants. Ces règlements comprennent le tra...
L’ARC publie la déclaration de revenus et le guide de 2019 L’Agence du revenu du Canada a publié la déclaration de revenus et
le guide pour toutes les provinces et les territoires pour l’année
d’imposition 2019. Ces formulaires et ces guides sont of...
La Banque du Canada laisse inchangé son taux directeur Dans le cadre de ses communiqués périodiques concernant
l’établissement de son taux directeur, la Banque du Canada a
indiqué, le 22 janvier 2020, ne pas considérer qu'il
était nécessaire de...
Diminution du taux de chômage en décembre 2019 La dernière publication de l'Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que 35 000 emplois ont été
créés au cours du mois de décembre et que le taux de chômage global
a d...
Augmentation des montants des crédits d'impôt personnels Le gouvernement fédéral a annoncé que les montants consentis au
titre du crédit d'impôt personnel de base, du crédit pour conjoint
et conjoint de fait et du crédit pour personne à charge admis...
Taux d’intérêt prescrits pour 2020 L'Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d'intérêt qui
s'appliqueront aux montants qui lui sont dus ou qu'elle doit verser
pour le premier trimestre de 2020, ainsi que les taux qui
s'...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail de janvier 2020 L’Agence du revenu du Canada (ARC) offrait autrefois aux
contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la
location à bail qui contenait le taux applicable pour le prochain
mois, ai...
Aucune modification du taux directeur par la Banque du Canada Dans son annonce du taux directeur prévu du 4 décembre, la
Banque du Canada a indiqué que, selon elle, le taux directeur
actuel ne nécessite aucun changement. Le taux officiel d’escompte
demeur...
Publication de l’ajustement de l’indexation pour 2020 par l’ARC L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé que les paliers
d’imposition pour les particuliers et le montant des crédits pour
l’année d’imposition 2020 augmenteront de 1,9 %. Chaque
ann...
Stabilité du taux d’inflation pour octobre 2019 La plus récente publication de Statistique Canada concernant
l’Indice des prix à la consommation (IPC) indique que le taux
d’inflation enregistré pour le mois d’octobre 2019 demeure
inchang�...
Webinaire de l’ARC sur les retenues sur la paie à venir Le mercredi 27 novembre, l’Agence du revenu du Canada
(ARC) tiendra un webinaire sur les exigences en matière de retenues
sur la paie pour les employeurs canadiens. Le webinaire, qui
débutera à...
Publication du guide pour l’impôt des étudiants 2019 de l’ARC L’Agence du revenu du Canada (ARC) a actualisé son guide sur
l’impôt des étudiants. Ce guide (P105 Les étudiants et l’impôt)
passe en revue le traitement fiscal des déductions et des créd...
Taux de cotisation à l’assurance-emploi pour 2020 Le gouvernement fédéral a annoncé le taux de cotisation à
l’assurance-emploi qui sera perçue en 2020. Pour 2020, le maximum
de la rémunération assurable pour l’année sera de
54 200 $. Le...
Aucun changement au taux de chômage pour octobre La plus récente Enquête sur la population active au Canada démontre
qu’il n’y a eu aucun changement au taux de chômage global pour le
mois d’octobre 2019. Le taux s’est maintenu à 5,5 %...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt Lors de son annonce préétablie du taux directeur le
30 octobre 2019, la Banque du Canada a indiqué qu’à son
avis, il n’était pas nécessaire de modifier les taux actuels. Par
conséquent, l...
Calculatrice du revenu de retraite disponible en ligne Le gouvernement fédéral offre en ligne une calculatrice détaillée
du revenu de retraite qui peut être utilisée par les contribuables
qui planifient leur retraite. La calculatrice en ligne permet...
Aucun changement au taux d’inflation pour septembre Le taux d’inflation global, qui correspond à l’augmentation de
1,9 % d’une année à l’autre enregistrée en août 2019, est
demeuré inchangé pour le mois de septembre. Le coût de l’es...
Baisse du taux de chômage en septembre La plus récente Enquête sur la population active au Canada démontre
une forte augmentation de la création d’emplois pour le mois de
septembre. Au cours de ce mois, l’emploi a augmenté de 54 ...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail en novembre Auparavant, l’Agence du revenu du Canada (ARC) fournissait aux
contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la
location à bail comprenant le taux applicable pour le mois à venir,
...
Annonce du taux de cotisation à l’assurance-emploi en 2020 Le gouvernement fédéral a annoncé le taux de cotisation à
l’assurance-emploi et les montants qui seront perçus en 2020. Pour
2020, le taux de cotisation à l’assurance-emploi diminuera à 1,5...
Taux d’intérêt prescrits pour 2019 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants dus à l’ARC et que l’ARC doit pour
2019, ainsi que les taux qui serviront au calcul des av...
L’ARC actualise sa publication sur les vérifications fiscales L’Agence du revenu du Canada (ARC) a actualisé sa publication sur
sa manière de mener les vérifications fiscales. La publication mise
à jour (RC4188F) présente le processus de sélection d’un...
Taux d'intérêt prescrit pour la location à bail Auparavant, l’Agence du revenu du Canada (ARC) fournissait aux
contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la
location à bail comprenant le taux applicable pour le mois à venir,
...
Le taux d’inflation passe à 1,9 % en août La dernière publication de l’indice des prix à la consommation de
Statistique Canada révèle que le taux d’inflation, calculé d’une
année à l’autre, s’établissait à 1,9 % en août. ...
Taux de chômage inchangé en août Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique que l’emploi a progressé de
81 000 en août 2019. Malgré cette augmentation, le taux
de chô...
La Banque du Canada laisse inchangés les taux d’intérêt Dans son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a eu
lieu le 4 septembre, la Banque du Canada a indiqué être
d’avis qu’aucun changement aux taux courants n’est nécessaire...
Le taux d’inflation demeure inchangé en juillet Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des
prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation
enregistré pour le mois de juillet est le même que celui enregi...
Taux d'intérêt prescrit pour la location à bail pour septembre L’Agence du revenu du Canada (ARC) fournissait auparavant aux
contribuables une liste des taux d’intérêt prescrits pour la
location à bail, qui incluait notamment le taux applicable pour le
moi...
Légère augmentation du taux de chômage en juillet Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique une légère augmentation du taux de
chômage pour le mois de juillet d’une année à l’autre. Pour ce...
Taux d’intérêt du test de tension hypothécaire ramené à 5,19 % Les emprunteurs hypothécaires potentiels au Canada sont soumis à un
test de « tension hypothécaire » dans le cadre de
l’évaluation de leur solvabilité. Aux termes de ce critère, ces
emprun...
Taux d’inflation en hausse de 2,0 % en juin La plus récente publication de l’Indice des prix à la consommation
de Statistique Canada indique que le taux d’inflation global durant
le mois de juin 2019 s’est établi à 2,0 %. Le taux com...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail en août L’Agence du revenu du Canada (ARC) fournissait auparavant aux
contribuables la liste des taux d’intérêt prescrits pour la
location à bail. Cette liste comprenait le taux applicable pour le
mois...
Légère augmentation du taux de chômage pour le mois de juin Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique que bien que le taux de chômage
ait augmenté de 0,1 % en juin, l’emploi a augmenté de
132 0...
La Banque du Canada laisse ses taux d’intérêt inchangés Lors de son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt qui a eu
lieu le 10 juillet, la Banque du Canada a indiqué être d’avis
qu’aucun changement au taux actuel n’était nécessaire...
Augmentation des montants du crédit pour la TPS/TVH et de l’ACE Le 1er juillet 2019 correspond au début de l’année de
prestations 2019-2020 de plusieurs allocations pour enfants et
programmes de crédit d’impôt provinciaux et fédéraux, y compris le
cr�...
Taux d’intérêt prescrit en juillet pour la location à bail L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé le taux d’intérêt
prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur au cours du
mois de juillet 2019. Le taux d’intérêt prescrit pour le mo...
Taux d’inflation à 2,4 % pour le mois de ma Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des
prix à la consommation (IPC) indique que celui-ci a progressé de
2,4 % d’une année à l’autre en mai. L’inflation a ét...
Légère baisse du taux de chômage en mai Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada note un léger recul du taux de chômage général
enregistré pour le mois de mai. Le taux de chômage pour ce mo...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail pour juin 2019 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt prescrits
pour la location à bail qui seront en vigueur durant le mois de
juin 2019. Le taux prescrit pour ce mois sera de 2,90 %,
a...
Acompte provisionnel d’impôt sur le revenu exigible le 17 juin Les particuliers qui paient leur impôt sur le revenu par acomptes
provisionnels doivent verser leur deuxième acompte provisionnel de
2019 au plus tard le 17 juin 2019. Ces contribuables
devraient ...
La Banque du Canada laisse les taux d’intérêt inchangés Lors de son annonce prévue concernant les taux d’intérêt, qui a eu
lieu le 29 mai, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun
changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Pa...
Taux d’inflation général à 2 % pour le mois d’avril 2019 Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Indice des
prix à la consommation (IPC) indique que le taux d’inflation s’est
établi à 2 % d’une année à l’autre en avril. Sep...
Bonnes nouvelles pour l’emploi en avril Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique qu’en avril, l’emploi a augmenté
pour presque tous les groupes démographiques. Pendant ce mo...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail pour mai 2019 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt
prescrits pour la location à bail qui seront en vigueur au cours du
mois de mai 2019. En mai, le taux prescrit sera réduit à ...
Hausse du taux d’inflation en mars 2019 Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada indique une augmentation importante du taux
d’inflation enregistré au mois de mars 2019. Durant ce mois,
l’...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt Dans son annonce prévue du taux directeur faite le
24 avril 2019, la Banque du Canada a déterminé qu’aucun
changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par
conséquent, le ...
Taux de chômage inchangé en mars Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que le taux de chômage général est
demeuré inchangé en mars, à 5,8 %. L’emploi a progressé en
Sa...
Taux d’intérêt prescrits en avril pour la location à bail L’Agence du revenu du Canada (ARC) a communiqué le taux d’intérêt
prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur pendant le
mois d’avril 2019. Ce taux est de 3,10 %. Un tableau
affic...
Taux d’intérêt prescrits pour le premier semestre de 2019 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants
qu’elle doit pour le premier semestre de 2019, ainsi que les...
Hausse de 1,5 % du taux d’inflation en février Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada indique que le taux d’inflation pour le mois de
février, mesuré d’une année à l’autre, s’établissait...
Budget de 2019 : Ajuster les règles de taxation du cannabis Le budget de 2019 propose que le cadre du droit d’accise pour les
produits du cannabis soit modifié afin d’appliquer plus
efficacement le droit d’accise sur ces nouvelles catégories de
produit...
Budget de 2019 : Élargir les allègements fiscaux liés à la santé Le budget de 2019 propose d’élargir l’application des allègements
fiscaux touchant les soins de santé sous le régime de la taxe sur
les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH)...
Budget de 2019 : Options d’achat d’actions des employés Le budget de 2019 annonce l’intention du gouvernement de limiter le
recours au régime d’imposition actuel des options d’achat d’actions
des employés et de mieux harmoniser le traitement fisc...
Budget de 2019 : Crédit d’impôt pour frais médicaux Les sommes payées pour les produits du cannabis peuvent être
admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux lorsque ces
produits sont achetés pour un patient à des fins médicales,
conform...
Budget de 2019 : Soutenir les dons de biens culturels Une décision judiciaire récente liée à l’interprétation de
l’expression « importance nationale » a créé une incertitude
quant à la disponibilité de ces incitatifs fiscaux. Le budget de...
Budget de 2019 : Rentes viagères à paiements variables Le budget de 2019 propose de modifier les règles fiscales de
manière à permettre aux régimes de pension agréés collectifs (RPAC)
et aux régimes de pension agréés (RPA) à cotisations détermi...
Budget de 2019 : Rentes viagères différées à un âge avancé Le budget de 2019 propose de modifier les règles fiscales afin de
faire en sorte qu’une rente viagère différée à un âge avancé soit
reconnue comme un achat de rente admissible, ou un placemen...
Budget de 2019 : Crédit canadien pour la formation Le budget de 2019 propose ce nouveau crédit non imposable qui
aiderait les Canadiens à assumer les frais de formation. Chaque
année, les travailleurs admissibles âgés de 25 ans à 64 ans
accumule...
Budget 2019 : Accroître la transparence de la propriété effective Dans le budget de 2019, le gouvernement propose d’autres
modifications à la Loi canadienne sur les sociétés par actions afin
de permettre aux autorités fiscales et aux responsables de
l’applic...
Budget 2019 : Opérations de requalification Le budget de 2019 propose une modification qui ajoute une condition
supplémentaire afin de bénéficier de l’exception visant les
opérations commerciales dans la définition de « contrat
dériv�...
Budget 2019 : Soutien au journalisme canadien Le budget de 2019 propose d’instaurer trois nouvelles mesures
fiscales pour soutenir le journalisme canadien : Permettre aux
organisations journalistiques de s’enregistrer en tant que
donataires ...
Taux de chômage inchangé en février Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que, même si le taux de chômage en
février est demeuré inchangé, l’emploi a progressé de 56 000.
...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt Dans son annonce prévue du taux directeur faite le
6 mars 2019, la Banque du Canada a indiqué que, selon
elle, aucun changement aux taux d’intérêt actuels n’est nécessaire.
Par conséquent,...
Taux d’inflation en baisse à 1,4 % pour janvier 2019 Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada révèle une diminution du taux d’inflation pour
le mois de janvier. Ce taux, mesuré d’une année à l’aut...
Premier acompte provisionnel de 2019 exigible le 15 mars Le premier acompte provisionnel d’impôt sur le revenu des
particuliers pour l’année d’imposition 2019 est exigible au
plus tard le vendredi 15 mars 2019. Les particuliers qui
ont déjà pay...
Annonce de la date du budget fédéral 2019-2020 Le ministre des Finances a annoncé que le budget
fédéral 2019-2020 sera déposé le mardi 19 mars 2019.
Après le dépôt du budget, vers 16 h, les documents budgétaires
seront publiés sur le...
Légère hausse du taux de chômage en janvier Durant le mois de janvier, le nombre de personnes en emploi au
Canada a augmenté de 67 000. Ce chiffre s’explique en grande
partie par la hausse de l’emploi chez les jeunes de 15 à
24 ans et d...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail L’Agence du revenu du Canada a annoncé le taux d’intérêt prescrit
pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois de
mars 2019. Le taux prescrit pour ce mois sera de 3,11 %.
Un ta...
Fin des consultations prébudgétaires le 29 janvier Le ministère des Finances du Canada a publié un rappel indiquant
que le processus de consultation en cours sur le budget
fédéral 2019-20 prendra fin le mardi
29 janvier 2019. Les intervenants i...
Taux d’inflation en hausse à 2 % en décembre Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une
année à l’autre, s’établissait à 2 % durant le mois d...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt Dans son annonce prévue du taux directeur faite le
9 janvier 2019, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun
changement ne serait apporté aux taux d’intérêt actuels. Par
conséquent, le taux o...
Taux d’intérêt prescrits pour le premier trimestre de 2019 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants
qu’elle doit pour le premier trimestre de 2019 ainsi que les taux
...
Taux d’inflation en baisse à 1,7 % en novembre Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une
année à l’autre, s’établissait à 1,7 % mois de novemb...
Le taux de chômage en novembre au plus bas depuis 42 ans Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que le taux de chômage au mois de
novembre est le plus bas enregistré depuis 1976. Le taux de chômage
p...
La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 5 décembre,
la Banque du Canada a indiqué que, selon elle, aucun changement aux
taux d’intérêt actuels n’est nécessaire. Par conséquent, ...
Montants des crédits d’impôt personnels pour 2019 Le gouvernement fédéral met à la disposition des contribuables les
crédits d’impôt personnels suivants pour l’année 2019 :
Montant personnel de
base �...
Légère hausse du taux d’inflation en octobre Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada indique une légère augmentation du taux
d’inflation pour le mois d’octobre. Ce taux a augmenté de
2,4 %, ...
L’ARC annonce des améliorations à BizApp L’Agence du revenu du Canada offre aux propriétaires de petites
entreprises et aux propriétaires uniques une application Web mobile
qui leur permet de gérer leurs comptes d’impôt d’entrepris...
Légère baisse du taux de chômage en septembre Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada note un léger recul du chômage durant le mois de
septembre. Le taux de chômage s’établissait à 5,8 %, soit...
Taux de cotisation au Régime de pensions du Canada pour 2019 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux de cotisation au
Régime de pensions du Canada, les maximums et les exemptions qui
s’appliqueront durant l’année civile 2019. L’annone est di...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail en novembre L’Agence du revenu du Canada a annoncé le taux d’intérêt prescrit
pour la location à bail qui sera en vigueur durant le mois de
novembre. Le taux prescrit pour ce mois sera de 3,43 %. Un
tabl...
Taux d’inflation à 2,2 % en septembre Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une
année à l’autre, s’établissait à 2,2 % au mois de sep...
La Banque du Canada relève à nouveau les taux d’intérêt Dans son annonce prévue du taux directeur faite le 24 octobre,
la Banque du Canada a une fois de plus relevé le taux d’escompte,
qui s’établit maintenant à 2 %.Dans le communiqué de presse
...
Taux de prestation de la SV au quatrième trimestre de 2018 Le gouvernement fédéral a annoncé le montant maximal de prestation
de la Sécurité de la vieillesse qui sera versé aux bénéficiaires
admissibles au dernier trimestre de 2018, soit aux mois d’...
Légère baisse du taux de chômage en septembre Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique une légère baisse du taux de chômage
global au mois de septembre. Le taux, enregistré à 6,0 % au
moi...
Taux d’intérêt prescrit pour la location à bail pour octobre L’Agence du revenu du Canada a annoncé les règles concernant le
taux d’intérêt prescrit pour la location à bail qui sera en vigueur
durant le mois d’octobre. Le taux prescrit pour octobre s...
Taux d’intérêt prescrits pour le quatrième trimestre de 2018 L’Agence du revenu du Canada a annoncé les taux d’intérêt qui
s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants
qu’elle doit pour le quatrième trimestre de 2018 ainsi que les
ta...
Légère baisse du taux d’inflation en août Le dernier communiqué de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada indique que le taux d’inflation, mesuré d’une
année à l’autre, s’établissait à 2,8 % au mois d’ao...
Taux de cotisation à l’assurance-emploi pour 2019 Le ministre des Finances a annoncé une réduction du taux de
cotisation à l'assurance-emploi que doivent payer les employés et
les travailleurs autonomes pour l’année d’imposition 2019. Le
ta...
Légère hausse du taux de chômage en août Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique une légère hausse du taux de chômage
enregistré au mois d’août. Ce taux a augmenté de 0,2 %,
pass...
Allègement offert aux contribuables touchés par les feux de forêt L’Agence du revenu du Canada peut offrir un allègement des intérêts
et des pénalités aux contribuables qui ne sont pas en mesure de
produire leur déclaration de revenus ou de remplir leurs obl...
La Banque du Canada laisse les taux d’intérêt inchangés Lors de son annonce préétablie du taux directeur du
5 septembre, la Banque a indiqué qu’aucun changement ne serait
apporté aux taux d’intérêt actuels. Par conséquent, le taux de la
Banque ...
Date d’échéance d’un acompte provisionnel pour les particuliers La date d’échéance du troisième paiement de l’impôt sur le revenu
par acomptes provisionnels pour 2018 pour les particuliers est le
15 septembre 2018. Comme cette date tombe un samedi, les
p...
Taux d’inflation de 3 % en juillet La dernière publication de l’Enquête sur les prix à la consommation
de Statistique Canada montre une augmentation considérable de
l’inflation au mois de juillet. Le taux d’inflation, mesuré...
Légère baisse du taux de chômage en juillet Le dernier communiqué de l’Enquête sur la population active de
Statistique Canada indique que le taux de chômage global a
légèrement diminué au mois de juillet. Le taux, qui s’établit à
5,...
Balados et webinaires de l’ARC pour les petites entreprises L’Agence du revenu du Canada crée et publie sur son site Web des
balados et des webinaires sur la fiscalité et des questions
connexes qui présentent un intérêt particulier pour les petites
entr...
Taux d’intérêt prescrits pour la location à bail L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux d’intérêt
prescrits pour la location à bail qui s’appliqueront durant les
mois de juillet et d’août 2018. Ces taux seront de
3,28 %...
L’ARC publie son guide à jour sur l’imposition d’un FERR au décès L’Agence du revenu du Canada (ARC) a mis à jour et republié sa
publication sur le traitement fiscal des sommes détenues dans un
fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) au moment du décès...
Légère hausse du taux de chômage en juin Même si l’emploi a progressé de 32 000 durant le mois de juin,
le taux de chômage a lui aussi augmenté, dans une portion de
0,2 %, une hausse que Statistique Canada attribue à une
augmentatio...
La Banque du Canada relève son taux d’intérêt de référence Lors de l’annonce préétablie du taux directeur du 11 juillet,
la Banque du Canada a indiqué qu’elle relevait son taux d’intérêt
de référence d’un quart de point de pourcentage. Le taux...
Aucun changement au taux d’inflation pour mai La toute dernière publication de l’Indice des prix à la
consommation de Statistique Canada indique que le taux
d’inflation pour le mois de mai est demeuré à 2,2 %. Le même
taux a été enre...
Taux d’intérêt prescrits pour le troisième trimestre de 2018 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux
d’intérêt qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux
montants qu’elle doit à des particuliers et à des sociétés pour ...
Taux de chômage inchangé pour le mois de mai Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique que la situation de l’emploi a peu
varié pour le mois de mai. Pour le quatrième mois consécut...
Date limite du 15 juin pour le paiement des acomptes provisionnels Les canadiens qui paient leur impôt sur le revenu des particuliers
par acomptes provisionnels trimestriels doivent effectuer le
prochain paiement au plus tard le vendredi 15 juin 2018.
L’Agence ...
Maintien des taux d’intérêt actuels de la Banque du Canada Lors de son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt le
30 mai dernier, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun
changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire. Par
con...
Taux de chômage inchangé pour le mois d’avril Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique que la situation de l’emploi et le
taux de chômage global sont demeurés stables pour le mois d...
Taux d’intérêt prescrits pour les mois de mai et juin L’Agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux
d’intérêt prescrits pour la location à bail qui s’appliqueront pour
les mois de mai et juin 2018. Ces taux seront respectivement
de 3,...
Taux de chômage inchangé pour le mois de mars Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique que le taux de chômage pour le
mois de mars 2018 est demeuré stable à 5,8 %. Le même
taux av...
Maintien des taux d’intérêt actuels de la Banque du Canada Lors de son annonce planifiée en matière de taux d’intérêt, qui a
eu lieu le 18 avril, la Banque du Canada a indiqué qu’aucun
changement aux taux d’intérêt actuels n’était nécessaire...
Hausse importante du taux d’inflation en février La plus récente version de l’Indice des prix à la consommation de
Statistique Canada démontre une hausse prononcée de l’inflation
pour le mois de février. Le taux a atteint 2,2 % en
févrie...
Taux d’intérêt prescrits pour le deuxième trimestre de 2018 L’agence du revenu du Canada (ARC) a annoncé les taux
d’intérêt qui seront appliqués, pour le deuxième trimestre
de 2018, aux sommes qui lui sont dues et aux sommes qu’elle
doit aux contr...
Légère baisse du taux de chômage pour le mois de février Le plus récent communiqué de Statistique Canada concernant
l’Enquête sur la population active indique que le taux de chômage
global a diminué légèrement en février 2018, passant de 5,9 %
po...
Maintien des taux d’intérêt actuels de la Banque du Canada Lors de sa dernière annonce planifiée en matière de taux d’intérêt,
qui a eu lieu le 7 mars, la Banque du Canada a indiqué qu’il
n’y aurait aucun changement aux taux d’intérêt actuels...
Budget 2018 - Crédits d’impôt personnels Budget 2018 : Aucun crédit d’impôt offert aux particuliers n’a
été éliminé, et aucune modification n’a été apportée aux taux
d’imposition des particuliers....
Budget 2018 - Indiens inscrits nés à l’étranger Budget 2018 : Les Indiens inscrits nés à l’étranger sont
maintenant admissibles rétroactivement aux prestations pour enfants
à compter de l’année d’imposition 2005....
Budget 2018 - Animaux d’assistance Budget 2018 : L’admissibilité des animaux d’assistance
spécialement dressés sera élargie afin de faciliter l’accès au
crédit d’impôt pour frais médicaux....
Budget 2018 - Allocation canadienne pour le travail Budget 2018 : Il ne sera plus nécessaire pour les
contribuables d’effectuer une demande lors de la production de leur
déclaration de revenus afin de recevoir l’Allocation canadienne
pour le tra...
Budget 2018 - Ordonnance exécutoire de l’ARC Budget 2018 : Lors de la contestation d’une ordonnance
exécutoire de l’ARC ou d’une demande de renseignements faite par
celle-ci, une nouvelle règle de suspension de la prescription
s’appli...
Budget 2018 – IMRTD Budget 2018 : À l’avenir, les sociétés auront deux comptes
d’impôt en main remboursable au titre de dividendes (IMRTD) :
un compte IMRTD déterminé et un compte IMRTD non déterminé....
Budget 2018 - Revenus de placement Budget 2018 : Les sociétés qui gagnent des revenus de
placements de 100 000 $ verront leur plafond des affaires
diminué à 250 000 $....
Heures prolongées pour un service téléphonique de l’ARC L’Agence du revenu du Canada (ARC) met à la disposition des
contribuables canadiens un service téléphonique sans frais
relativement aux demandes de renseignements sur l’impôt des
particuliers....
Légère augmentation du taux de chômage pour le mois de janvier Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique une légère augmentation du taux de
chômage pour le mois de janvier. Le taux a en effet augment�...
Taux d’intérêt prescrits pour le premier trimestre de 2018 L’Agence du revenu du Canada (ARC) a communiqué les taux d’intérêt
qui s’appliqueront aux montants qui lui sont dus et aux montants
qu’elle doit pour le premier trimestre de 2018, ainsi qu...
Augmentation des taux d’intérêt de la Banque du Canada Conformément aux attentes, dans son annonce planifiée en matière de
taux d’intérêt du 17 janvier, la Banque du Canada a indiqué
qu’une augmentation des taux actuels était nécessaire. Le c...
Diminution du taux de chômage pour le mois de décembre 2017 Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique que le taux de chômage pour le
mois de décembre 2017 s’est établi à 5,7 %, soit le taux
le...
Changements à venir au Programme des divulgations volontaires L’Agence du revenu du Canada (ARC) gère un programme administratif
dans le cadre duquel des contribuables ayant omis de produire des
déclarations de revenus ou de payer l’impôt dû en temps opp...
Maintien des taux d’intérêt actuels de la Banque du Canada Lors de sa dernière annonce planifiée en matière de taux d’intérêt,
qui a eu lieu le 6 décembre, la Banque du Canada a
indiqué qu’elle était d’avis qu’aucun changement aux taux actue...
Diminution du taux de chômage pour le mois de novembre Le dernier communiqué de Statistique Canada concernant l’Enquête
sur la population active indique une légère diminution du taux de
chômage pour le mois de novembre. Ce taux a baissé de
0,4 po...
Lancement des consultations prébudgétaires Le ministère des Finances du Canada a amorcé le processus de
consultation devant mener au dépôt du budget fédéral pour
l’exercice financier 2018-2019. Dans le cadre de ce processus
de consult...
Taux de cotisation à l’assurance-emploi pour 2018 Le gouvernement fédéral a annoncé le taux de cotisation ainsi que
le plafond des gains ouvrant droit à pension qui s’appliqueront
pour l’année civile 2018. Le taux de cotisation des employés...
QC - Taux d’intérêt La province du Québec perçoit et paie de l’intérêt sur les
paiements d’impôt insuffisants et excédentaires aux taux qui sont
prescrits par la loi et déterminés au début de chaque trimestr...
QC - Taux d’intérêt La province du Québec perçoit et verse de l’intérêt sur les impôts
impayés ou les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi
et déterminés au début de chaque trimestre de l’ann�...
QC - Taux d’intérêt La province de Québec perçoit et paie de l’intérêt sur les
paiements insuffisants et excédentaires d’impôt aux taux prescrits
par la loi et établis au début de chaque trimestre civil. Voic...
QC - Taux d’intérêt La province du Québec prélève et verse des intérêts sur les
paiements insuffisants et excessifs d'impôt à des taux prescrits
par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux
p...
QB - Revenu Québec publie un guide d’impôt pour les aînés Les résidents du Québec qui sont âgés de 60 ans et plus
peuvent être admissibles à une vaste gamme d’avantages fiscaux et
de crédits d’impôt provinciaux, dont plusieurs sont demandés dan...
QC - La date du dépôt du budget provincial 2022-2023 annoncée Le budget du Québec pour l’année d’imposition 2022-2023 sera
déposé le mardi 22 mars 2022. Une fois les mesures
budgétaires annoncées, les documents budgétaires 2022-2023
seront dispon...
QC - Taux d’intérêt La province de Québec prélève et verse des intérêts sur les
paiements insuffisants et excessifs d'impôt à des taux prescrits
par la loi et fixés au début de chaque trimestre civil. Les taux
p...
QC - Taux d’intérêt - 2022 La province de Québec perçoit et paie de l’intérêt sur les
paiements d’impôt déficitaires et trop-payés aux taux prescrits par
la loi et qui sont déterminés au début de chaque trimestre ...
QC - Taux d’intérêt - 2021 La province du Québec perçoit et verse de l’intérêt sur les impôts
impayés ou les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi
et déterminés au début de chaque trimestre de l’ann�...
QC - Taux d’intérêt Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et
les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au
début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
QC - Taux d’intérêt du Québec La province de Québec impute et paie des intérêts sur les paiements
insuffisants et les paiements excédentaires d’impôt à des taux
prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre ...
QC - La province publie les taux et montants du RQAP pour 2021 Revenu Québec a publié le montant des cotisations et le
maximum de la rémunération assurable qui s’appliqueront pour le
Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) pour 2021. Pour
2021,...
QC - Taux d’intérêt - 2021 La province de Québec perçoit et paie de l’intérêt sur les
paiements d’impôt déficitaires et trop-payés aux taux prescrits par
la loi et qui sont déterminés au début de chaque trimestre ...
QC - Taux d’intérêt - 2020 La province du Québec perçoit et verse de l’intérêt sur les impôts
impayés ou les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi
et déterminés au début de chaque trimestre de l’ann�...
QC - Taux d’intérêt - 2020 Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et
les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au
début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
QC - Taux d’intérêt - 2020 Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et
les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au
début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
QC - Revenu Québec publie un guide fiscal pour les aînés Revenu Québec a publié un guide fiscal volumineux (32 pages)
fournissant des renseignements sur des situations fiscales
particulièrement pertinentes pour les aînés du Québec. Ce guide,
intitulé...
QC - Annonce de la date du budget 2020-2021 Le gouvernement du Québec a annoncé que le budget provincial pour
son exercice 2020-2021 sera déposé le mardi 10 mars 2020.
Une fois le budget déposé, toute la documentation concernant le
budg...
QC - Nouvelle application pour le calcul des retenues à la source Revenu Québec a annoncé le lancement d'une nouvelle application,
WebRAS, pour aider les employeurs de la province à calculer leurs
cotisations et leurs retenues à la source. Cette nouvelle
applica...
QC - Taux d’intérêt - 2020 Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les impôts impayés et
les impôts payés en trop aux taux prescrits par la loi et fixés au
début de chaque trimestre civil. Les taux prescrits pour ...
QC - Publication du taux de cotisation au RQAP pour 2020 Revenu Québec a annoncé les plafonds, les seuils et les taux
relatifs au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) qui
s’appliqueront en 2020 : le maximum de revenus assurables
passe de ...
QC - Annonce du taux de cotisation du RRQ pour 2020 Revenu Québec a publié les plafonds et taux relatifs au Régime des
rentes du Québec (RRQ) qui seront en vigueur en 2020. Pour 2020, le
maximum des gains admissibles augmentera à 58 700 $ et
l�...
QC - Taux d’intérêt - 2019 La province de Québec perçoit et paie de l’intérêt sur les
paiements insuffisants et excédentaires d’impôt aux taux prescrits
par la loi et établis au début de chaque trimestre civil. Voic...
QC - Revenu Québec publie un rappel pour les utilisateurs d’un MEV La plupart des restaurateurs de la province doivent utiliser des
modules d’enregistrement des ventes (MEV) pour produire des
factures sur lesquelles figurent des renseignements obligatoires
concerna...
QC - Taux d’intérêt - 2019 Le Québec perçoit ou verse des intérêts sur les paiements
déficitaires d’impôt ou sur les versements excédentaires d’impôt à
des taux prescrits par la loi et déterminés au début de cha...
QC - Le 17 juin : date limite pour les travailleurs autonomes La date limite générale pour la production des déclarations de
revenus provinciales pour 2018 était le 30 avril 2019.
Toutefois, les travailleurs autonomes (et leur conjoint) ont
jusqu’au lund...
QC - Taux d’intérêt - 2019 La province de Québec perçoit ou verse des intérêts sur les
paiements déficitaires d’impôt ou sur les versements excédentaires
d’impôt à des taux prescrits par la loi et déterminés au d...
QC - Augmentation du salaire minimum à compter du 1er mai À partir du 1er mai 2019, le salaire minimum général de
la province passera de 12,00 $ à 12,50 $ l’heure. Le
salaire minimum général ne s’applique pas aux employés qui
reçoivent des po...
QC - Revenu Québec publie le Guide du préparateur de 2018 Revenu Québec a publié le guide que les préparateurs doivent
utiliser pour préparer et produire des déclarations de revenus des
particuliers pour l’année d’imposition 2018. Le Guide
résume...
QC - La province annonce la date du budget 2019-2020 Le ministre des Finances du Québec déposera le budget
provincial 2019-2020 le jeudi 21 mars 2019. Après le
dépôt du budget, les documents budgétaires seront publiés sur le
site Web du gouver...
QC - Nouvelles exigences d’inscription aux fins de la TVQ en 2019 Les mesures annoncées dans le budget provincial 2018 créent de
nouvelles exigences d’inscription aux fins de la TVQ pour certains
fournisseurs qui font du commerce en ligne. Les nouvelles
exigenc...
QC - Taux d’intérêt - 2019 La province de Québec prélève des intérêts sur les paiements
d’impôt insuffisants et paie des intérêts sur les paiements d’impôt
excédentaires à des taux prescrits par la loi et établi...
QC - Conclure une entente de paiement avec Revenu Québec Les contribuables du Québec qui ont un montant à payer à Revenu
Québec peuvent conclure une entente de paiement pour rembourser ce
montant par versements sur une période donnée. Revenu Québec a...
QC - Taux d’intérêt - 2018 La province de Québec prélève des intérêts sur les paiements
d’impôt insuffisants et paie des intérêts sur les paiements d’impôt
excédentaires à des taux prescrits par la loi et établi...
QC - Informer Revenu Québec d’un changement d’adresse Les contribuables du Québec peuvent informer Revenu Québec d’un
changement d’adresse en ligne, sur le site Web de l’Agence. Nul
besoin d’être déjà inscrit à un des services en ligne de R...
QC - Réduction du taux de cotisation au FSS pour les PME Dans le cadre du budget 2018-2019 de la province, le ministre
des Finances a annoncé que le taux de cotisation au Fonds des
services de santé (FSS) applicable aux petites ou moyennes
entreprises (P...
QC - Taux d’intérêt – 2018 La province de Québec prélève ou paie des intérêts sur les
sous-paiements et paiements en trop de taxes ou d’impôts aux taux
prescrits par la loi et fixés au début de chaque trimestre
civil....
QC - Bonification du crédit d’impôt pour relève bénévole Dans son budget de cette année, le gouvernement du Québec a annoncé
que des changements seraient apportés au crédit d’impôt provincial
remboursable pour relève bénévole. Ce crédit d’imp�...
QC - Augmentation du taux de la déduction pour petite entreprise Dans son budget 2018-2019, le gouvernement du Québec a annoncé
l’augmentation graduelle du taux de la déduction pour petite
entreprise au cours des quatre prochaines années. Ainsi, le taux
maxim...
QC - Prolongation d’un an du crédit d’impôt RénoVert Le gouvernement du Québec offre un crédit d’impôt remboursable pour
aider à compenser les coûts de travaux de rénovation résidentielle
écoresponsable. Le crédit d’impôt RénoVert qui dev...
QC - Taux d’intérêt - 2018 La province de Québec perçoit ou verse des intérêts sur les
paiements déficitaires d’impôt ou sur les versements excédentaires
d’impôt à des taux prescrits par la loi et déterminés au d...
QC - Fin du crédit d’impôt RénoVert le 31 mars 2018 Revenu Québec a émis un communiqué pour rappeler aux contribuables
que le crédit d’impôt RénoVert sera disponible uniquement pour les
ententes de rénovation admissibles conclues avant le 1er�...
QC - Montant des crédits d’impôt personnels pour 2018 La province met à la disposition des contribuables les montants de
crédits d’impôt personnels suivants pour l’année 2018 :
Montant de base ……………………………………………�...
QC - Taux d’intérêt - 2018 La province de Québec perçoit ou verse des intérêts sur les
paiements déficitaires d’impôt ou sur les versements excédentaires
d’impôt à des taux prescrits par la loi et déterminés au d...
QC - Diminution du taux d’imposition des particuliers pour 2017 La mise à jour publiée le 21 novembre par le ministre des
Finances indiquait que le taux d’imposition qui s’applique au
premier palier de revenu des particuliers sera réduit à compter de
l’...
QC - Changements aux relevés 1 pour l’année d’imposition 2017 Les employeurs de la province sont tenus de fournir à leurs
employés un relevé 1 pour chaque année d’imposition. Revenu
Québec a publié un avis présentant les changements qui toucheront
la p...
Le taux de cotisation à l’assurance-emploi pour 2023 est établi à 1,63 %.
Le taux de cotisation à l’assurance-emploi pour 2023 est établi à 1,63 %.
La rémunération assurable annuelle maximale est établie à 61 500 $, de sorte que la contribution annuelle maximale pour les employés est de 1 002,45 $.
Comme lors des années précédentes, les cotisations pour les employeurs équivalent à 1,4 fois celles des employés. La contribution annuelle maximale pour les employeurs est donc de 1 403,43 $ pour 2023.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour 2023 est établi à 6,40 % des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour 2023 est établi à 6,40 % des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année sera fixé à 66 600 $ et l’exemption de base demeure inchangée à 3 500 $.
La cotisation maximale des employeurs et des employés au régime en 2023 sera de 4 038,40 $ chacun.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux de cotisation au Régime de pensions du Canada pour 2023 est fixé à 5,95 % des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le taux de cotisation au Régime de pensions du Canada pour 2023 est fixé à 5,95 % des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année sera fixé à 66 600 $ et l’exemption de base demeure inchangée à 3 500 $.
La cotisation maximale des employeurs et des employés au régime en 2023 sera de 3 754,45 $ chacun et la cotisation maximale des travailleurs autonomes sera de 7 508,90 $.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les montants en dollars sur lesquels sont fondés les crédits d’impôt fédéraux non remboursables des particuliers pour 2023, ainsi que le montant réel du crédit d’impôt qui peut être demandé, seront les suivants :
Les montants en dollars sur lesquels sont fondés les crédits d’impôt fédéraux non remboursables des particuliers pour 2023, ainsi que le montant réel du crédit d’impôt qui peut être demandé, seront les suivants :
Montant du crédit Crédit d’impôt
Montant personnel de base* 15 000 $ 2 250 $
Montant pour époux ou conjoint de fait* 15 000 $ 2 250 $
Montant pour personne à charge* 15 000 $ 2 250 $
Montant en raison de l’âge 8 396 $ 1 259,40 $
Seuil du revenu net pour le montant en raison de l’âge 42 335 $
Montant canadien pour emploi 1 368 $ 205,20 $
Montant pour personnes handicapées 9 428 $ 1 414,20 $
Montant pour frais d’adoption 18 210 $ 2 731,50 $
Seuil du revenu pour le crédit d’impôt pour frais médicaux 2 635 $
* Pour les contribuables dont le revenu net annuel est supérieur à 165 430 $, les montants à réclamer pour le montant personnel de base, le montant pour époux ou conjoint de fait et le montant pour personne à charge pour 2023 pourraient varier.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le taux d’indexation pour les crédits d’impôt fédéraux et les tranches d’imposition fédérales est de 6,3 % pour 2023. Les taux d’imposition fédéraux et les tranches d’imposition fédérales suivants seront en vigueur pour les particuliers pendant l’année d’imposition 2023.
Le taux d’indexation pour les crédits d’impôt fédéraux et les tranches d’imposition fédérales est de 6,3 % pour 2023. Les taux d’imposition fédéraux et les tranches d’imposition fédérales suivants seront en vigueur pour les particuliers pendant l’année d’imposition 2023.
Seuil de revenu Taux d’imposition fédéral
15 000 $ – 53 359 $ 15,0 %
53 360 $ – 106 717 $ 20,5 %
106 718 $ – 165 430 $ 26,0 %
165 431 $ – 235 675 $ 29,0 %
Plus de 235 675 $ 33,0 %
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Chaque nouvelle année d’imposition apporte son lot d’échéances liées au paiement de l’impôt et à la production de déclarations de revenus, ainsi que des changements concernant les stratégies de réduction d’impôt et de planification fiscale. Certains changements et certaines dates de plus grande importance pour les contribuables particuliers en 2023 sont énumérés ci-dessous.
Chaque nouvelle année d’imposition apporte son lot d’échéances liées au paiement de l’impôt et à la production de déclarations de revenus, ainsi que des changements concernant les stratégies de réduction d’impôt et de planification fiscale. Certains changements et certaines dates de plus grande importance pour les contribuables particuliers en 2023 sont énumérés ci-dessous.
Maximum déductible au titre des REER et date limite de cotisation
Le plafond de cotisation au REER de l’année en cours est de 29 210 $ pour l’année d’imposition 2022. Afin d’effectuer la cotisation maximale de l’année en cours pour l’année 2022 (dont la date limite de cotisation sera le mercredi 1er mars 2023), il faudra avoir gagné un revenu de 162 275 $ pour l’année d’imposition 2021.
Plafond de cotisation au compte d’épargne libre d’impôt
Le plafond de cotisation au compte d’épargne libre d’impôt (CELI) pour l’année 2023 passe à 6 500 $. Le montant réel qu’un contribuable particulier peut y cotiser comprend le plafond de l’année en cours actuel et tout report de montants inutilisés ou versés à nouveau des années d’imposition précédentes.
Les contribuables peuvent connaître leur plafond de cotisation au CELI pour l’année 2023 en appelant la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’Agence du revenu du Canada au 1-800-959-8281. Les personnes inscrites au service en ligne Mon dossier de l’ARC peuvent obtenir ces renseignements en accédant au service en question.
Dates limites des versements par acomptes provisionnels des particuliers pour 2023
Des millions de contribuables paient leur impôt par acomptes provisionnels trimestriels, qui sont payables le quinzième jour des mois de mars, juin, septembre et décembre 2023.
Les dates limites des versements d’acomptes provisionnels pour 2023 sont les suivantes :
Mercredi 15 mars 2023
Jeudi 15 juin 2023
Vendredi 15 septembre 2023
Vendredi 15 décembre 2023
Seuil de récupération du revenu provenant de la Sécurité de la vieillesse
Pour 2023, le seuil du revenu au-delà duquel les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) sont récupérées est de 86 912 $.
Dates limites pour la production de déclarations de revenus et les paiements de l’impôt des particuliers pour 2023
Pour tous les contribuables particuliers, y compris les travailleurs indépendants, la date limite pour payer l’impôt exigible pour l’année d’imposition 2022 est le lundi 1er mai 2023.
Les contribuables (autres que les travailleurs indépendants et leur époux) doivent produire leur déclaration de revenus pour 2022 au plus tard le lundi 1er mai 2023.
Les travailleurs indépendants et leur époux doivent produire leur déclaration de revenus pour 2022 au plus tard le jeudi 15 juin 2023.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le système de revenu de retraite du Canada est souvent appelé « système à trois volets ». Les particuliers qui tirent un revenu d’un emploi ou d’un travail autonome peuvent cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et en retirer des fonds à la retraite. Un groupe de Canadiens beaucoup plus petit (et devenant de plus en plus petit) recevra un revenu de retraite d’un régime de pension d’employeur. Enfin, il existe deux programmes gouvernementaux de revenu de retraite. Dans le premier cas, les retraités canadiens qui ont fait partie de la population active rémunérée pendant leur vie adulte auront cotisé au Régime de pensions du Canada (RPC) et pourront recevoir des prestations de retraite du RPC dès l’âge de 60 ans.
Le système de revenu de retraite du Canada est souvent appelé « système à trois volets ». Les particuliers qui tirent un revenu d’un emploi ou d’un travail autonome peuvent cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et en retirer des fonds à la retraite. Un groupe de Canadiens beaucoup plus petit (et devenant de plus en plus petit) recevra un revenu de retraite d’un régime de pension d’employeur. Enfin, il existe deux programmes gouvernementaux de revenu de retraite. Dans le premier cas, les retraités canadiens qui ont fait partie de la population active rémunérée pendant leur vie adulte auront cotisé au Régime de pensions du Canada (RPC) et pourront recevoir des prestations de retraite du RPC dès l’âge de 60 ans.
Le deuxième programme de revenu de retraite du gouvernement fédéral – le programme de la Sécurité de la vieillesse (SV) – est différent de tous les autres programmes de revenu de retraite, en ce sens qu’il n’exige pas qu’une personne cotise au programme pendant sa vie active afin de recevoir des prestations à la retraite. Le droit de percevoir la SV est plutôt fondé sur le nombre d’années de résidence au Canada, et les personnes qui résident au Canada depuis 40 ans après l’âge de 18 ans peuvent recevoir la totalité des prestations de la SV. En date du quatrième trimestre de 2022, ces prestations totales de la SV correspondent à 685,50 $ par mois.
Le programme de la Sécurité de la vieillesse se distingue des autres sources de revenu de retraite d’une autre façon, moins bien accueillie, en ce sens qu’il s’agit de la seule source de revenu de retraite pour laquelle le gouvernement fédéral peut exiger le remboursement par le bénéficiaire. Cette exigence de remboursement s’applique à l’« impôt de récupération » de la SV, qu’on appelle communément la « récupération » de la SV.
Bien que les règles régissant l’administration de la récupération puissent porter à confusion, le concept est (relativement) simple. Toute personne qui reçoit des prestations de la SV au cours de l’année et dont le revenu pour cette année est supérieur à (pour 2022) 81 761 $ doit rembourser une partie des prestations de la SV reçues. Ce remboursement, ou récupération, est administré en réduisant le montant des prestations de la SV que la personne reçoit au cours de la prochaine année de prestations.
Comme la récupération de la SV ne touche que les personnes dont le revenu annuel pour 2022 est d’au moins 81 761 $, on peut soutenir qu’à de tels niveaux de revenu, l’exigence de récupération n’impose pas de difficultés financières réelles. Néanmoins, la récupération de la Sécurité de la vieillesse représente un irritant perpétuel pour les personnes qui sont touchées, peut-être parce qu’elles ont l’impression d’être pénalisées parce qu’elles sont des épargnantes disciplinées ou des gestionnaires habiles de leurs finances pendant leurs années de travail, afin de leur assurer une retraite confortable sur le plan financier.
Bien que la notion de grief ne puisse pas modifier la réalité de la récupération de la SV, des stratégies peuvent être mises en place pour minimiser ou, dans certains cas, éliminer complètement le risque de cette récupération. Il est préférable de tenir compte de certains de ces facteurs de planification plus tôt dans la vie, avant la retraite. Toutefois, il n’est pas trop tard, une fois qu’on reçoit déjà des prestations de la SV, pour prévoir d’éviter ou de réduire au minimum les mesures de récupération.
Dans tous les cas, quelle que soit la stratégie utilisée, « lisser » les revenus d’une personne demeure l’objectif d’une année à l’autre, de sorte que le revenu net de chaque année tombe sous le seuil de récupération de la SV. Ce n’est pas un hasard non plus, cela minimise l’exposition aux taux d’imposition fédéraux et provinciaux plus élevés qui s’appliquent lorsque le revenu imposable dépasse environ 100 000 $.
Le point de départ, pour les contribuables qui approchent l’âge de la retraite, est de déterminer le montant du revenu qui sera reçu de toutes les sources pendant la retraite, en fonction des droits au RPC et à la SV, de toute épargne accumulée dans un REER et de tout montant qui peut provenir d’un régime de pension d’employeur. Quiconque possède un REER doit, avant la fin de l’année de son 71e anniversaire, convertir ce régime en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) ou souscrire une rente. Dans l’un ou l’autre des scénarios, le contribuable commencera à recevoir un revenu du FERR ou de la rente l’année suivante. Cependant, il est possible de commencer à recevoir un revenu d’un REER ou d’un FERR en tout temps. De même, une personne admissible aux prestations de retraite du RPC peut commencer à recevoir ces prestations à tout moment entre l’âge de 60 et de 70 ans, et le montant des prestations mensuelles à recevoir augmente chaque mois où le reçu est reporté. Le même calcul s’applique aux prestations de la SV, qui peuvent être reçues dès l’âge de 65 ans ou reportées jusqu’à l’âge de 70 ans.
Une fois que le montant du revenu annuel est déterminé, des stratégies pour étaler ce revenu peuvent être mises en place. L’une de celles-ci consiste à retirer un revenu d’un REER ou d’un FERR avant l’âge de 71 ans, afin de réduire le montant total du REER ou du FERR et, par conséquent, de réduire la probabilité d’une « hausse » importante du revenu lorsque les retraits requis entrent en vigueur à ce moment-là.
Les contribuables hésitent parfois, à juste titre, à prendre des mesures qui, selon eux, épuisent leur fonds de pension, mais le fait de recevoir un revenu d’un REER ou d’un FERR ne signifie pas nécessairement que ce revenu doit être dépensé. Bien que l’impôt doive être payé sur tous les retraits (peu importe l’âge du contribuable), les montants après impôt peuvent être versés dans le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) du contribuable, où il peut gagner un revenu de placement libre d’impôt. Et, lorsque le contribuable a besoin de ces fonds, à sa retraite, ces fonds peuvent être retirés en franchise d’impôt et ne seront pas considérés comme un revenu aux fins de la récupération de la SV ou de tout autre crédit d’impôt ou prestation.
Les contribuables mariés peuvent aussi « lisser » leur revenu en utilisant le fractionnement du revenu de pension, de sorte qu’aucun d’entre eux n’a un revenu suffisant pour être touché par la récupération. Au moyen du fractionnement du revenu de pension, le conjoint dont le revenu dépasse le seuil de récupération de la SV réaffecte le revenu « excédentaire » à son conjoint dans la déclaration annuelle, et ce revenu est alors considéré comme le revenu du conjoint bénéficiaire, aux fins de l’impôt sur le revenu et de la récupération de la SV. Pour être admissible au fractionnement du revenu de pension, le revenu à réaffecter doit être un revenu de pension privé, qui est généralement un revenu provenant d’un REER, d’un FERR ou d’une rente, ou d’un régime de pension d’employeur.
Deux raisons existent qui expliquent pourquoi le fractionnement du revenu de pension est une stratégie particulièrement attrayante pour éviter ou minimiser la récupération de la SV. Premièrement, il n’est pas nécessaire de modifier la source ou le montant du revenu reçu par chaque conjoint, car la réaffectation du revenu est « théorique », et n’existe que dans la déclaration pour l’année. Deuxièmement, aucune décision ne doit être prise au sujet du fractionnement du revenu de pension tant qu’il n’est pas temps de produire la déclaration pour l’année précédente, ce qui signifie que les conjoints peuvent facilement calculer exactement le montant du revenu qui doit être réaffecté afin d’éviter la récupération et de réduire l’impôt à payer en général. Pour en savoir plus sur les types de revenus admissibles au fractionnement du revenu de pension et sur les rouages du processus, consultez le site Web de l’ARC à l’adresse suivante : Fractionnement du revenu de pension.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Alors que la pandémie continue de s’affaiblir, les activités sociales traditionnelles des Fêtes offertes par l’employeur sont de nouveau devenues une réalité. Toutefois, comme dans tous les aspects de la vie en temps de pandémie, de telles activités seront probablement effectuées à la fois en présentiel et en virtuel.
Alors que la pandémie continue de s’affaiblir, les activités sociales traditionnelles des Fêtes offertes par l’employeur sont de nouveau devenues une réalité. Toutefois, comme dans tous les aspects de la vie en temps de pandémie, de telles activités seront probablement effectuées à la fois en présentiel et en virtuel.
Compte tenu des difficultés actuelles à attirer et à retenir des employés et du fait d’avoir à restaurer l’événement social annuel des Fêtes, les employeurs peuvent avoir tout intérêt à démontrer leur appréciation aux employés actuels au moyen d’un cadeau ou d’une récompense des Fêtes.
Ce dont ces employeurs ne veulent certainement pas, c’est de créer un casse-tête fiscal pour leurs employés. Malheureusement, le fait de ne pas planifier correctement le don de tels cadeaux ou de récompenses sous la forme de célébrations de fin d’année peut entraîner des conséquences fiscales imprévues et indésirables pour ces employés. Cette année, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a réagi en mettant à jour ses politiques pour tenir compte de ces nouvelles réalités, reconnaissant ainsi les changements survenus au cours des trois dernières années en ce qui a trait aux cadeaux et aux événements sociaux offerts par l’employeur.
Essayer de formuler et d’administrer les règles fiscales relatives aux cadeaux et aux célébrations des Fêtes est un terrain miné pour l’ARC. En ce qui concerne un particulier ou même une entreprise, les montants en cause sont habituellement minimes, voire nominaux, et l’éventail de situations qui doivent être traitées par les règles fiscales connexes est pratiquement illimité. Par conséquent, le coût de rédaction et d’administration de ces règles peut être plus important que les recettes générées par l’application de ces règles, sans parler de la mauvaise volonté potentielle générée par l’imposition de conséquences fiscales aux cadeaux de vacances ou aux célébrations. Néanmoins, il est possible que les employeurs fournissent ce qui serait autrement une rémunération imposable sous forme de cadeaux des Fêtes, et il incombe aux autorités fiscales de veiller à ce que de telles situations ne passent pas à travers les mailles du filet fiscal.
Le point de départ des règles de l’ARC est que tout cadeau (en espèces ou non) reçu par un employé de la part de son employeur à un moment quelconque de l’année est considéré comme un avantage imposable, à inclure dans le revenu de l’employé pour cette même année.
L’ARC fait toutefois certaines concessions administratives dans ce domaine, en permettant aux employés de recevoir des cadeaux autres qu’en espèces (sous un plafond annuel déterminé) en franchise d’impôt, si ces dons sont faits à des dates ou à des événements importants, comme les fêtes religieuses comme Noël ou Hanoukka, ou à l’occasion d’un anniversaire, d’un mariage ou de la naissance d’un enfant.
En somme, la politique administrative de l’ARC consiste simplement à ce que ces cadeaux autres qu’en espèces offerts à un employé sans lien de dépendance avec l’employeur, quel que soit le nombre de ces cadeaux, ne soient pas imposables si la juste valeur marchande totale de tous ces dons reçus par cet employé (y compris la taxe sur les produits et services ou la taxe de vente harmonisée) est de 500 $ ou moins par année. La valeur totale de plus de 500 $ par année constituera un avantage imposable pour l’employé et doit être incluse sur le feuillet T4 de l’employé pour l’année et sur lequel l’impôt sur le revenu doit être payé.
Il est important de ne pas oublier le critère « autre qu’en espèces » imposé par l’ARC : la concession administrative de 500 $ par année ne s’applique pas à ce que l’ARC appelle les dons « en espèces ou quasi-espèces », et tous ces dons sont considérés comme un avantage imposable et inclus dans le revenu aux fins de l’impôt, quel qu’en soit le montant. À cette fin, l’ARC considère la monnaie et les chèques comme de l’argent comptant. De plus, dans les situations où un employé choisit et achète quelque chose, soumet un reçu à l’employeur et reçoit un remboursement pour cet achat, cet employé est considéré comme ayant reçu un cadeau en argent, au montant de l’achat ou du remboursement.
Il y a d’autres cas de dons faits à des employés qui ne sont pas aussi clairs, car même un cadeau ou une récompense ne pouvant pas être converti en argent comptant peut être considéré par l’ARC comme un don en quasi-argent. Il peut être difficile d’établir clairement la différence entre les dons en espèces ou en quasi-espèces et les dons autres qu’en espèces, et l’ARC fournit les renseignements suivants pour aider à éclaircir cette différence.
Exemple de cadeau ou de récompenses en quasi-espèces
les choses facilement convertibles en espèces, comme des obligations, des titres ou des métaux précieux;
les cartes-cadeaux (à l’exception de ce qui est décrit ci-dessous);
une carte prépayée délivrée par une institution financière qui peut être utilisée pour payer des achats;
la monnaie numérique qui est une monnaie électronique (par exemple, les cryptomonnaies qui ne sont pas émises par un gouvernement ou une banque centrale).
En vertu de la politique antérieure de l’ARC, les cartes-cadeaux étaient considérées comme des cadeaux en quasi-espèces et entièrement imposables pour l’employé qui les recevait, mais l’ARC a maintenant prévu une exception à cette politique. Plus précisément, à compter de l’année d’imposition 2022, une carte-cadeau qui répond à tous les critères suivants sera traitée comme un don autre qu’en espèces et sera assujettie aux règles habituelles régissant les dons autres qu’en espèces :
la carte comporte un solde en argent et ne peut être utilisée que pour acheter des biens ou des services chez un seul détaillant ou un groupe de détaillants identifiés sur la carte;
les termes et conditions d’utilisation de la carte-cadeau indiquent clairement que les montants chargés sur la carte ne peuvent pas être convertis en espèces;
l’employeur tient un registre pour consigner les renseignements relatifs à la carte-cadeau, y compris la date à laquelle la carte-cadeau a été remise, le nom de l’employé et la raison pour laquelle la carte-cadeau a été remise, ainsi que le type et le montant de la carte-cadeau.
Il peut sembler presque impossible de planifier les cadeaux des Fêtes des employés sans contrevenir à une ou plusieurs des règles détaillées et politiques administratives entourant l’imposition de ces cadeaux et avantages. Toutefois, il est possible de planifier un régime fiscalement avantageux si les règles suivantes sont respectées.
Les cadeaux en espèces ou quasi-espèces doivent être évités, car ils créeront presque toujours un avantage imposable pour l’employé, peu importe l’importance du montant. La seule exception à cette règle est l’exception prévue par l’ARC, qui considère maintenant (pour 2022 et les années d’imposition suivantes) les chèques-cadeaux comme des dons autres qu’en espèces, mais seulement si ces chèques-cadeaux répondent aux critères énumérés ci-dessus.
Lorsque des cadeaux des Fêtes autres qu’en espèces sont offerts aux employés, les cadeaux d’une valeur maximale de 500 $ peuvent être reçus exempts d’impôt. L’employeur doit garder en tête le fait que la limite de 500 $ est une limite annuelle et non une limite ponctuelle. Lorsque l’employé reçoit des avantages qui ne sont pas en espèces d’une valeur totale de plus de 500 $ au cours d’une année d’imposition, la portion supérieure à 500 $ constitue un avantage imposable pour l’employé.
En plus des nouvelles règles régissant les cadeaux offerts aux employés, le traitement fiscal des événements sociaux des fêtes offerts par l’employeur a changé en vertu des nouvelles politiques de l’ARC. Bien que la politique de base déterminant si un événement crée ou non un avantage imposable pour les employés soit essentiellement la même, il existe une certaine différence dans la façon dont les événements virtuels et en personne sont traités aux fins de l’impôt.
La règle générale et de longue date veut qu’un événement social des Fêtes ne crée pas d’avantage imposable pour les employés lorsque l’événement est ouvert à tous les employés et que le coût par personne de l’événement est inférieur à un seuil précis.
Pour 2022, un événement social offert par l’employeur qui se déroule en personne ou qui combine une présence en personne et virtuelle ne créera pas d’avantage imposable pour les employés si le coût par personne est inférieur à 150 $. Les frais accessoires comme le transport à la maison, les frais de taxi et l’hébergement pour la nuit pour les participants ne sont pas inclus dans le coût total de l’événement. De plus, lorsque des cartes-cadeaux sont fournies aux employés qui participent « virtuellement », ces cartes-cadeaux doivent répondre aux critères énumérés ci-dessus, ce qui permet de les qualifier de cadeaux autres qu’en espèces.
Lorsqu’un événement social offert par l’employeur se déroule entièrement virtuellement, différentes limites s’appliquent, qui sont les suivantes :
lorsqu’un événement social virtuel comprend des repas, des boissons et du service de livraison, l’événement ne constituera pas un avantage imposable pour les employés si le coût total est de 50 $ ou moins par employé;
lorsqu’un événement social virtuel comprend des repas, des boissons, un service de livraison et des divertissements, l’événement ne constituera pas un avantage imposable pour les employés si le coût total est de 100 $ ou moins par employé.
Enfin, les employeurs doivent prendre note que lorsque les limites par employé décrites ci-dessus sont dépassées, le coût total par employé de l’événement est considéré comme un avantage imposable, et non seulement le montant par employé qui dépasse les limites établies. Au bout du compte, pour bénéficier de ces limites établies, les employeurs sont limités à tenir six événements sociaux payés par l’employeur ou moins chaque année.
La gamme et la variété des activités sociales et des cadeaux que peut offrir un employeur à ses employés sont presque illimitées, et lorsque le gouvernement cherche à rédiger des règles pour régir le traitement fiscal d’un tel éventail de possibilités, la complexité devient inévitable. Le meilleur conseil à donner aux employeurs dans les circonstances est d’examiner attentivement les types de cadeaux qui sont donnés et de tenir compte des limites monétaires imposées aux cadeaux autres qu’en espèces et aux rassemblements sociaux payés par l’employeur. Après tout, au bout du compte, un cadeau qui entraîne des conséquences fiscales imprévues et non désirées est peu susceptible de susciter beaucoup d’enthousiasme ou de bonne volonté de la part de l’employé qui le reçoit.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le pire de la pandémie de COVID-19 qui a débuté il y a presque trois ans est (avec un peu de chance) derrière nous. Toutefois, cela ne signifie pas que les Canadiens ne sont pas toujours aux prises avec les conséquences importunes de la pandémie, et ce, de plusieurs façons.
Le pire de la pandémie de COVID-19 qui a débuté il y a presque trois ans est (avec un peu de chance) derrière nous. Toutefois, cela ne signifie pas que les Canadiens ne sont pas toujours aux prises avec les conséquences importunes de la pandémie, et ce, de plusieurs façons.
L’une des conséquences à long terme concerne les prestations liées à la pandémie qui ont été versées par le gouvernement fédéral et reçues par des particuliers à travers le Canada en guise de soutien du revenu. Ces programmes de prestations liées à la pandémie pour les particuliers ont pris fin il y a plusieurs mois, en mai 2022, et le gouvernement fédéral cherche toujours à récupérer ces prestations auprès des particuliers qui n’avaient pas le droit de les recevoir ou qui ont reçu des prestations d’un montant supérieur à celui auquel ils avaient droit.
Le fait que des prestations liées à la pandémie pour les particuliers aient été versées en trop n’est pas du tout surprenant, et ce, pour plusieurs raisons. S’il ne fait aucun doute que certains particuliers ont délibérément présenté des demandes de prestations frauduleuses pour obtenir des prestations auxquelles ils savaient ne pas avoir droit, il est probable que la plupart des cas de prestations versées en trop l’ont été pour d’autres motifs. La première de ces raisons est le nombre considérable de Canadiens qui ont touché ces prestations. Selon Statistique Canada, plus des deux tiers des adultes canadiens ont bénéficié d’au moins un programme d’aide lié à la pandémie en 2020 seulement. De plus, au cours des six premiers mois de la pandémie (mars à septembre 2020), un seul programme – la Prestation canadienne d’urgence (PCU) – a permis à plus du quart des adultes canadiens de toucher un revenu. Deuxièmement, à mesure que la pandémie se poursuivait, la PCU a été remplacée, tour à tour, par la Prestation canadienne de la relance économique, la Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique et la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement. Compte tenu du fait que chacun de ces programmes avait ses propres critères d’admissibilité et ses propres périodes de prestations, la confusion et les erreurs relatives à l’admissibilité aux prestations n’étaient pas seulement probables, elles étaient presque inévitables. Troisièmement, le plus important programme de prestations liées à la pandémie pour les particuliers – la PCU – était administré simultanément par deux entités distinctes du gouvernement fédéral, soit l’Agence du revenu du Canada (ARC) et Emploi et Développement social Canada. Par conséquent, il est possible qu’un particulier ait demandé et reçu des montants des deux entités, sans se rendre compte que la même prestation était indûment versée deux fois. De plus, l’admissibilité aux prestations liées à la pandémie dépendait, dans certains cas, du fait qu’une personne recevait déjà des prestations d’assurance-emploi, ce qui a semé davantage la confusion. Et enfin, particulièrement au tout début de la pandémie, les particuliers qui demandaient des prestations liées à la pandémie attestaient eux-mêmes de leur admissibilité dans le cadre du processus de demande en ligne. Pour que les Canadiens soudainement sans emploi reçoivent ces prestations le plus rapidement possible, aucun autre processus de vérification n’a été mis en œuvre pour déterminer si les bénéficiaires avaient réellement droit aux prestations demandées et versées.
Quelles que soient les raisons pour lesquelles des prestations ont été versées en trop, ces versements excédentaires doivent maintenant être remboursés. Toutefois, à la lumière des facteurs décrits ci-dessus, le gouvernement fédéral a pris deux décisions concernant ces remboursements obligatoires. La première de ces décisions prévoit que seules les personnes ayant reçu des prestations excédentaires en raison d’une fraude intentionnelle devront faire face à des conséquences « supplémentaires » non précisées – probablement sous forme d’intérêts et de pénalités, ou même de conséquences judiciaires. La deuxième décision prévoit que les particuliers qui ont reçu des prestations en trop en raison d’une erreur commise de bonne foi ou d’un malentendu devront rembourser tout versement excédentaire de prestations, mais qu’aucun intérêt ne sera perçu sur les montants à rembourser.
La liste des programmes de prestations pour lesquels le remboursement de versements excédentaires sera exigé se trouve ci-dessous.
Prestation canadienne d’urgence;
Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants;
Prestation canadienne de la relance économique;
Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants;
Prestation canadienne de maladie pour la relance économique;
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement.
Le fait de recevoir et de rembourser les prestations entraîne également des conséquences fiscales. Les prestations versées dans le cadre de chacun de ces programmes constituaient un revenu imposable pour le bénéficiaire et ont été incluses sur un feuillet T4A émis par le gouvernement fédéral pour l’année d’imposition au cours de laquelle les prestations avaient été reçues. Ces montants ont été déclarés en tant que revenu dans la déclaration de revenus de cette année-là, et l’impôt sur le revenu a été payé sur ces montants par le bénéficiaire de la prestation.
Lorsque les montants des prestations reçus lors des années précédentes (et sur lesquels de l’impôt sur le revenu a été payé) sont remboursés au gouvernement fédéral, la personne qui a effectué ces remboursements peut demander une déduction pour le montant du remboursement dans sa déclaration de revenus.
Lorsqu’un remboursement est effectué entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2022, le contribuable peut choisir l’année d’imposition au cours de laquelle cette déduction sur le revenu sera demandée ou peut répartir la déduction entre les années d’imposition, en fonction de ce qui donne le meilleur résultat fiscal. En revanche, si le remboursement est effectué après la fin de l’année 2022, la déduction ne peut être demandée que pour l’année où le remboursement a été effectué.
Les règles particulières relatives aux déductions demandées pour les remboursements effectués en 2021 et 2022 sont les suivantes.
Pour les remboursements de prestations effectués en 2021, le contribuable peut :
demander la déduction sur la déclaration de revenus 2021;
demander la déduction sur la déclaration de revenus de 2020 s’il a reçu le montant en 2020;
répartir la déduction entre les déclarations de revenus de 2020 et de 2021 si le montant a été reçu en 2020.
Pour les remboursements de prestations effectués en 2022, le contribuable peut :
demander la déduction sur la déclaration de revenus 2022;
demander la déduction sur la déclaration de revenus de l’année où la prestation a été reçue (2020 ou 2021);
répartir la déduction entre les déclarations de revenus.
En janvier 2023, l’Agence du revenu du Canada émettra un nouveau formulaire – le formulaire T1B, Demande de déduction du remboursement des prestations fédérales liées à la COVID-19 dans une année précédente – ce qui permettra aux contribuables de déduire plus facilement un remboursement effectué en 2022 dans une déclaration de revenus d’une année d’imposition précédente.
Sans surprise, le gouvernement fédéral fait en sorte que les Canadiens puissent rembourser le plus facilement possible les prestations versées en trop en mettant à leur disposition de multiples options pour effectuer ces remboursements. Les remboursements peuvent être effectués en ligne, sur le site Internet de l’ARC ou à l’institution financière du contribuable. Les paiements peuvent également être envoyés par la poste, sous forme de chèque ou de mandat (pas d’argent comptant), et tout chèque ou mandat doit être payable à l’ordre du receveur général du Canada. De plus, les remboursements peuvent être effectués dans un bureau de Postes Canada, avec une carte de débit, avec de l’argent comptant ou en utilisant un code QR, qui peut être téléchargé à partir du site Internet de l’ARC.
Compte tenu des conditions économiques actuelles et du laps de temps qui s’est écoulé depuis que certains de ces paiements de prestations ont été effectués, il y aura probablement de nombreux cas où les bénéficiaires de prestations ne seront pas en mesure d’effectuer un remboursement immédiat et intégral. Dans de telles circonstances, l’ARC est disposée à recevoir ces remboursements au fil du temps, selon les modalités d’un arrangement de paiement conclu avec le contribuable. Encore une fois, aucun intérêt ne sera perçu sur les obligations de remboursement en cours.
L’ARC a récemment publié des renseignements détaillés sur ses politiques et ses procédures de remboursements de prestations liées à la COVID-19 sur son site Internet. Ces renseignements sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Paiements à l’ARC – Rembourser des prestations liées à la COVID-19 (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour les contribuables particuliers canadiens, l’année d’imposition se termine en même temps que l’année civile. Cela signifie que toutes mesures prises pour réduire l’impôt à payer doivent être finalisées d’ici le 31 décembre 2022. (Pour les contribuables particuliers, la seule exception notable à cette règle touche les cotisations aux régimes enregistrés d’épargne-retraite [REER]. Hormis quelques exceptions, de telles cotisations peuvent être effectuées à tout moment jusqu’au 1er mars 2023 et être réclamées sur la déclaration de revenus de 2022.)
Pour les contribuables particuliers canadiens, l’année d’imposition se termine en même temps que l’année civile. Cela signifie que toutes mesures prises pour réduire l’impôt à payer doivent être finalisées d’ici le 31 décembre 2022. (Pour les contribuables particuliers, la seule exception notable à cette règle touche les cotisations aux régimes enregistrés d’épargne-retraite [REER]. Hormis quelques exceptions, de telles cotisations peuvent être effectuées à tout moment jusqu’au 1er mars 2023 et être réclamées sur la déclaration de revenus de 2022.)
Bien que la période pour mettre en œuvre les stratégies de planification fiscale pour 2022 ne soit plus que de quelques semaines, la bonne nouvelle est que les stratégies les plus faciles à appliquer ne comportent pas beaucoup de planification ou de structures financières compliquées – dans la plupart des cas, il s’agit simplement de considérer le moment où les étapes auraient été effectuées dans toutes circonstances. Voici une liste de certaines des étapes à prendre en compte par la plupart des contribuables canadiens à l’approche de la fin de l’année.
Dons de bienfaisance
Le gouvernement fédéral et tous les gouvernements provinciaux et territoriaux émettent un crédit d’impôt pour les dons faits aux organismes de bienfaisance enregistrés durant l’année. Dans tous les cas, afin de pouvoir réclamer un crédit d’impôt pour un don ayant été effectué dans une année d’imposition donnée, celui-ci doit être effectué avant la fin de l’année civile en question – aucune exception n’est possible.
Toutefois, il existe une autre raison pour s’assurer que les dons sont effectués au plus tard le 31 décembre. Le crédit octroyé par chacun des gouvernements fédéral, provincial et territorial est un crédit à deux niveaux, où le pourcentage du crédit qui peut être réclamé augmente en fonction du montant du don. Aux fins de l’impôt fédéral, les premiers 200 $ de dons donnent droit à un crédit d’impôt non remboursable équivalent à 15 % du montant des dons. Toutefois, le crédit pour les dons effectués durant l’année qui excèdent le seuil de 200 $ est calculé à 29 % pour la partie excédentaire. Pour la minorité de contribuables qui ont un revenu imposable (pour 2021) de plus de 221 708 $, les dons de bienfaisance qui dépassent le seuil de 200 $ peuvent recevoir un crédit d’impôt de 33 %.
En raison de la structure de crédit à deux niveaux, le meilleur résultat fiscal est obtenu lorsque les dons effectués au cours d’une seule année civile sont maximisés. Par exemple, un don de bienfaisance admissible de 400 $ fait en décembre 2022 recevra un crédit fédéral de 88 $ (200 $ x 15 %, + 200 $ x 29 %). Si le même montant est donné, mais que celui-ci est réparti également entre décembre 2022 et janvier 2023, le montant total du crédit pouvant être réclamé est seulement de 60 $ (200 $ x 15 % + 200 $ x 15 %), et le don effectué en 2023 ne pourra être réclamé avant que la déclaration de revenus de 2023 ne soit produite en avril 2024. Et, bien entendu, plus le don effectué dans une année civile donnée est important, plus la proportion de ce don qui recevra un crédit de 29 % plutôt que de 15 % sera considérable.
Il est également possible de reporter, sur une période allant jusqu’à cinq ans, les dons qui sont effectués dans une année d’imposition donnée. Par conséquent, si les dons effectués en 2022 n’atteignent pas le seuil de 200 $, cela vaut habituellement la peine d’attendre avant de réclamer les crédits d’impôt concernés et de les reporter à une année subséquente où le total des dons, incluant les reports, est supérieur à ce seuil. Bien entendu, ceci signifie également que les dons effectués, mais non réclamés, dans n’importe laquelle des déclarations de revenus de 2017, 2018, 2019, 2020 ou 2021 peuvent être reportés et ajoutés aux dons totaux effectués en 2022, et le montant total peut être ensuite réclamé dans la déclaration de revenus de 2022.
Lors de la réclamation des crédits d’impôt liés aux dons de bienfaisance, il est possible de jumeler les dons faits par soi-même et ceux effectués par son conjoint, pour ensuite les réclamer sur la même déclaration. De façon générale, et surtout dans les provinces et les territoires où l’on impose une surtaxe sur les revenus élevés – présentement l’Ontario et l’Île-du-Prince-Édouard – il est logique que le conjoint au revenu le plus élevé réclame le total des dons de bienfaisance effectués par les deux conjoints. Cela permettra de réduire l’impôt à payer par ce conjoint et donc de minimiser (ou d’éviter) l’assujettissement à la surtaxe provinciale sur les revenus élevés.
Effectuer une dernière cotisation à son REER
Tout Canadien qui détient un REER doit le fermer avant la fin de l’année au cours de laquelle il ou elle atteint l’âge de 71 ans – normalement en convertissant le REER en un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) ou en achetant une rente. Un particulier qui atteint l’âge de 71 ans au cours de l’année peut toujours verser une dernière cotisation à son REER pour cette année, en supposant qu’il dispose de droits de cotisation suffisants. Toutefois, dans de tels cas, la période de 60 jours pour les contributions effectuées après le 31 décembre n’est pas offerte. Toute cotisation à un REER devant être effectuée par une personne qui atteint 71 ans au cours de l’année doit être faite avant le 31 décembre de cette même année. Une fois ce délai passé, aucune autre cotisation à un REER ne sera possible.
Demandes d’allègement de pénalités ou d’intérêts pour les contribuables
Les contribuables peuvent demander à l’Agence du revenu du Canada (ARC) un allègement des intérêts ou des pénalités prélevés par cette dernière, et ceux qui veulent faire une telle demande doivent l’envoyer dans les 10 ans suivant la fin de l’année civile ou de l’exercice concerné. L’ARC peut également annuler les intérêts et les pénalités qui ont couru dans les dix années civiles suivant l’année où la demande d’allègement du contribuable est présentée, et ce, sans égard à l’année d’imposition ou à la période de déclaration au cours de laquelle la dette est survenue.
La date limite de cette année s’applique aux demandes d’allègement des contribuables pour :
l’année d’imposition 2012;
les périodes de déclaration qui ont pris fin durant l’année civile 2012; et
les intérêts et les pénalités qui ont couru au cours de l’année civile 2021 pour toute année d’imposition ou période de déclaration.
Toutes les demandes d’allègement doivent être soumises au plus tard le 31 décembre 2022.
Ajustement des acomptes provisionnels pour 2022
Des millions de contribuables canadiens (particulièrement les travailleurs indépendants et les retraités canadiens) paient leur impôt sur le revenu par acomptes provisionnels trimestriels, et le montant de ces acomptes représente une estimation du total de l’impôt à payer par le contribuable pour l’année.
L’échéance du dernier paiement par acompte provisionnel à effectuer cette année est le jeudi 15 décembre 2022. À cette date, presque tout le monde aura une assez bonne idée de ses revenus et déductions pour l’année 2022 et pourra ainsi estimer le dernier montant à payer, en considérant les stratégies de planification fiscale déjà mises en place, en plus de toute cotisation au REER à faire au plus tard le 1er mars 2023. Bien que les formulaires pour les déclarations de revenus à utiliser pour l’année 2022 ne soient pas encore publiés par l’Agence du revenu du Canada, il est possible de faire une estimation en utilisant le formulaire de 2021. Les augmentations des montants de crédits d’impôt et des seuils de revenus pour l’année 2022 signifient que l’utilisation du formulaire de 2021 entraînera probablement une légère surestimation de l’impôt à payer pour 2022.
Une fois que l’estimation de l’impôt à payer pour 2022 est calculée, le montant obtenu devrait être comparé au total des acomptes provisionnels déjà versés pendant l’année 2022 (vous pouvez obtenir ce total en appelant à la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC au 1-800-959-8281). Selon le montant obtenu, il pourrait être possible de réduire le montant de l’acompte provisionnel à payer le 15 décembre – et ainsi débloquer des fonds pour les dépenses inévitables des fêtes!
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour la plupart des gens au Canada, planifier fiscalement pour une année qui n’a même pas encore commencé peut sembler trop prématuré pour être envisagé. Cependant, la plupart des Canadiens commenceront à payer leurs impôts pour 2023 avec le premier chèque de paie qu’ils recevront en janvier 2023, dans moins de deux mois. Et bien sûr, comme l’inflation dépasse les 7 % et que les taux d’intérêt ont presque doublé au cours des huit derniers mois, la gestion des flux de trésorerie et l’optimisation du revenu net (après impôt) sont une priorité pour tout le monde en ce moment.
Pour la plupart des gens au Canada, planifier fiscalement pour une année qui n’a même pas encore commencé peut sembler trop prématuré pour être envisagé. Cependant, la plupart des Canadiens commenceront à payer leurs impôts pour 2023 avec le premier chèque de paie qu’ils recevront en janvier 2023, dans moins de deux mois. Et bien sûr, comme l’inflation dépasse les 7 % et que les taux d’intérêt ont presque doublé au cours des huit derniers mois, la gestion des flux de trésorerie et l’optimisation du revenu net (après impôt) sont une priorité pour tout le monde en ce moment.
Pour un grand nombre de Canadiens (certainement la grande majorité qui tire son revenu d’un emploi), l’impôt sur le revenu — tout comme d’autres retenues obligatoires comme les cotisations au Régime de pensions du Canada et les cotisations d’assurance-emploi — est payé périodiquement tout au long de l’année au moyen de retenues prélevées sur chaque chèque de paie reçu. Ces retenues sont ensuite remises à l’Agence du revenu du Canada (ARC) au nom du contribuable par son employeur.
Bien entendu, la situation de chaque contribuable est singulière, et l’employeur doit donc opérer selon des directives sur le montant à déduire et à verser au nom de chaque employé. Ces directives sont fournies par l’employé ou le contribuable sous forme de formulaires TD1 qui sont remplis et signés par chaque employé, parfois au début de chaque année, mais certainement au moment où l’emploi commence. En fait, chaque employé doit remplir deux formulaires TD1 – l’un aux fins de l’impôt fédéral et l’autre, de l’impôt provincial défini par la province de résidence du contribuable. Les formulaires TD1 fédéraux et provinciaux pour 2023 (qui n’ont pas encore été diffusés par l’ARC, mais qui, une fois publiés, seront disponibles sur le site Web de l’Agence à l’adresse suivante : Formulaires TD1 pour 2022 pour les paies reçues le 1er janvier 2022 ou après) énumèrent les crédits d’impôt prévus par la loi les plus courants remboursés aux contribuables, y compris le crédit personnel de base, le montant du crédit pour conjoint et le montant en raison de l’âge. L’ajout des montants demandés sur chaque formulaire produit le total des montants demandés (aux niveaux fédéral et provincial) que l’employeur utilise ensuite pour déterminer, selon les tableaux établis par l’ARC, le montant d’impôt sur le revenu qui devrait être déduit (ou retenu) de chacun des chèques de paie de l’employé, puis remis en son nom au gouvernement fédéral.
Bien que le formulaire TD1 rempli par l’employé au moment du début de son emploi reflète fidèlement les crédits que ce dernier peut réclamer à ce moment précis, les circonstances de la vie de chaque personne évoluent. Lorsqu’un bébé nait ou qu’un fils ou une fille entreprend des études postsecondaires, qu’une séparation ou un divorce survient, qu’un contribuable atteint l’âge de 65 ans ou qu’un parent âgé vient habiter avec ses enfants, le ou les contribuables concernés seront souvent admissibles à des crédits d’impôt qui n’étaient pas disponibles auparavant. De plus, comme l’employeur ne peut calculer les retenues à la source qu’en fonction des renseignements fournis par l’employé, ces nouvelles demandes de crédit ne seront pas reflétées dans les montants déduits à la source sur le chèque de paie de l’employé.
Dans ces conditions, il est bon que tous les employés passent en revue le formulaire TD1 avant le début de chaque année d’imposition et qu’ils apportent les changements nécessaires pour s’assurer qu’une demande de remboursement est présentée pour tous les montants de crédit qui leur sont actuellement accessibles. De cette façon, le montant d’impôt adéquatement sera retenu à la source tout au long de l’année.
De plus, il arrive souvent qu’un contribuable puisse profiter de déductions qui ne peuvent pas être inscrites sur le formulaire TD1 — des cotisations à un REER, des pensions alimentaires déductibles ou des frais de garde d’enfants, par exemple. Bien que de telles réclamations compliquent un peu les choses, il est tout de même possible de faire rajuster les retenues à la source pour refléter avec exactitude ces réclamations et le fardeau fiscal réduit de l’employé pour 2023. Pour ce faire, il faut remplir le formulaire T1213 – Demande de réduction des retenues d’impôt à la source (disponible sur le site Web de l’ARC à l’adresse suivante de l’Agence : T1213 Demande de réduction des retenues d’impôt à la source). L’ARC, une fois le formulaire rempli, vérifie que les demandes de remboursement sont exactes, puis remet à l’employeur une lettre d’autorisation l’autorisant à réduire le montant d’impôt à retenir de la rémunération de l’employé, ce qui augmente le revenu net de ce dernier.
Bien sûr, comme pour tout ce qui est bureaucratique, la réduction des retenues à la source en produisant un formulaire T1213 prend du temps. Bien qu’un formulaire T1213 puisse être produit auprès de l’ARC à tout moment de l’année, plus tôt la demande est faite, plus vite les retenues à la source pourront être rajustées, à compter de tous les chèques de paie subséquents. Le fait de fournir à un employeur un formulaire TD1 mis à jour pour 2023 le plus tôt possible, ainsi que le formulaire T1213 à l’ARC lorsque les circonstances le justifient, permettra de s’assurer que les retenues à la source effectuées à compter du 1er janvier 2023 refléteront fidèlement la situation actuelle de l’employé, et par conséquent, son obligation fiscale réelle pour l’année. Fournir ce document pourra aussi éventuellement fournir à l’employé un peu plus de liquidités pour couvrir ses dépenses quotidiennes.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La structure des modalités du travail à domicile pour les employés est en constante évolution depuis les trois dernières années. En 2020, presque tous les employés qui pouvaient travailler à partir de leur domicile étaient tenus de le faire, car la plupart des lieux de travail étaient fermés en raison des règles de confinement liées à la pandémie émises par la santé publique. À mesure que la pandémie s’est (modérément) atténuée en 2021, les employés ont pu recommencer, dans certains cas, à retourner travailler sur leur lieu de travail, à temps partiel ou plein. Cette tendance s’est maintenue en 2022, même si, dans la plupart des cas, les employés travaillent maintenant de la maison par entente avec leur employeur, plutôt qu’en raison des exigences des autorités sanitaires.
La structure des modalités du travail à domicile pour les employés est en constante évolution depuis les trois dernières années. En 2020, presque tous les employés qui pouvaient travailler à partir de leur domicile étaient tenus de le faire, car la plupart des lieux de travail étaient fermés en raison des règles de confinement liées à la pandémie émises par la santé publique. À mesure que la pandémie s’est (modérément) atténuée en 2021, les employés ont pu recommencer, dans certains cas, à retourner travailler sur leur lieu de travail, à temps partiel ou plein. Cette tendance s’est maintenue en 2022, même si, dans la plupart des cas, les employés travaillent maintenant de la maison par entente avec leur employeur, plutôt qu’en raison des exigences des autorités sanitaires.
Au fur et à mesure que la nécessité et la disponibilité du travail à domicile ont évolué au fil des trois dernières années, les règles fiscales en vertu desquelles les employés pouvaient demander une déduction pour les coûts liés au travail à domicile ont également changé. En vertu des règles fiscales en vigueur avant 2020, une telle déduction n’était offerte que lorsque les employés répondaient à un certain nombre de critères et pouvaient fournir aux autorités fiscales une comptabilité détaillée des dépenses admissibles engagées pour le bureau à domicile, ainsi qu’une attestation fournie par leur employeur précisant les modalités de leur entente de travail à domicile. Toutefois, en 2020, le gouvernement fédéral, reconnaissant que des millions de Canadiens feraient pour la première fois la demande pour la déduction pour frais de bureau à domicile, a simplifié les règles afin de permettre un processus de déduction uniforme pour l’ensemble des employés admissibles qui travaillaient à domicile en raison de la pandémie.
Les employés qui ont travaillé à domicile en 2022 peuvent toujours demander la déduction simplifiée. Toutefois, les critères d’admissibilité pour demander la déduction simplifiée (qui sont les mêmes qu’en 2020 et en 2021) pourraient être plus difficiles à respecter pour les employés en 2022, car les modalités de travail à domicile ont évolué.
La demande de déduction simplifiée pour les frais de bureau à domicile, inaugurée en 2020, permet aux employés de demander une déduction de 2 $ par jour pour chaque jour où l’employé a travaillé à domicile. Il n’est pas nécessaire de documenter les dépenses engagées ni de fournir une vérification de la part d’un employeur prouvant que l’employé était tenu de travailler à domicile. Toutefois, les critères suivants doivent être respectés afin que ce dernier soit admissible à la déduction simplifiée pour 2022 :
Un employé doit avoir travaillé de la maison pendant l’année en raison de la pandémie de COVID-19;
L’entente de travail à domicile doit avoir duré au moins quatre semaines consécutives, l’employé travaillant de la maison au moins 50 % du temps pendant ces quatre semaines consécutives.
Il se peut fort bien que de nombreux employés qui ont continué de travailler à domicile en 2022 pendant au moins une partie du temps ne soient pas en mesure de satisfaire les critères d’admissibilité pour demander la déduction simplifiée, parce que leurs modalités de travail tout au long de l’année les ont maintenus au bureau pendant plus de 50 % du temps (c.-à-d. trois jours par semaine au bureau, deux jours de travail à domicile), ou parce que toute période pendant laquelle ils ont travaillé plus de 50 % du temps à la maison n’a pas duré au moins quatre semaines consécutives. Dans de tels cas, l’employé doit déterminer s’il lui est possible de demander une déduction pour frais de bureau à domicile en utilisant la méthode détaillée, en place avant 2020 et toujours disponible pour 2022. De plus, même si les exigences en matière de tenue de dossiers pour demander une telle déduction selon la méthode détaillée seront plus onéreuses, l’utilisation de cette méthode détaillée peut souvent produire une demande de remboursement de dépenses plus importante et, par conséquent, un meilleur résultat fiscal pour le contribuable.
Pour demander une déduction pour les coûts liés à un espace de travail à domicile en utilisant la méthode détaillée, un employé doit remplir au moins une des conditions suivantes :
L’employé a travaillé de la maison en 2022 en raison de la pandémie (y compris les employés qui ont pu choisir et qui ont opté pour le travail à domicile); ou
L’employé était tenu par son employeur de travailler de la maison en 2022 (il peut s’agir simplement d’une entente verbale ou écrite entre l’employeur et l’employé).
De plus, il faut qu’au moins un des critères suivants soit satisfait pour que les frais liés au travail à domicile soient déduits selon la méthode détaillée :
L’espace de travail à domicile est l’endroit dans lequel la personne a principalement travaillé (plus de 50 % du temps) pendant une période d’au moins quatre semaines consécutives en 2022; ou
La personne utilise l’espace de travail uniquement pour y gagner son revenu d’emploi. Il ou elle doit également l’utiliser de façon régulière et continue pour rencontrer des clients ou d’autres personnes dans le cadre de ses fonctions.
Une fois ces critères de base respectés, il devient possible pour l’employé de déduire une vaste gamme de frais. Plus précisément, un employé salarié peut faire la demande et déduire la partie des coûts précisés qui se rapportent à son travail dans l’espace à la maison, comme le loyer, les coûts des services publics comme l’électricité, le chauffage, l’eau (ou la partie des frais de copropriété attribuable à ces coûts), les frais d’entretien de la maison et de réparations mineures, les frais d’accès à Internet (mais pas de connexion Internet).
Une fois le total des dépenses comptabilisé, le contribuable doit déterminer le pourcentage de ces dépenses qui peuvent être déduites en tant que dépenses de bureau à domicile; l’ARC fournit des renseignements détaillés sur son site Web concernant la façon dont une telle décision est prise. En général, l’employé détermine ce pourcentage en fonction de la superficie de l’espace de travail représenté en pourcentage de la superficie totale de la maison. Lorsque l’espace de travail n’est pas une pièce distincte, mais qu’il s’agit d’un espace partagé comme une salle à manger, l’employé doit également calculer le nombre d’heures pour lesquelles cet espace est consacré au travail à domicile. Des renseignements détaillés sur la façon de faire ces calculs (y compris un calculateur en ligne) se trouvent sur le site Web de l’ARC à l’adresse suivante : Dépenses de travail à domicile pour les employés — Déterminez votre utilisation de l’espace de travail.
Dans tous les cas, l’ARC peut demander au contribuable de fournir de la documentation à l’appui des demandes présentées au moyen de la méthode détaillée.
Il existe une seconde exigence pour les employés qui cherchent à déduire les coûts engagés relativement à un bureau à domicile en utilisant la méthode détaillée. Chaque employé peut se renseigner à ce sujet en cliquant sur l’un des liens suivants : T2200S Déclaration des conditions d’emploi liées au travail à domicile en raison de la COVID-19ouT2200 Déclaration des conditions de travail — Canada.ca. Dans ces formulaires, l’employeur doit certifier le travail à domicile et confirmer que l’employé est tenu de payer ses frais de bureau à domicile et qu’il n’est pas remboursé pour ces dépenses engagées. Lorsqu’un remboursement est prévu, l’employeur doit préciser le type de frais remboursés et le montant du remboursement. Et, bien sûr, l’employé ne peut demander une déduction pour les dépenses pour lesquelles il a reçu un remboursement.
Pour les nombreux contribuables qui ont demandé la déduction simplifiée pour frais de bureau à domicile en 2020 et en 2021, la période de production des déclarations pour 2022 pourrait être leur premier contact avec les règles et les exigences régissant les demandes de remboursement des frais de bureau à domicile au moyen de la méthode détaillée. Par conséquent, il leur serait souhaitable de planifier en amont, de manière à déterminer le type de demande de déduction (simplifiée ou détaillée) qu’ils pourraient être en mesure de faire pour 2022, et de veiller à ce que toute tenue de dossiers nécessaire à l’appui de cette déduction soit effectuée avant l’arrivée de la période de production des déclarations de revenus, dans quelques mois.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La majorité des Canadiens qui ne participent pas à un régime de pension agréé à prestations déterminées offert par leur employeur épargnent pour la retraite au moyen d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Pour ces Canadiens qui ont épargné pour la retraite dans un REER, l’année où ils atteignent 71 ans est un moment décisif. À la fin de cette année-là, tous les REER doivent être fermés et le titulaire du REER doit décider s’il transfère l’épargne accumulée dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), s’il achète une rente, ou s’il fait les deux. (Il est également possible de fermer le REER et de comptabiliser tous les montants du REER dans le revenu de l’année en question, mais cette façon de procéder est rarement recommandée d’un point de vue fiscal.)
La majorité des Canadiens qui ne participent pas à un régime de pension agréé à prestations déterminées offert par leur employeur épargnent pour la retraite au moyen d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Pour ces Canadiens qui ont épargné pour la retraite dans un REER, l’année où ils atteignent 71 ans est un moment décisif. À la fin de cette année-là, tous les REER doivent être fermés et le titulaire du REER doit décider s’il transfère l’épargne accumulée dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR), s’il achète une rente, ou s’il fait les deux. (Il est également possible de fermer le REER et de comptabiliser tous les montants du REER dans le revenu de l’année en question, mais cette façon de procéder est rarement recommandée d’un point de vue fiscal.)
La plupart des titulaires de REER choisissent de transférer les fonds détenus dans un REER à un FERR, et ce transfert peut être effectué sans payer d’impôt. De plus, le rendement d’investissement des fonds transférés au FERR peut continuer à s’accumuler à l’abri de l’impôt. Toutefois, le titulaire d’un FERR doit retirer un montant minimum chaque année (en fonction de son âge et du montant détenu dans le FERR au début de l’année), et ce montant retiré est imposé comme un revenu.
Lorsque le titulaire d’un REER choisit d’acheter une rente, il verse un montant forfaitaire déterminé à l’émetteur de la rente, généralement une compagnie d’assurance, et en échange, on lui garantit un revenu annuel d’un montant déterminé pour le reste de sa vie. Ce revenu est également imposable pour le titulaire de la rente.
Bien que les options disponibles (FERR et rente) présentent des avantages et des inconvénients, la principale considération sous-jacente est la même pour les deux, c’est-à-dire, générer un revenu suffisant pour jouir d’une retraite confortable, tout en s’assurant que l’épargne accumulée durera jusqu’à la fin de la vie. En d’autres mots, comment peut-on échapper à la perspective plutôt lugubre d’épuiser ses économies ou de trop dépenser au début de la retraite et de se retrouver avec un revenu insuffisant pour faire face à ses dépenses plus tard dans la vie? Bien entendu, il n’est pas possible de répondre de manière définitive à cette question puisqu’aucun d’entre nous ne sait ce que l’avenir nous réserve, tant sur le plan de la santé que de la longévité.
Généralement, les dépenses sont plus élevées au début de la retraite, alors que les retraités sont probablement en meilleure santé et plus actifs et que les plans de retraite peuvent inclure des voyages et d’autres loisirs et champs d’intérêt. Toutefois, si de telles activités et les coûts associés diminuent vraisemblablement à mesure que les retraités vieillissent, d’autres types de dépenses entrent en jeu – notamment les dépenses liées aux frais médicaux, aux services ménagers et personnels et, finalement, aux soins personnels et/ou médicaux dispensés dans une résidence. La perspective de ces coûts à venir peut dissuader les retraités de dépenser l’épargne accumulée (ou le revenu de la rente), de peur que ces fonds soient nécessaires pour payer lesdits soins plus tard.
Pour les retraités, les inquiétudes liées au fait d’atteindre un âge où un certain niveau de soins est attendu (soins qui devront être payés) sont tout à fait réelles. Selon les chiffres de Statistique Canada, le Canadien moyen qui a atteint l’âge de 75 ans a une espérance de vie de 12 ans additionnels. Et comme ce chiffre représente une moyenne, un nombre important de personnes de 75 ans peuvent s’attendre à vivre plus longtemps que cela. Toujours selon les chiffres de Statistique Canada, il y avait, en 2021, plus de 860 000 Canadiens âgés de 85 ans ou plus.
En tenant compte de toutes ces réalités démographiques et financières, le gouvernement fédéral a annoncé, en 2019, la disponibilité d’un nouveau type de rente : la rente viagère différée à un âge avancé. Comme pour toutes les rentes, l’émetteur de la rente accepte, en échange de la réception d’un montant forfaitaire déterminé, de verser au rentier un revenu annuel d’un montant déterminé. Toutefois, la différence réside dans le fait que la rente viagère différée à un âge avancé peut être retirée à tout moment et que les paiements qui en découlent peuvent être reportés jusqu’à la fin de l’année au cours de laquelle le rentier atteint 85 ans.
Par exemple, un retraité qui aura 71 ans en 2022 et qui a accumulé 500 000 $ en épargnes de retraite pourrait transférer 400 000 $ de son REER à un FERR, puis utiliser les 100 000 $ restants pour acheter une rente viagère différée à un âge avancé, dont les paiements commenceraient à l’âge de 85 ans. Le retraité est ainsi rassuré de savoir que les 400 000 $ détenus dans le FERR (plus tout montant supplémentaire provenant du rendement des investissements) n’ont pas à durer pendant le nombre inconnu d’années qu’il lui reste à vivre, mais plutôt pendant une période déterminée (dans le cas présent, 14 ans), après quoi les revenus provenant de la rente commenceront à être versés et viendront bonifier ou remplacer les revenus du FERR.
Un plafond est fixé pour le montant qui peut être utilisé pour acheter une rente viagère différée à un âge avancé. Ce plafond est de 25 % du montant détenu dans le REER ou dans le FERR d’un particulier, jusqu’à un maximum à vie de 160 000 $ (pour 2022). Dans l’exemple ci-dessus, le retraité qui a accumulé 500 000 $ d’épargne dans un REER utiliserait 20 % de ce montant (ou 100 000 $) pour acheter la rente et serait ainsi en deçà du plafond viager de 160 000 $.
Bien que la sécurité que procure une telle structure de revenu de retraite soit assurément appréciée par la plupart des retraités, les paiements différés d’une rente posent un souci évident : la possibilité que le rentier ne vive pas assez longtemps pour recevoir ces paiements et que les fonds dépensés pour acheter la rente viagère différée à un âge avancé soient réellement gaspillés. Il existe deux options pour répondre à cette préoccupation (légitime). Tout d’abord, une rente viagère différée à un âge avancé peut être structurée comme un contrat « réversible », en vertu duquel les paiements seront versés au rentier survivant (le plus souvent, le conjoint de l’acheteur de la rente) pour le reste de sa vie. Il est également possible de structurer la rente pour prévoir le versement d’un capital-décès à un ou à plusieurs bénéficiaires (par exemple, les enfants du rentier) au décès du rentier.
La certitude d’avoir un revenu pour ses vieux jours est un avantage majeur en lien avec l’achat d’une rente viagère différée à un âge avancé. Cependant, il y a un autre avantage : le report de revenus et d’impôts.
Comme nous l’avons indiqué ci-dessus, les particuliers qui détiennent des économies dans un REER doivent fermer ce REER avant la fin de l’année où ils atteignent 71 ans et, dans la plupart des cas, ces particuliers ouvrent un FERR et transfèrent les fonds détenus dans le REER à ce FERR. Une fois que les fonds sont détenus dans un FERR, un pourcentage déterminé de ces fonds doit être versé chaque année au titulaire du FERR. Tous ces retraits constituent un revenu imposable pour le titulaire du FERR et comptent comme un revenu qui détermine son admissibilité à certaines prestations et à certains crédits d’impôt, comme le crédit en raison de l’âge, les prestations de la Sécurité de la vieillesse et le crédit d’impôt pour la TPS/TVH. Même si le titulaire du FERR n’a pas réellement besoin du montant total qui doit être retiré, il est impossible de retirer un montant inférieur et tous les fonds retirés sont traités comme un revenu imposable qui détermine l’admissibilité aux crédits d’impôt et aux prestations, et ce, sans exception.
Lorsque le titulaire d’un FERR achète une rente viagère différée à un âge avancé, le montant utilisé pour l’achat n’est plus compris dans le solde total à partir duquel le pourcentage de retrait obligatoire du FERR est calculé. Dans l’exemple ci-dessus, si le détenteur du FERR a utilisé 100 000 $ de son épargne-retraite pour acheter la rente viagère différée à un âge avancé, le montant du retrait annuel du FERR sera calculé comme un pourcentage des 400 000 $ restants et non des 500 000 $ détenus dans le FERR avant l’achat de la rente. Le revenu du titulaire du FERR et l’impôt à payer seront donc moins élevés, et la perte de l’admissibilité partielle ou totale aux crédits d’impôt et aux prestations sera moins probable.
Comme pour la plupart des rentes, les conditions d’une rente viagère différée à un âge avancé (montant de l’achat, rente simple ou rente conjointe réversible, existence d’un capital-décès, âge du début du versement du revenu) sont laissées à la discrétion de l’acheteur et de l’émetteur de la rente, pour autant que les règles fiscales de base régissant ces régimes soient respectées. Les circonstances financières, médicales et fiscales de chacun sont différentes et, comme c’est le cas pour tout régime de revenu de retraite, ces circonstances particulières détermineront les décisions à prendre quant à la meilleure structure de revenu de retraite pour le particulier en question. L’achat d’une rente viagère différée à un âge avancé peut être la bonne solution pour certains retraités, mais pas pour d’autres – cependant, le fait que cette option soit offerte à tous permet de planifier le revenu de retraite avec plus de souplesse.
De plus amples renseignements sur les rentes viagères différées à un âge avancé sont disponibles sur le site Internet du gouvernement fédéral en cliquant sur le lien suivant : Rentes viagères différées à un âge avancé (budget.gc.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que l’état actuel du système de santé canadien soit problématique, les Canadiens ont néanmoins la chance d’avoir un système de soins de santé public dans lequel la plupart des dépenses médicales importantes sont couvertes par les régimes provinciaux de soins de santé. Toutefois, un nombre important (et croissant) de frais médicaux et paramédicaux, y compris les soins dentaires, les médicaments sur ordonnance, la physiothérapie, les déplacements en ambulance et bien d’autres, doivent être payés par les particuliers. Dans certains cas, de tels frais sont couverts par une assurance privée, normalement offerte par un employeur, mais ce n’est pas tout le monde qui bénéficie d’une telle couverture. Les particuliers qui sont des travailleurs autonomes, ceux qui travaillent à forfait ou ceux dont le revenu provient de plusieurs emplois à temps partiel n’ont généralement pas accès à une telle couverture d’assurance privée. Heureusement pour ces particuliers, notre système fiscal amortit le coup en offrant un crédit d’impôt pour les frais médicaux afin d’aider à compenser les frais médicaux et paramédicaux qui doivent être engagés.
Bien que l’état actuel du système de santé canadien soit problématique, les Canadiens ont néanmoins la chance d’avoir un système de soins de santé public dans lequel la plupart des dépenses médicales importantes sont couvertes par les régimes provinciaux de soins de santé. Toutefois, un nombre important (et croissant) de frais médicaux et paramédicaux, y compris les soins dentaires, les médicaments sur ordonnance, la physiothérapie, les déplacements en ambulance et bien d’autres, doivent être payés par les particuliers. Dans certains cas, de tels frais sont couverts par une assurance privée, normalement offerte par un employeur, mais ce n’est pas tout le monde qui bénéficie d’une telle couverture. Les particuliers qui sont des travailleurs autonomes, ceux qui travaillent à forfait ou ceux dont le revenu provient de plusieurs emplois à temps partiel n’ont généralement pas accès à une telle couverture d’assurance privée. Heureusement pour ces particuliers, notre système fiscal amortit le coup en offrant un crédit d’impôt pour les frais médicaux afin d’aider à compenser les frais médicaux et paramédicaux qui doivent être engagés.
La mauvaise nouvelle pour ces particuliers est que bien qu’un crédit d’impôt soit offert, calculer des dépenses et, surtout, déterminer quand le crédit doit être demandé, peut être déroutant. En outre, la détermination des dépenses qui donnent droit au crédit et de celles qui n’y donnent pas droit n’est pas nécessairement intuitive, pas plus que la détermination du moment où il est nécessaire d’obtenir une autorisation d’un professionnel de la santé afin de s’assurer que la dépense envisagée donnera droit au crédit. Par exemple, afin de pouvoir demander le crédit d’impôt pour les frais médicaux engagés pour l’achat d’un déambulateur, le particulier devra obtenir une ordonnance pour ce déambulateur d’un médecin. Lorsque les frais sont engagés pour l’achat d’un fauteuil roulant, ces frais sont admissibles au crédit d’impôt pour frais médicaux sans qu’une ordonnance soit requise.
La règle de base veut que le montant le moins élevé des montants suivants liés aux frais médicaux admissibles (une longue liste de ces frais se trouve sur le site Internet de l’Agence du revenu du Canada : Lignes 33099 et 33199 – Frais médicaux admissibles que vous pouvez demander dans votre déclaration de revenus [canada.ca]), soit plus de 3 % du revenu net du contribuable ou 2 479 $, puisse être demandé aux fins du crédit d’impôt pour frais médicaux sur la déclaration du contribuable pour 2022.
En pratique, la règle pour l’année 2022 veut que les contribuables dont le revenu net est inférieur à 82 635 $ aient le droit de réclamer des frais médicaux qui sont supérieurs à 3 % de leur revenu net pour l’année. Ceux dont le revenu est égal ou supérieur à 82 635 $ ne pourront réclamer que les frais admissibles qui dépassent le seuil de 2 479 $.
L’autre facette du crédit d’impôt pour frais médicaux pouvant prêter à confusion est qu’il est possible de réclamer des frais médicaux qui ont été engagés avant l’année d’imposition en cours, mais qui n’ont pas été réclamés dans la déclaration de l’année où les dépenses ont été engagées. La règle actuelle veut que le contribuable puisse demander le remboursement des frais médicaux admissibles engagés au cours de toute période de 12 mois se terminant pendant l’année d’imposition en cours, ce qui signifie que celui-ci doit déterminer quelle période de 12 mois se terminant en 2022 produira le montant le plus élevé donnant droit au crédit. Cette détermination dépendra évidemment de la date à laquelle les frais médicaux ont été engagés, de sorte qu’il n’y a malheureusement pas de règle empirique universelle à appliquer.
Les frais médicaux engagés par les membres de la famille, soit le contribuable, son conjoint, les enfants nés en 2005 ou après, et certains autres parents à charge, peuvent être additionnés et réclamés par un seul membre de la famille. Dans la plupart des cas, afin de maximiser le montant déductible, il est préférable de faire cette demande sur la déclaration de revenus du conjoint ayant le revenu le moins élevé lorsque ce dernier a de l’impôt à payer pour l’année.
À l’approche de la fin de l’année civile, il est bon d’additionner les frais médicaux engagés en 2022 et ceux payés en 2021 qui n’ont pas été réclamés dans la déclaration de 2021. Une fois ces totaux connus, il sera plus facile de déterminer s’il faut faire une demande pour 2022 ou attendre et réclamer les dépenses de 2022 dans la déclaration de 2023. Et, si l’on décide de faire une demande pour 2022, connaître les frais médicaux qui ont été payés et à quel moment permettra au contribuable de déterminer la période optimale de 12 mois pour cette demande.
Enfin, il est bon d’examiner le calendrier des frais médicaux qui devront être payés au début de 2023. S’il s’agit de dépenses importantes (par exemple, un médicament particulièrement coûteux qui doit être pris de manière continue ou des soins dentaires onéreux), il peut être judicieux, dans la mesure du possible, d’accélérer le paiement de ces dépenses en novembre et en décembre 2022 afin de les inclure dans les totaux de 2022 et de les réclamer dans la déclaration de 2022.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
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Le fait que le Canada soit au beau milieu d’une crise du logement n’a rien de nouveau. Qu’il s’agisse d’avoir de la difficulté à trouver un appartement abordable ou à réunir suffisamment d’argent pour une mise de fonds, ou de faire face à la hausse constante des taux d’intérêt et des versements hypothécaires, la disponibilité et l’abordabilité des logements sont une préoccupation pour les Canadiens de tous les groupes d’âge.
Le fait que le Canada soit au beau milieu d’une crise du logement n’a rien de nouveau. Qu’il s’agisse d’avoir de la difficulté à trouver un appartement abordable ou à réunir suffisamment d’argent pour une mise de fonds, ou de faire face à la hausse constante des taux d’intérêt et des versements hypothécaires, la disponibilité et l’abordabilité des logements sont une préoccupation pour les Canadiens de tous les groupes d’âge.
Cette réalité a amené le gouvernement fédéral à proposer un certain nombre de mesures pour répondre aux besoins des Canadiens en matière de logement. L’une de ces mesures, le crédit d’impôt multigénérationnel pour la rénovation domiciliaire, entrera en vigueur en 2023.
Comme son nom l’indique, le crédit d’impôt multigénérationnel pour la rénovation domiciliaire aidera, par l’entremise du régime fiscal, les personnes âgées (de plus de 65 ans) ou les adultes handicapés qui vivent avec leur famille à assumer les coûts liés à la création d’un espace de logement supplémentaire, tout en profitant de leur propre espace de vie.
Prenons l’exemple d’un couple à la fin de la cinquantaine dont les enfants ont tous quitté la maison familiale pour vivre seuls, et qui habite maintenant une maison trop grande pour eux deux. De nombreux Canadiens de cette « génération sandwich » ont aussi des parents octogénaires qui ne veulent pas (ou n’ont pas besoin) d’emménager dans un centre pour personnes en perte d’autonomie, mais qui pourraient tout de même bénéficier de la présence de membres de leur famille habitant à proximité pour les aider à vivre de façon indépendante au quotidien. Le nouveau programme de crédit d’impôt permet à ce couple dont les parents ont quitté la maison de rester dans la maison familiale et de la rénover afin d’offrir un logement à tous les membres de la famille, et ce, grâce à une aide fiscale.
De même, les parents d’enfants adultes handicapés qui ne sont pas en mesure de vivre de façon complètement autonome ont souvent beaucoup de difficulté à trouver des établissements résidentiels appropriés (et abordables) où ces enfants adultes peuvent vivre. Dans de tels cas, le fait de pouvoir fournir un espace de vie autonome aux enfants adultes handicapés dans leur foyer actuel, tout en étant en mesure de fournir le degré de supervision nécessaire, constituerait une option supplémentaire pour ces familles.
L’expression qui vient habituellement à l’esprit lorsque l’on décrit de telles conditions de vie est celle de « pavillon-jardin », une maisonnette distincte installée sur le même terrain que la résidence principale. Bien que ce soit certainement une option possible dans le cadre de ce programme, ce n’est pas la seule. Le nouveau crédit d’impôt sera offert pour les « rénovations, modifications ou ajouts » à un logement existant qui entraînent la création d’une « unité de logement secondaire » pour les personnes âgées ou les parents handicapés. La seule exigence est que le nouveau logement utilisé par le membre de la famille admissible soit autonome, doté d’une entrée privée, d’une cuisine, d’une salle de bains et d’une aire de repos. Donc, les rénovations admissibles au nouveau crédit comprendraient un logement distinct, plus petit, situé sur la même propriété, un ajout à la maison existante, ou simplement des rénovations apportées à la maison existante sans en changer la taille. Tant que l’exigence d’être un logement autonome doté d’une entrée, d’une cuisine, d’une salle de bain et d’une aire de repos distinctes est respectée, la configuration de l’espace rénové ou nouvellement construit relève entièrement des personnes qui effectuent la rénovation ou la construction.
Peu importe la manière dont ces changements se présentent, il est évident que le coût de ces rénovations ou de ces travaux de construction sera considérable. Par conséquent, le crédit d’impôt remboursable qui peut être demandé dans le cadre du nouveau programme correspondra à 15 % des dépenses admissibles de rénovation ou de construction engagées, jusqu’à concurrence de 50 000 $. Autrement dit, un crédit d’impôt remboursable de 7 500 $ peut être demandé lorsque 50 000 $ ou plus de dépenses admissibles sont engagées. Lorsque les dépenses engagées sont inférieures à ce montant, le crédit d’impôt remboursable pouvant être réclamé sera équivalent à 15 % des dépenses réelles engagées. Peu importe le montant, toutes les demandes de remboursement de dépenses doivent être accompagnées de reçus.
L’éventail des dépenses admissibles à ce crédit est vaste et comprend le coût de la main-d’œuvre et des services professionnels, des matériaux de construction, des accessoires fixes, de la location de matériel et des permis. Les coûts engagés pour l’ameublement ou l’électroménager des nouveaux locaux ne sont pas admissibles au crédit, pas plus que les coûts (c.-à-d. les frais d’intérêt) du financement de la rénovation ou de la nouvelle construction.
Le nouveau crédit sera offert pour 2023 et les années d’imposition suivantes, de sorte que seuls les travaux exécutés et payés ou les biens acquis après la fin de 2022 seront admissibles au crédit. Une rénovation ou une construction admissible est considérée comme terminée lorsque les travaux passent l’inspection finale, et le crédit d’impôt est ensuite demandé pour l’année d’imposition au cours de laquelle le projet est terminé.
Les renseignements ci-dessus décrivent le cadre général du nouveau programme de crédit d’impôt; comme pour tous ces programmes, des exigences détaillées existent, qui doivent être respectées. Ces détails se retrouvent dans l’annonce budgétaire du crédit d’impôt pour la rénovation d’habitations multigénérationnelles, qui est disponible sur le site Web du ministère des Finances Canada à l’adresse suivante : Mesures fiscales : Renseignements supplémentaires. Récemment, le gouvernement fédéral a également mené un processus de consultation sur ce crédit et d’autres mesures du budget de 2022, lequel a pris fin le 30 septembre 2022. Toute modification des modalités du programme découlant de ce processus de consultation devrait être affichée sur le site Web du ministère des Finances Canada avant la date de mise en œuvre du programme, soit le 1er janvier 2023.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le régime fiscal canadien est un « système basé sur le principe d’autocotisation » qui repose largement sur la collaboration volontaire des contribuables. Il est attendu des Canadiens (dans la plupart des cas, il s’agit en fait d’une obligation) qu’ils remplissent et produisent une déclaration de revenus chaque printemps, qu’ils déclarent les revenus provenant de toutes les sources, qu’ils calculent le montant d’impôt à payer et qu’ils remettent ce montant au gouvernement fédéral à une date précise. Et, bien que le taux de conformité chez les contribuables canadiens soit très élevé — plus de 30 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2021 ont été produites auprès de l’Agence du revenu du Canada entre le début de février et la mi-septembre 2022 — inévitablement, certaines personnes ne produisent pas leur déclaration ou ne la paient pas à temps.
Le régime fiscal canadien est un « système basé sur le principe d’autocotisation » qui repose largement sur la collaboration volontaire des contribuables. Il est attendu des Canadiens (dans la plupart des cas, il s’agit en fait d’une obligation) qu’ils remplissent et produisent une déclaration de revenus chaque printemps, qu’ils déclarent les revenus provenant de toutes les sources, qu’ils calculent le montant d’impôt à payer et qu’ils remettent ce montant au gouvernement fédéral à une date précise. Et, bien que le taux de conformité chez les contribuables canadiens soit très élevé — plus de 30 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2021 ont été produites auprès de l’Agence du revenu du Canada entre le début de février et la mi-septembre 2022 — inévitablement, certaines personnes ne produisent pas leur déclaration ou ne la paient pas à temps.
Plusieurs raisons expliquent pourquoi certains Canadiens ne produisent pas leur déclaration de revenus ou ne paient pas leurs impôts en temps opportun, et presque toutes celles-ci tirent leur origine d’un manque de compréhension du fonctionnement de notre régime fiscal ou de croyances en des renseignements erronés au sujet de ce système. De plus, chaque année, quelques Canadiens produisent des déclarations dans lesquelles des montants de revenu sont sous-déclarés ou des déductions ou des crédits auxquels ce contribuable n’a pas droit sont réclamés.
Bien que le pourcentage global de contribuables qui ne produisent pas leur déclaration ou qui ne paient pas à temps, ou qui produisent des déclarations qui ne sont pas exactes, ne soit pas élevé, le nombre de ces déclarations reste élevé lorsqu’on les mesure en valeur absolue. Et bien que chaque cas de non-conformité représente une perte de revenu pour le gouvernement canadien, les ressources nécessaires pour retracer chaque cas d’inobservation ne sont tout simplement pas disponibles, d’autant plus que dans de nombreux cas, le montant récupéré peut être inférieur aux coûts qui doivent être engagés pour recouvrer ce montant.
Compte tenu de cela, l’Agence du revenu du Canada a mis en place il y a plusieurs années le Programme des divulgations volontaires, ou PDV, pour encourager les contribuables contrevenants à se manifester et à redresser leur situation fiscale. L’incitation à agir ainsi provient du fait que, dans la plupart des cas, bien que les contribuables qui participent au PDV doivent payer les montants d’impôt dus (ainsi que les intérêts associées), ils évitent tout de même les pénalités qui seraient normalement imposées, tout comme le risque de poursuites criminelles. Et, dans certaines circonstances, les versements d’intérêts exigés peuvent aussi être réduits.
Pour être admissible à un allègement dans le cadre du PDV, une demande présentée relativement à l’inobservation des obligations de production et de paiement de l’impôt sur le revenu doit :
Être volontaire (c’est-à-dire qu’elle est faite avant que le contribuable ne prenne connaissance de toute mesure d’observation ou d’application de la loi prise par l’ARC);
Être complète;
Supposer l’application réelle ou éventuelle d’une pénalité;
Comprendre des renseignements qui sont en retard d’au moins un an;
Inclure le paiement du montant estimatif de l’impôt à payer.
Le PDV comprend deux « avenues » distinctes concernant la communication de l’information relative à l’impôt sur le revenu : le programme limité et le programme général. Le type et l’étendue du répit offert dépendent de la voie à laquelle une demande particulière est attribuée.
Bien que l’Agence du revenu du Canada détermine ultimement si une demande doit être traitée en vertu du programme limité ou du programme général au cas par cas, des lignes directrices sont en place. L’intention de l’ARC est de restreindre le programme limité, plus sévère, aux cas dans lesquels les demandes font état d’un cas d’inobservation qui semble comprendre une conduite intentionnelle (par opposition à une conduite involontaire) de la part du contribuable. Pour déterminer la voie à suivre appropriée pour une divulgation, l’ARC tiendra compte des facteurs suivants :
Les montants concernés;
Le nombre d’années d’inobservation;
Le niveau d’expertise du contribuable;
La rapidité avec laquelle le contribuable a agi pour corriger son inobservation après en avoir pris connaissance;
S’il y a eu omission volontaire ou délibérée, ou de la négligence de la part du contribuable;
Si la divulgation a eu lieu après que le ou la contribuable a pris connaissance d’un énoncé officiel de l’ARC concernant son objectif précis d’observation.
Les personnes dont la demande est acceptée dans le cadre du programme limité ne feront pas l’objet de poursuites criminelles et seront exemptées des pénalités plus sévères qui s’appliquent habituellement en cas de faute lourde de la part du contribuable. Des intérêts sur les soldes d’impôt impayés seront toutefois exigibles et d’autres pénalités seront imposées.
Les contribuables dont la conduite ne les renvoie pas au programme limité seront plutôt pris en considération dans le cadre du programme général. Dans le cadre de ce programme, aucune peine ne sera imposée et aucune poursuite criminelle ne sera intentée. De plus, l’ARC accordera un allègement partiel des intérêts, en particulier pour les années précédant les trois dernières années d’inobservation, c’est-à-dire les années précédant les trois dernières années de production de déclarations ou de correction. Par exemple, un contribuable qui présente une demande au PDV en 2022 relativement à son défaut de produire des déclarations pour les années d’imposition 2016 à 2020 peut bénéficier d’un allègement des intérêts sur l’impôt dû pour les années d’imposition 2016, 2017 et 2018. Cet allègement correspond généralement à 50 % des intérêts dus — autrement dit, le contribuable ne sera tenu de payer que la moitié des frais d’intérêt qui seraient autrement perçus pour ces années. Aucun allègement des intérêts ne sera toutefois accordé sur les montants d’impôt dus pour les années d’imposition 2019 et 2020. Étant donné que les frais d’intérêt perçus par l’ARC sont, en vertu de la loi, plus élevés que les taux commerciaux actuels (par exemple, le taux perçu pour le quatrième trimestre de 2022 est de 7 %) et que les intérêts sont composés quotidiennement, le montant des intérêts étant radié, même en partie, peut faire une différence importante sur la facture fiscale globale du contribuable.
Pour bénéficier du PDV, les contribuables doivent d’abord présenter une demande au programme. Cette demande doit comprendre le paiement de l’impôt estimatif à payer, comme condition de participation au PDV. Lorsqu’un contribuable est financièrement incapable d’effectuer ce paiement d’impôt, il peut demander à l’ARC d’envisager une entente de paiement.
La décision de présenter une demande relative au PDV et de « dire la vérité » au sujet de toutes les transgressions fiscales antérieures est une chose que la plupart des contribuables aborderont probablement avec beaucoup d’inquiétude. Ceux qui ne savent pas s’ils veulent aller de l’avant avec une demande de PDV ont la possibilité d’utiliser le « service de discussion préalable à la divulgation » de l’ARC. Comme le nom l’indique, ce service permet aux contribuables, ou à leurs représentants, de participer à des discussions préliminaires avec un fonctionnaire de l’ARC, de façon anonyme, afin d’obtenir des renseignements sur le programme des divulgations volontaires, le processus en cause et l’allègement possible.
Les contribuables qui décident de présenter une demande peuvent remplir le formulaire RC199, Demande au titre du Programme des divulgations volontaires, qui se trouve sur le site Web de l’ARC à l’adresse suivante : RC199 Demande relative au Programme des divulgations volontaires (PDV). Une fois la demande reçue, l’ARC vérifiera que le demandeur est admissible et que tous les renseignements, documents et paiements requis ont été envoyés. La prochaine étape consiste pour l’ARC à évaluer la demande afin de s’assurer que les critères de participation au PDV sont satisfaits et, le cas échéant, de déterminer le programme (limité ou général) auquel la demande devrait être attribuée et l’année d’imposition pour laquelle l’allègement est envisagé. Si la décision est que la demande n’est pas admissible au PDV, le contribuable sera également avisé par écrit, avec les motifs, de la décision de l’ARC de refuser la demande. Les contribuables peuvent également vérifier l’état de leur demande en communiquant avec la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers, au numéro 1-800-959-7383.
Enfin, les contribuables devraient reconnaître que le PDV ne peut pas être utilisé comme une sorte de « laissez-passer pour sortir de prison » en ce qui concerne les manquements répétés aux obligations de produire une déclaration de revenus et en matière de versements. Le site Web de l’ARC indique clairement que l’Agence s’attend à ce que les contribuables qui ont bénéficié du PDV respectent leurs obligations fiscales par la suite, et qu’un deuxième examen sera effectué pour le même contribuable seulement lors de situations inhabituelles où les circonstances échappent au contrôle du contribuable.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des Canadiens et Canadiennes savent que la date limite pour les cotisations au régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est 60 jours après la fin de l’année civile, soit vers la fin du mois de février. Toutefois, dans certaines circonstances, les cotisations au REER doivent (ou devraient) être effectuées au plus tard le 31 décembre afin d’obtenir les résultats fiscaux escomptés.
La plupart des Canadiens et Canadiennes savent que la date limite pour les cotisations au régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est 60 jours après la fin de l’année civile, soit vers la fin du mois de février. Toutefois, dans certaines circonstances, les cotisations au REER doivent (ou devraient) être effectuées au plus tard le 31 décembre afin d’obtenir les résultats fiscaux escomptés.
De même, la plupart des Canadiens qui ont ouvert un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) savent qu’ils doivent retirer un montant déterminé de ce FERR chaque année, le pourcentage du montant du retrait étant établi en fonction de l’âge du détenteur du FERR, mais peu savent quand et comment ce retrait obligatoire est calculé.
Les règlements qui régissent les CELI sont plus souples, mais il demeure néanmoins que l’on peut bénéficier de certains avantages (et éviter les désavantages) en planifiant à quel moment retirer des fonds du CELI ou recommencer à y verser des cotisations, selon la date de fin d’année civile.
En d’autres mots, bien que les règles de base à l’égard des cotisations et des retraits à l’égard de ces plans de retraite soient relativement simples, il est cependant avantageux de considérer les règles détaillées attentivement – ainsi que quelques exceptions à ces règles.
Ce qui suit est un résumé des points à considérer avant la fin de l’année civile 2022 par les Canadiens qui ont un REER, un FERR et/ou un CELI, ou même les trois.
Le moment de cotiser à un REER
Lorsque vous cotisez au REER d’un conjoint
En vertu des règles fiscales canadiennes, un contribuable peut cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) au nom de son conjoint et demander une déduction pour la cotisation dans sa propre déclaration. Lorsque les fonds sont retirés par le conjoint, les montants sont imposés comme s’il s’agissait du revenu du conjoint, à un taux d’imposition (vraisemblablement) réduit. Cependant, on peut seulement profiter de l’avantage de faire imposer les retraits au nom du conjoint lorsque les retraits sont effectués au plus tôt à la fin de la deuxième année civile suivant l’année durant laquelle la cotisation est faite. Par conséquent, lorsqu’une cotisation au REER du conjoint est faite en décembre 2022, le cotisant peut demander une déduction pour cette cotisation dans sa déclaration de 2022. Le conjoint peut par la suite retirer ce montant dès le 1er janvier 2025 et se le faire imposer. Si la cotisation n’est pas faite avant janvier ou février 2023, le cotisant peut quand même demander une déduction pour cette cotisation dans la déclaration de 2022, mais le montant du retrait ne pourra pas être imposé au nom du conjoint avant le 1er janvier 2026. Il s’agit d’un élément important pour les couples approchant la retraite qui pourraient planifier de retirer des fonds dans un avenir relativement rapproché. Même si ce n’est pas le cas, effectuer la cotisation avant la fin de l’année civile assurera une flexibilité maximale dans le cas où il y aurait un besoin imprévu de retirer des fonds.
Lorsque vous atteignez l’âge de 71 ans en 2022
Tout Canadien qui possède un REER doit liquider ce régime avant la fin de l’année durant laquelle il atteint l’âge de 71 ans, normalement en convertissant le REER en fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) ou en achetant une rente. Une personne qui atteint l’âge de 71 ans pendant l’année peut faire une dernière cotisation à son REER pour l’année, en supposant qu’il dispose de suffisamment de droits de cotisation. Cependant, dans de tels cas, la période de 60 jours pour les cotisations après le 31 décembre n’est pas offerte. Toute cotisation à un REER par une personne qui atteint l’âge de 71 ans dans l’année doit être faite au plus tard le 31 décembre de cette même année. Une fois ce délai passé, il n’est plus possible de faire de cotisation à un REER.
Retraits d’un FERR pour 2022
Selon la législation canadienne, quiconque détient un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) est tenu de faire un retrait minimal dans celui-ci chaque année. Le montant du retrait est calculé comme un pourcentage déterminé du solde du FERR au début de l’année civile, ce pourcentage étant basé sur l’âge du titulaire du FERR à ce moment-là.
Au cours du deuxième trimestre de 2022, la Bourse de Toronto a subi une importante perte de valeur – une chute de 13,9 %. Étant donné que le montant des retraits du FERR est basé sur la valeur du FERR au début de l’année civile, bon nombre de détenteurs de FERR ont été malheureusement confrontés à la perspective de devoir effectuer des retraits d’un portefeuille dont la valeur avait chuté depuis le début 2022. Bien qu’il n’y ait aucun moyen d’éviter l’obligation de retirer un montant minimum de son FERR et de payer de l’impôt sur le montant retiré, les contribuables qui n’ont pas un besoin immédiat de ces fonds peuvent envisager de verser ces montants dans un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Dans ce cas, les fonds peuvent être investis et continuer à croître, et ni la cotisation initiale ni les gains d’investissement ne seront imposables lorsque les fonds seront retirés du CELI.
Planifier les retraits d’un CELI et les cotisations à un CELI
Tous les Canadiens âgés de 18 ans ou plus peuvent faire une cotisation annuelle à un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). La cotisation maximale pour 2022 est de 6 000 $. De plus, si un montant auparavant cotisé est retiré du régime, ce montant retiré peut être recotisé, mais pas avant l’année suivant l’année du retrait.
Par conséquent, lorsqu’un retrait d’un CELI est prévu (ou qu’un tel retrait doit être effectué) au cours des prochains mois, il est logique d’effectuer ce retrait avant la fin de l’année civile. Un contribuable qui retire des fonds de son CELI avant le 31 décembre 2022 verra ce retrait additionné à sa limite de cotisation pour 2023, ce qui veut dire que ce montant peut être recotisé, si ses finances le permettent, dès le 1er janvier 2023. Si ce contribuable attend jusqu’en janvier 2023 pour effectuer ce retrait, il ne pourra pas recotiser les fonds retirés avant 2024.
L’approche de la fin de l’année civile ne pousse généralement pas les Canadiens à réfléchir aux détails des cotisations à un REER ou des retraits d’un CELI ou d’un FERR. Les dates limites pour accomplir de telles actions sont toutefois immuables et prendre le temps d’effectuer les étapes nécessaires maintenant vous procurera une tranquillité d’esprit à l’approche de l’échéance du 31 décembre.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Depuis le début 2022, les finances des ménages canadiens ont été frappées par ce que Statistique Canada a appelé un « trio de conditions difficiles du marché », ce qui a mis à rude épreuve les efforts des Canadiens pour maintenir leur stabilité financière au cours du deuxième trimestre (1er avril au 30 juin) de cette année.
Depuis le début 2022, les finances des ménages canadiens ont été frappées par ce que Statistique Canada a appelé un « trio de conditions difficiles du marché », ce qui a mis à rude épreuve les efforts des Canadiens pour maintenir leur stabilité financière au cours du deuxième trimestre (1er avril au 30 juin) de cette année.
La Bourse de Toronto, qui avait progressé sans cesse au cours des deux dernières années, a chuté de 13,8 % au cours du deuxième trimestre de 2022. Inversement, les taux d’intérêt ont considérablement augmenté cette année, tout comme le taux d’inflation. Au début du mois de mars 2022, le taux d’escompte (dont découlent tous les autres taux d’intérêt commerciaux) était de 0,50 %. En date du 30 juin 2022, ce taux d’escompte avait augmenté de 1,25 %, passant de 0,50 % à 1,75 %. L’inflation a évolué de la même manière, les augmentations d’une année à l’autre de l’Indice global des prix à la consommation atteignant 6,8 %, 7,7 % et 8,1 % en avril, mai et juin 2022 respectivement. Plus problématique encore, au cours de chacun de ces mois, l’augmentation des coûts liés à de nombreux postes de dépenses non discrétionnaires – en particulier les denrées alimentaires – a été nettement supérieure au taux d’inflation global.
Compte tenu de l’effet combiné de chacun de ces changements, il est clair que les ménages canadiens subissent une pression financière importante. Pour de nombreux Canadiens, l’augmentation du coût de la vie a eu un impact négatif sur leur revenu disponible, et ceux-ci ont dû faire face simultanément à une augmentation des coûts liés au paiement minimum de leurs dettes. L’ampleur de cette pression financière et les mesures prises par les ménages canadiens pour l’affronter ressortent clairement d’une récente série de rapports sur l’état actuel des finances des ménages canadiens. Deux de ces rapports ont été publiés par les principales agences de notation – Equifax Canada et TransUnion – tandis que le troisième était un rapport de Statistique Canada sur l’état des finances des ménages canadiens.
Bien que les rapports proviennent de sources distinctes, ils racontent tous la même histoire, que l’on peut résumer par un titre compris dans le rapport de Statistique Canada : Les emprunts de ménages atteignent un rythme quasi-record. Une des mesures utilisées par Statistique Canada pour évaluer la dette des ménages est le ratio de cette dette en pourcentage du revenu disponible des ménages. Au deuxième trimestre de 2022, ce chiffre était de 182 % – en d’autres mots, les ménages canadiens devaient, en moyenne, 182 $ pour chaque 100 $ de revenu disponible.
Les montants réels de la dette à l’origine de ce pourcentage sont indiqués dans les rapports d’Equifax et de TransUnion. Les dettes à la consommation peuvent être divisées en plusieurs catégories, y compris les cartes de crédit, les prêts personnels, les marges de crédit et les prêts hypothécaires. Le rapport de TransUnion a comparé les soldes moyens dans chacune de ces catégories entre le deuxième trimestre de 2021 et le deuxième trimestre de 2022. Dans toutes les catégories, les soldes individuels moyens étaient plus élevés en 2022 : plus précisément, les soldes des prêts hypothécaires avaient augmenté de 9,5 % (pour atteindre 333 788 $), les soldes des cartes de crédit avaient augmenté de 10,9 % (pour atteindre 3 825 $) et les soldes dus sur les prêts personnels avaient augmenté de 20,3 %. Au deuxième trimestre de 2022, le montant moyen dû par consommateur dans la catégorie des prêts personnels (qui ne comprend pas les prêts automobiles ou les marges de crédit) était de 56 723 $.
De manière significative, l’augmentation des niveaux de dépenses et d’endettement ressort également lorsqu’on compare le premier et le deuxième trimestre de 2022. Selon le rapport d’Equifax, les soldes de cartes de crédit ont augmenté de 6,4 % au cours de la période d’avril à juin, et ce, comparativement aux trois premiers mois de 2022.
Compte tenu de tous ces chiffres, il semble que les ménages canadiens aient de plus en plus recours au crédit – que ce soit par une utilisation accrue des cartes de crédit ou par l’obtention de prêts personnels – pour faire face à l’augmentation des coûts de la vie de tous les jours. Et même si ces augmentations (du taux d’inflation et des taux d’intérêt) n’ont vraiment commencé à se faire sentir qu’au cours des six derniers mois environ, les effets de l’augmentation des niveaux d’endettement se manifestent déjà. Toujours selon le rapport d’Equifax, l’insolvabilité des consommateurs a augmenté au cours du deuxième trimestre pour atteindre les niveaux les plus élevés depuis le début de la pandémie. De nombreux particuliers qui ne peuvent plus gérer leurs dettes finissent par faire ce que l’on appelle une proposition de consommateur, dans laquelle on demande aux créanciers d’accepter un paiement inférieur au montant total des dettes dans le but de permettre au débiteur de se libérer de ses obligations. Au cours du deuxième trimestre de 2022, le nombre de ces propositions de consommateur, par rapport à la même période en 2021, a augmenté d’un peu moins de 21 %.
Bien que tous ces chiffres révèlent le stress financier que ressentent la plupart des ménages canadiens, le chiffre le plus significatif est peut-être celui qui ne peut être pris en compte dans les rapports du deuxième trimestre. Au cours du deuxième trimestre de cette année, le taux d’escompte est passé de 0,50 % à 1,75 %. Au cours du troisième trimestre (qui se termine le 30 septembre), ce taux d’escompte a encore augmenté de 1,75 %, pour passer à 3,50 %. En d’autres mots, le taux d’escompte, sur lequel sont basés les taux d’intérêt payables par les consommateurs, a doublé depuis la fin du deuxième trimestre. Les effets de ce changement seront sans doute apparents lorsque les rapports financiers à la consommation pour le troisième trimestre de 2022 seront publiés plus tard cette année.
Certes, aucun Canadien ou ménage ne peut faire grand-chose pour influer sur les taux d’intérêt ou le taux d’inflation, mais cela ne signifie pas qu’il n’existe aucune aide pour ceux qui ont du mal à faire face à la situation financière actuelle. Le Conseil en crédit du Canada, un organisme à but non lucratif, peut aider les particuliers et les familles à tenir un budget et à gérer leurs dettes, y compris, si nécessaire, à conclure des ententes avec les créanciers pour restructurer leurs dettes existantes et leurs obligations de remboursement. Le site Internet de l’Agence, qui décrit ses services et qui fournit les coordonnées de conseillers en crédit dans chaque province et territoire du Canada, peut être consulté à l’adresse suivante : Conseil en crédit du Canada (creditcounsellingcanada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’une des stratégies fiscales et d’investissement la plus utile pour les personnes habitant au Canada est l’accession à la propriété : alors que le marché immobilier peut (et va) connaître des hauts et des bas, l’accession à la propriété s’est avérée, à long terme, une façon fiable de bâtir un avoir net.
L’une des stratégies fiscales et d’investissement la plus utile pour les personnes habitant au Canada est l’accession à la propriété : alors que le marché immobilier peut (et va) connaître des hauts et des bas, l’accession à la propriété s’est avérée, à long terme, une façon fiable de bâtir un avoir net.
La valeur de l’accession à la propriété comme outil de constitution de patrimoine est considérablement accrue par les règles fiscales qui s’appliquent lorsqu’un propriétaire vend sa maison. Essentiellement, lorsqu’une maison occupée par le propriétaire est vendue, le gain réalisé sur cette maison qui serait inclus dans le revenu en vertu des règles fiscales ordinaires est plutôt exonéré d’impôt.
Par exemple, une propriétaire qui a payé 200 000 $ pour sa maison en 2000 et qui la vend en 2022 pour 800 000 $ réalisera un gain de 600 000 $. La moitié de ce montant, soit 300 000 $, constituerait, en vertu des règles fiscales ordinaires, un gain en capital imposable sur lequel le montant de la taxe combinée fédérale et provinciale pourrait approcher de 150 000 $. Cependant, en raison d’une règle fiscale connue sous le nom d’exemption pour résidence principale, la totalité du gain réalisé n’est pas incluse dans le revenu, et aucun impôt n’est payable sur ce montant de 600 000 $.
Il est facile de voir que le fait de pouvoir demander l’exemption pour résidence principale lors de la vente d’une propriété résidentielle constitue un avantage énorme — à tel point que le gouvernement fédéral s’inquiète que les personnes qui « revendent précipitamment » des biens immobiliers résidentiels réclament des avantages fiscaux auxquels ils n’ont pas droit sur le revenu tiré de ces ventes, y compris des réclamations pour l’exemption de résidence principale.
Le gouvernement fédéral a choisi de s’attaquer à cette situation en apportant un changement qui a été annoncé dans le budget fédéral de 2022 et qui entrera en vigueur pour les ventes de propriétés résidentielles qui auront lieu à compter du 1er janvier 2023. La nouvelle règle « déterminative » proposée prévoira que, lorsqu’un particulier vend une propriété résidentielle dans les 365 jours suivant son acquisition, cette propriété sera considérée comme une propriété « vendue précipitamment » et les profits réalisés seront traités comme un revenu d’entreprise et seront entièrement imposables, sauf si la vente a lieu relativement à un ou plusieurs « événements de la vie » ou circonstances qui sont énumérés. La règle semble en effet imposer au contribuable qui vend une propriété résidentielle dans l’année qui suit son achat le fardeau de démontrer que ses motifs de vente dans l’année qui suit l’achat correspondent à l’une des circonstances liées à des « événements de la vie » qui sont exemptées. Dans le cas contraire, le contribuable devra prouver que les faits sont tels qu’il a néanmoins le droit de demander l’exemption de résidence principale sur tout gain réalisé de la vente.
La nouvelle règle ne s’appliquera pas lorsqu’un contribuable vend un bien dans les 365 jours suivant son acquisition et que la vente de ce bien peut raisonnablement être considérée comme ayant eu lieu en raison d’un ou de plusieurs des événements suivants ou en prévision de ces derniers :
Décès : décès du contribuable ou d’une personne liée;
Ajout au ménage : une ou plusieurs personnes liées au contribuable qui se joignent au ménage du contribuable ou au ménage d’une personne liée (p. ex., naissance d’un enfant, adoption, soins prodigués à un parent âgé);
Séparation : échec d’un mariage ou d’une union de fait, lorsque la personne contribuable vit séparément de son époux ou conjoint de fait pour une période d’au moins 90 jours avant la disposition;
Sécurité personnelle : menace à la sécurité personnelle du contribuable ou d’une personne liée, comme la violence familiale;
Incapacité ou maladie : le contribuable ou une personne liée souffrant d’une invalidité ou d’une maladie grave;
Changement d’emploi : un changement d’emploi pour le contribuable ou son époux ou conjoint de fait;
Cessation d’emploi involontaire : l’employeur met fin à l’emploi du contribuable ou de son époux ou conjoint de fait;
Insolvabilité : insolvabilité du contribuable;
Disposition involontaire : expropriation ou destruction des biens du contribuable.
La liste des circonstances dans lesquelles la nouvelle règle ne s’appliquera pas à une vente dans un délai d’un an est indéniablement vaste, mais bon nombre des critères utilisés pour déterminer l’admissibilité à une exemption de la nouvelle règle sont, dans certains cas, très subjectifs. Une vente dans les 365 jours suivant l’achat qui résulte d’une « invalidité ou maladie grave » serait exemptée de la nouvelle règle, mais il n’est pas clair quels critères seraient appliqués pour déterminer ce qui constitue une maladie ou une invalidité grave, ni qui prendrait cette décision.
Il est clair que la nouvelle règle déterminative du gouvernement fédéral cible les personnes achetant des propriétés résidentielles dans l’intention de les vendre rapidement pour réaliser un profit, et non les particuliers et les familles qui, pour diverses raisons, ont décidé de les vendre dans l’année suivant l’achat de leur maison. Cependant, la nouvelle règle en place ratisse très large, et on ne sait pas trop comment celle-ci, dans sa forme rédigée actuelle, sera régie de façon efficace pour atteindre les objectifs du gouvernement, sans aller trop loin. Heureusement, le gouvernement fédéral entreprendra un processus de consultation au cours duquel ces questions ou toute autre question pourront être soulevées avant l’entrée en vigueur de cette nouvelle règle en janvier 2023, dans quatre mois. Tout contribuable intéressé peut contribuer au processus de consultation, qui se poursuivra jusqu’au 30 septembre 2022. Vous trouverez de plus amples renseignements sur la façon de participer sur le site Web du ministère des Finances Canada à l’adresse suivante : Le gouvernement concrétise les engagements faits envers les Canadiens dans le budget de 2022.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La transition vers la retraite est un processus complexe qui implique des décisions concernant les finances (actuelles et futures) ainsi que le mode de vie. Même s’il était très courant pour une personne de travailler à temps plein jusqu’à sa retraite (habituellement jusqu’à l’âge de 65 ans), le mot « retraite » possède désormais plus d’une signification — en fait, il est maintenant vrai que presque tous les régimes de retraite varient d’une personne à l’autre. Certains prendront une retraite traditionnelle en passant d’un emploi à temps plein à une vie sans travail du tout, tandis que d’autres continueront de travailler à temps plein après l’âge traditionnel de la retraite, à 65 ans. D’autres encore quitteront leur emploi à temps plein, mais continueront à travailler à temps partiel, soit en raison de leurs besoins financiers, soit simplement pour demeurer dynamiques et conserver une présence sur le marché du travail.
La transition vers la retraite est un processus complexe qui implique des décisions concernant les finances (actuelles et futures) ainsi que le mode de vie. Même s’il était très courant pour une personne de travailler à temps plein jusqu’à sa retraite (habituellement jusqu’à l’âge de 65 ans), le mot « retraite » possède désormais plus d’une signification — en fait, il est maintenant vrai que presque tous les régimes de retraite varient d’une personne à l’autre. Certains prendront une retraite traditionnelle en passant d’un emploi à temps plein à une vie sans travail du tout, tandis que d’autres continueront de travailler à temps plein après l’âge traditionnel de la retraite, à 65 ans. D’autres encore quitteront leur emploi à temps plein, mais continueront à travailler à temps partiel, soit en raison de leurs besoins financiers, soit simplement pour demeurer dynamiques et conserver une présence sur le marché du travail.
La flexibilité des régimes de retraite se reflète dans les changements apportés au cours de la dernière décennie aux programmes de revenu de retraite gérés par le gouvernement du Canada, en particulier au Régime de pensions du Canada. Il est possible de commencer à recevoir des prestations du Régime de pensions du Canada dès l’âge de 60 ans et jusqu’à 70 ans, le montant des prestations augmentant chaque mois où les prestations sont reportées. De multiples personnes au Canada choisissent maintenant de commencer à recevoir leurs prestations du RPC tout en continuant à faire partie de la population active, à temps partiel ou à temps plein.
À une certaine époque, le fait de commencer à recevoir des prestations de retraite du RPC signifiait que, même pour ceux qui choisissaient de demeurer sur le marché du travail, pas même une autre cotisation au RPC n’était permise. En 2012, cela a changé, avec l’introduction de la prestation après la retraite du RPC. L’arrivée de cette prestation signifie que les personnes âgées de 65 à 70 ans qui continuent de travailler tout en recevant des prestations de retraite du RPC doivent décider de continuer ou non à cotiser au RPC. Les personnes qui choisissent de continuer à cotiser au Régime de pensions du Canada verront augmenter le montant des prestations de retraite du RPC qu’elles recevront chaque mois pour le reste de leur vie. Il s’agit de l’augmentation des prestations après-retraite du RPC, aussi appelées PAR.
Les règles régissant la disponibilité de la PAR diffèrent selon l’âge du contribuable. En résumé, une personne qui a choisi de commencer à recevoir des prestations de retraite du RPC, mais qui continue de travailler, sera assujettie aux règles suivantes :
Les personnes âgées de 60 à 65 ans qui continuent de travailler doivent continuer à cotiser au RPC.
Les personnes âgées de 65 à 70 ans qui continuent de travailler peuvent choisir de ne pas cotiser au RPC. Pour cesser de cotiser, cette personne doit remplir le formulaire CPT30 Choix de cesser de verser des cotisations au Régime de pensions du Canada, ou révocation d’un choix antérieur. Une copie de ce formulaire doit être remise à l’employeur de la personne et l’original doit être envoyé à l’Agence du revenu du Canada (ARC). Une personne qui a plus d’un employeur doit effectuer le même choix (continuer à cotiser ou cesser de cotiser) pour chacun de ses employeurs, en plus de leur fournir une copie du formulaire CPT30.
Les personnes qui ont plus de 70 ans et qui travaillent encore ne peuvent pas cotiser au RPC.
Dans l’ensemble, les règles ont pour effet que les bénéficiaires de prestations de retraite du RPC qui travaillent encore et qui sont âgés de moins de 65 ans, ainsi que ceux qui ont entre 65 et 70 ans et qui choisissent de ne pas se retirer, continueront de cotiser au RPC et donc, d’accumuler de nouveaux crédits en vertu de ce régime. Par conséquent, le montant des prestations de retraite du RPC auxquelles ces bénéficiaires ont droit augmentera avec les cotisations annuelles successives.
Lorsqu’une personne cotise au RPC pendant qu’elle travaille et qu’elle reçoit des prestations de retraite du RPC, le montant de toute prestation de retraite du RPC accumulée sera automatiquement calculé par le gouvernement fédéral (aucune demande n’est requise)., et la personne sera informée de toute augmentation de sa prestation de retraite mensuelle du RPC chaque année. La prestation après-retraite sera versée automatiquement à cette personne l’année suivant le versement des cotisations, à compter du 1er janvier de la deuxième année. Le gouvernement fédéral ne disposant pas de tous les renseignements nécessaires pour effectuer ces calculs avant que l’employeur ne dépose les formulaires T4 et T4 Sommaire avant la fin de février, le premier paiement de la prestation après-retraite est habituellement versé sous la forme d’un montant forfaitaire au mois d’avril. Ce montant forfaitaire représente celui de la PAR payable de janvier à avril. Par la suite, la PAR est versée mensuellement et combinée à la prestation de retraite habituelle du RPC en un seul versement.
Bien que les règles régissant la PAR peuvent sembler complexes (et les calculs actuariels le sont certainement), la personne n’a pas à se préoccuper de ces détails techniques. Pour les prestataires du RPC qui ont moins de 65 ans ou plus de 70 ans, il n’y a pas de décision à prendre. Dans le premier cas, les cotisations au RPC seront automatiquement déduites de leur rémunération et, dans le second cas, elles ne sont pas autorisées.
Les personnes du groupe intermédiaire (âgées de 65 à 70 ans) devront décider s’il est logique, compte tenu de leur situation personnelle, de continuer à cotiser au RPC.
Bien que chaque situation soit différente, il existe des règles générales qui serviront à déterminer s’il faut continuer à cotiser au RPC. De façon générale, les personnes dont la pension de retraite actuelle du RPC est nettement inférieure à la prestation maximale admissible (qui est de 1 253,59 $ par mois en 2022) devraient logiquement continuer à cotiser, étant donné que de tels versements entraîneront une augmentation de la prestation de retraite du RPC de cette personne chaque mois pour le reste de sa vie. À l’inverse, pour les personnes qui reçoivent déjà la prestation de retraite maximale du RPC, ou même près de celle-ci, il est probable qu’il y ait peu ou pas d’avantages à continuer de cotiser (surtout pour les travailleurs autonomes qui doivent donc payer à la fois les montants à l’employeur et ceux des cotisations de l’employeur).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Cette année, pour la première fois depuis 2019, la plupart (sinon la totalité) des étudiants de niveau postsecondaire se prépareront à aller (ou à retourner) à l’université ou au collège pour y suivre un apprentissage en personne. Bien qu’il s’agisse d’une perspective emballante après deux ans de restrictions liées à la pandémie, le début des études postsecondaires, ou le retour à celles-ci, est également une entreprise coûteuse. Des frais de scolarité sont à prévoir, bien sûr, mais il faudra aussi trouver un logement et payer un loyer dans ce qui constitue, dans la plupart des établissements collégiaux ou universitaires, un marché locatif très concurrentiel et très coûteux. Les personnes qui choisissent de vivre en résidence et qui sont en mesure d’obtenir un logement devront également payer des factures d’hébergement et, habituellement, des frais de repas.
Cette année, pour la première fois depuis 2019, la plupart (sinon la totalité) des étudiants de niveau postsecondaire se prépareront à aller (ou à retourner) à l’université ou au collège pour y suivre un apprentissage en personne. Bien qu’il s’agisse d’une perspective emballante après deux ans de restrictions liées à la pandémie, le début des études postsecondaires, ou le retour à celles-ci, est également une entreprise coûteuse. Des frais de scolarité sont à prévoir, bien sûr, mais il faudra aussi trouver un logement et payer un loyer dans ce qui constitue, dans la plupart des établissements collégiaux ou universitaires, un marché locatif très concurrentiel et très coûteux. Les personnes qui choisissent de vivre en résidence et qui sont en mesure d’obtenir un logement devront également payer des factures d’hébergement et, habituellement, des frais de repas.
Bien que la façon dont l’apprentissage est dispensé ait peut-être changé à de multiples reprises au cours des deux dernières années et demie, les réalités financières n’ont pas connu cette évolution. Peu importe la façon dont l’enseignement postsecondaire est structuré et dispensé, cette scolarisation coûte cher. Heureusement, des crédits d’impôt et des prestations peuvent également être réclamés pour compenser ces coûts.
Les crédits d’impôt et les déductions qui peuvent être réclamés par les étudiants de niveau postsecondaire (ou leur conjoint, leurs parents ou leurs grands-parents) pour l’année scolaire 2022-2023 sont résumés ci-dessous.
Frais de scolarité
La bonne nouvelle, c’est qu’un crédit d’impôt fédéral continue d’être offert pour la dépense la plus importante associée à l’éducation postsecondaire : les frais de scolarité. Tout étudiant qui engage plus de 100 $ en frais de scolarité dans un établissement postsecondaire admissible (ce qui comprend la plupart des universités et collèges canadiens) peut demander un crédit d’impôt fédéral non remboursable de 15 % de ces frais. La plupart des provinces et territoires (à l’exception de l’Alberta, de l’Ontario et de la Saskatchewan) offrent également aux étudiants un crédit provincial ou territorial équivalent, le taux de ce crédit variant selon la province ou le territoire.
Les frais imposés aux étudiants de niveau postsecondaire sous la rubrique « frais de scolarité » comprennent une myriade de coûts qui peuvent différer, selon le programme ou l’établissement en question, et ces coûts ne seront pas tous considérés comme des « frais de scolarité » aux fins du crédit d’impôt pour frais de scolarité. Les montants précis suivants constituent toutefois des frais de scolarité admissibles aux fins de ce crédit :
les frais d’admission;
les frais d’utilisation d’une bibliothèque ou d’un laboratoire;
les frais d’exemption;
les frais d’examen (y compris les frais de recorrection) qui font partie intégrante d’un programme d’études;
les frais de demande d’admission (seulement si l’étudiant s’inscrit par la suite à l’établissement d’enseignement);
les frais de confirmation
les frais de délivrance d’un certificat, d’un diplôme ou d’un grade;
les cotisations de membre ou les frais de participation à des séminaires qui sont expressément liés à un programme d’études et à son administration;
les frais de services informatiques obligatoires;
les droits universitaires.
Toutefois, les frais suivants ne constituent pas des frais de scolarité admissibles aux fins du crédit :
les frais d’activités parascolaires de nature sociale;
les frais médicaux;
les frais de transport et de stationnement;
les frais de pension et de logement;
les frais pour les biens durables conservés par les étudiants (par exemple un microscope, un uniforme, un sarrau, un ordinateur, etc.);
les droits d’adhésion ou les cotisations versés à des associations professionnelles, y compris les frais d’examen ou autres (comme des frais d’évaluation) qui ne sont pas essentiels à un programme d’études d’un établissement d’enseignement admissible;
les pénalités administratives payées en cas de retrait de l’étudiant d’un programme ou d’un établissement d’enseignement;
le coût des livres (autres que les livres ou du matériel similaire compris dans le coût d’un cours par correspondance auquel l’étudiant est inscrit et qui est donné dans un établissement d’enseignement situé au Canada qui est admissible);
les cours suivis à des fins de rattrapage scolaire afin d’accéder à un programme universitaire ou collégial, qui ne sont habituellement pas admissibles au crédit d’impôt pour frais de scolarité, car ces cours ne sont pas considérés de niveau postsecondaire.
Certains frais accessoires, comme les frais de santé et les frais de sport, peuvent également être des frais de scolarité admissibles. Toutefois, ces frais sont limités à 250 $, à moins qu’ils ne soient exigés de tous les étudiants à temps plein ou à temps partiel.
Aux niveaux fédéral et provincial, le crédit réduit l’impôt payable par ailleurs. Lorsqu’un étudiant n’a pas d’impôt à payer pour l’année parce que son revenu n’est pas suffisamment élevé (comme c’est souvent le cas), les crédits accumulés peuvent être reportés et réclamés par l’étudiant au cours d’une année d’imposition ultérieure ou transférés (sous réserve des limites) au cours de l’année en cours pour être réclamés par un conjoint, parent ou grand-parent.
Loyer, nourriture et autres dépenses personnelles et de subsistance
Malheureusement, bien que les coûts de logement et de nourriture accaparent une grande partie du budget de chaque étudiant, il n’y a pas (et il n’y en a jamais eu) de déduction ou de crédit d’impôt qui peut être réclamé pour ces coûts. Dans tous les cas, les frais de subsistance engagés par un étudiant de niveau postsecondaire (que ce soit sur le campus ou à l’extérieur) sont considérés comme des frais personnels et des frais de subsistance, pour lesquels aucune déduction ou aucun crédit d’impôt n’est autorisé.
Dette étudiante
La plupart des étudiants de niveau postsecondaire au Canada doivent s’endetter jusqu’à un certain point pour terminer leurs études, et le remboursement de cette dette n’est habituellement exigé qu’après l’obtention du diplôme. Une fois le remboursement commencé, un crédit d’impôt peut être demandé pour le montant des intérêts payés sur cette dette, dans certaines circonstances.
Les étudiants encore aux études qui contractent des prêts pour financer leurs études devraient tenir compte des règles qui régissent le crédit d’impôt pour intérêts sur les prêts étudiants, puisque les décisions prises pendant qu’ils sont encore aux études — concernant la manière dont l’éducation postsecondaire sera financée — peuvent entraîner des répercussions fiscales dans le futur, après leur diplomation. En effet, même si les intérêts payés sur un prêt étudiant admissible sont admissibles au crédit, seuls certains types d’emprunt étudiant sont admissibles à ce crédit. Plus précisément, seuls les intérêts payés sur les prêts étudiants consentis par le gouvernement (fédéral ou provincial) seront admissibles au crédit. Les intérêts payés sur les prêts de quelque nature que ce soit d’une institution financière ne le seront pas.
Il n’est pas rare (surtout pour les étudiants inscrits à des programmes d’études professionnelles, comme le droit ou la médecine) que des marges de crédit leur soient offertes par une institution financière, souvent à des taux d’intérêt avantageux ou préférentiels. De plus, les institutions financières offrent parfois, lorsqu’un étudiant a obtenu son diplôme et qu’il a commencé à rembourser un prêt étudiant financé par le gouvernement, de consolider ce prêt étudiant avec d’autres types de dettes, également à des taux d’intérêt avantageux. Toutefois, il faut garder à l’esprit que les intérêts payés sur cette marge de crédit (ou tout autre type d’emprunt contracté auprès d’une institution financière pour payer des études) ne seront jamais admissibles au crédit d’impôt pour intérêts sur les prêts étudiants.
Comme il est expliqué dans la publication de l’Agence du revenu du Canada à ce sujet : « [s]i vous renégociez votre prêt étudiant avec une banque ou une institution financière, ou si vous l’avez inclus dans un arrangement pour consolider vos prêts si vous avez renégocié votre prêt étudiant avec une banque ou une autre institution financière, ou si vous l’avez inclus dans une entente visant à consolider vos prêts », vous ne pouvez pas réclamer ce montant d’intérêt. Autrement dit, lorsqu’un prêt étudiant du gouvernement est combiné à d’autres dettes et consolidé en un emprunt de quelque nature que ce soit avec une institution financière, les intérêts sur ce prêt étudiant du gouvernement ne sont plus admissibles au crédit d’impôt pour intérêts sur les prêts étudiants.
Les étudiants qui considèrent contracter un emprunt auprès d’un établissement financier plutôt qu’obtenir un prêt étudiant du gouvernement (ou qui envisagent d’obtenir un prêt de consolidation incluant le montant du prêt étudiant) doivent se rappeler, lors de l’évaluation de l’avantage de tout taux d’intérêt préférentiel offert par une institution financière, de tenir compte de la perte du crédit d’impôt pour intérêts sur les prêts étudiants sur cet emprunt dans les années à venir.
Autres crédits et déductions
Bien que les déductions et les crédits destinés aux étudiants soient plus limités qu’ils ne l’étaient au cours des années d’imposition précédentes, il existe néanmoins quelques crédits et déductions qui, bien qu’ils ne soient pas spécifiquement liés aux études, sont souvent réclamés par les étudiants de niveau postsecondaire, par exemple, les déductions pour frais de déménagement. L’Agence du revenu du Canada publie un guide très utile qui résume la plupart des règles concernant le revenu et les déductions qui peuvent s’appliquer aux étudiants de niveau postsecondaire. La version actuelle de ce guide, intitulé Les étudiants et l’impôt, est disponible sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : P105 Les étudiants et l’impôt 2021. Ce guide a été révisé pour la dernière fois en décembre 2021 et il fait référence à l’année d’imposition 2021. Cependant, on peut présumer sans se tromper que les mêmes règles s’appliqueront en 2022.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Dans le cadre du budget de cette année, le gouvernement fédéral a annoncé plusieurs mesures visant à aider les Canadiens qui tentent d’amasser une mise de fonds pour l’achat d’une première propriété. Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) constitue la plus importante de ces mesures, qui, comme son nom l’indique, permet aux acheteurs d’une première propriété d’épargner en bénéficiant d’une aide fiscale (dans les limites prescrites) en vue d’un tel achat.
Dans le cadre du budget de cette année, le gouvernement fédéral a annoncé plusieurs mesures visant à aider les Canadiens qui tentent d’amasser une mise de fonds pour l’achat d’une première propriété. Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) constitue la plus importante de ces mesures, qui, comme son nom l’indique, permet aux acheteurs d’une première propriété d’épargner en bénéficiant d’une aide fiscale (dans les limites prescrites) en vue d’un tel achat.
Le ministère des Finances du Canada vient de publier d’autres détails sur le CELIAPP et, bien que la structure générale du programme demeure la même que celle décrite dans le budget fédéral de 2022, l’annonce la plus récente comprend certains changements qui accroissent la souplesse des modalités du régime, au profit des contribuables.
Dans le cadre de son annonce, Finances Canada a confirmé que, même si le programme du CELIAPP pourrait ne pas être offert avant le début de 2023, les participants admissibles auront toujours le droit de verser une pleine contribution pour l’année d’imposition 2023.
Contribuer à un CELIAPP
En vertu des modalités du programme, tout résident canadien âgé d’au moins 18 ans et n’ayant pas vécu dans une propriété lui appartenant au cours de l’année en cours ou des quatre années précédentes peut ouvrir un CELIAPP et cotiser annuellement à ce régime. Les titulaires pourront cotiser jusqu’à 8 000 $ par année à leur régime, peu importe leur revenu pour cette année-là. La cotisation de 8 000 $ par année doit être versée avant la fin de l’année civile et les titulaires de régime seront autorisés à reporter des parties inutilisées de leur plafond de cotisation annuel, jusqu’à concurrence de 8 000 $. Par exemple, un particulier qui cotise 4 000 $ à un CELIAPP en 2023 serait autorisé à verser 12 000 $ en 2024 (ce qui représente 8 000 $ de contribution pour 2024, plus 4 000 $ restants pour 2023). Peu importe le calendrier de versement des cotisations, le plafond à vie des cotisations est de 40 000 $ pour chaque personne. Il convient de noter que la capacité de reporter les droits de cotisation à une année ultérieure est un changement par rapport à l’annonce budgétaire initiale, qui indiquait qu’aucun report de ce genre ne serait autorisé.
Le véritable avantage du programme CELIAPP réside dans le traitement fiscal des cotisations. Les particuliers qui versent un montant quelconque au cours d’une année peuvent déduire ce montant de leur revenu, de la même façon qu’une cotisation à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Et, comme dans le cas d’un REER, une personne n’est pas tenue de demander une déduction pour une cotisation versée au cours de l’année — elle peut verser cette cotisation à un CELIAPP au cours d’une année donnée, mais attendre pour déduire ce montant du revenu d’une année ultérieure. Lorsque le titulaire retire des fonds du CELIAPP pour acheter une première maison, les montants des retraits — qui représentent à la fois les cotisations initiales et les revenus de placement générés par ces cotisations — ne sont pas imposés.
Bien que les fonds soient détenus dans le CELIAPP, ils peuvent l’être sous la forme de liquidités ou être investis dans une vaste gamme d’instruments de placement. Plus précisément, ces fonds peuvent être investis dans des fonds communs de placement, des titres cotés en bourse, des obligations d’État et de sociétés et des certificats de placement garanti (CPG). Quel que soit le moyen de placement choisi, les intérêts, les dividendes ou tout autre type de revenu de placement gagné par ces fonds croissent en franchise d’impôt, c’est-à-dire que ce revenu de placement n’est pas imposé au fur et à mesure qu’il est gagné.
Retirer des fonds d’un CELIAPP
Étant donné le traitement fiscal généreux accordé aux cotisations à un régime d’épargne-retraite, il est inévitable que certaines conditions et restrictions soient imposées à l’utilisation des régimes. Tout d’abord, les montants retirés d’un CELIAPP ne sont exonérés d’impôt que si ces retraits sont des « retraits admissibles », ce qui signifie que les fonds utilisés le sont pour effectuer un achat d’habitation admissible. Pour qu’un retrait soit un « retrait admissible », le titulaire du régime doit posséder une entente écrite pour acheter ou construire une habitation (qui doit être située au Canada) avant le 1er octobre de l’année suivante. De plus, le titulaire doit avoir l’intention d’occuper la maison dans l’année suivant son achat ou sa construction.
Les montants retirés d’un CELIAPP et utilisés à d’autres fins ne sont pas des retraits admissibles et les fonds retirés sont entièrement imposables l’année où le retrait est effectué.
Bien que les Canadiens qui ouvrent un compte CELIAPP et y contribuent espèrent certainement pouvoir acheter une maison, il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles leurs plans pourraient changer. Heureusement, les règles régissant les CELI offrent aux titulaires une grande souplesse en ce qui a trait à la disposition des fonds épargnés au sein d’un CELIAPP, en ce sens qu’il est possible de transférer tous les fonds détenus dans un CELIAPP dans un REER ou un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) en franchise d’impôt. Il est important de noter que le montant qui est transféré d’un CELIAPP à un REER n’est pas réduit ou limité de quelque façon que ce soit par les droits de cotisation à un REER de la personne. Toutefois, les transferts effectués dans un REER dans ces circonstances ne permettent pas de renflouer les droits de cotisation à un CELIAPP. Autrement dit, chaque personne admissible n’a qu’une seule occasion d’épargner pour l’achat d’une première maison au moyen d’un CELIAPP. Bien entendu, tout montant transféré d’un CELIAPP à un REER ou à un FERR sera imposable au moment du retrait, de la même façon que tout autre retrait provenant d’un REER ou d’un FERR.
La capacité de transférer des fonds d’un régime à l’autre fonctionne également dans une autre direction. Les personnes qui ont réussi à accumuler des fonds dans un REER seront autorisées à transférer ces fonds à un CELIAPP (sous réserve des plafonds de cotisation annuels de 8 000 $ et de 40 000 $ à vie). Bien qu’aucune déduction ne soit permise pour les fonds transférés d’un REER à un CELIAPP, ce transfert se fait en franchise d’impôt. Les transferts effectués dans un REER dans ces circonstances ne permettent toutefois pas de regarnir les droits de cotisation à un REER.
Fermer un CELIAPP
Les particuliers qui ouvrent un CELIAPP disposent de 15 ans à partir de la date d’ouverture du régime pour utiliser les fonds pour acheter une propriété admissible. (Les contribuables doivent également fermer leur CELIAPP avant la fin de l’année de leur 71e anniversaire.) Bien que ces règles exercent une certaine pression sur les titulaires de régime en ce qui concerne le moment de l’achat de leur propriété, il y a une certaine souplesse. Plus précisément, les titulaires qui n’ont pas fait l’achat d’une résidence admissible dans le délai requis de 15 ans doivent ensuite fermer le régime d’épargne-retraite à long terme, mais peuvent tout de même transférer les fonds détenus dans le régime d’épargne-retraite à long terme à leur REER sans avoir à payer de l’impôt, et sans être limité par le montant des droits de cotisation à un REER.
Enfin, l’instrument d’épargne que représente le CELIAPP est complémentaire au Régime d’accession à la propriété (RAP) existant. En vertu de ce régime, une personne peut retirer jusqu’à 35 000 $ de son REER et utiliser ces fonds pour l’achat d’une première maison. Les fonds retirés doivent ensuite être remboursés au REER au cours des 15 prochaines années. Le Régime d’accession à la propriété continuera d’être offert aux Canadiens. Toutefois, une personne ne sera pas autorisée à effectuer à la fois un retrait au titre du CELIAPP et un retrait au titre du RAP à l’égard d’un même achat d’habitation admissible.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Au début du mois d’août, pratiquement tous les Canadiens ont produit leur déclaration de revenu pour l’année précédente et ont reçu l’avis de cotisation de la part de l’Agence du revenu du Canada (ARC) associé. La plupart des contribuables pensent alors que leurs obligations annuelles en matière de production et de paiement sont honorées.
Au début du mois d’août, pratiquement tous les Canadiens ont produit leur déclaration de revenu pour l’année précédente et ont reçu l’avis de cotisation de la part de l’Agence du revenu du Canada (ARC) associé. La plupart des contribuables pensent alors que leurs obligations annuelles en matière de production et de paiement sont honorées.
Par conséquent, il est surprenant que l’ARC communique avec un contribuable à ce temps de l’année et encore plus perturbant de constater que l’Agence a des questions au sujet d’une déclaration de revenu que l’on croyait réglée. Malgré tout, c’est ce que vivront des millions de contribuables au cours des prochaines semaines et des prochains mois.
Entre le 7 février et le 17 juillet cette année, l’ARC a reçu et traité un peu moins de 29,5 millions de déclarations de revenu de particuliers pour l’année d’imposition 2021 et a envoyé tout autant d’avis de cotisation. Le volume élevé de déclarations et le délai d’exécution de leur traitement font que l’ARC ne procède pas à une analyse manuelle des renseignements inscrits sur la déclaration avant d’envoyer l’avis de cotisation (elle ne le pourrait pas, d’ailleurs). Toutes les déclarations sont plutôt numérisées par le système informatique de l’ARC, puis un avis de cotisation est envoyé.
Par ailleurs, depuis plusieurs années, l’ARC encourage les contribuables à produire leur déclaration de revenu en ligne, au moyen de l’un des services de déclaration électronique de l’Agence. Cette année, un peu plus de 27 millions (ou 92,1 %) des déclarations de particuliers ont été produites par voie électronique pour l’année 2021. Non seulement le délai d’exécution pour le traitement des déclarations en ligne est accéléré, mais, par définition, aucun papier n’est utilisé. Le système d’impôt du Canada a toujours été un système de type « autoévaluation » dans lequel les contribuables déclarent leur revenu et demandent les déductions et les crédits auxquels ils pensent avoir droit. Avant l’avènement de la production en ligne, il existait certains moyens par lesquels l’ARC pouvait facilement vérifier les demandes faites par les contribuables. Lorsque les déclarations étaient faites sur papier, les contribuables devaient normalement inclure les reçus ou autres documents pour appuyer leurs demandes, peu importe la demande. Pour plus de 92 % de déclarations, qui ont été produites par voie électronique, aucune trace papier n’existe. Par conséquent, la marge d’erreur est beaucoup plus grande, que ce soit en raison d’une mauvaise interprétation des demandes ou d’une simple erreur de déclaration.
Pour pallier ce risque, l’ARC dispose d’une série de programmes d’examen, dont certains sont mis en place avant l’envoi de l’avis de cotisation au contribuable et d’autres après l’envoi de l’avis de cotisation. Peu importe le moment, l’objectif de l’examen est toujours d’obtenir des renseignements ou les documents auprès du contribuable qui sont nécessaires pour appuyer les demandes de déduction ou de crédit faites sur sa déclaration de revenu. L’ARC gère également un programme de rapprochement : les renseignements inscrits dans la déclaration du contribuable (le revenu et les déductions) sont comparés aux renseignements fournis à l’ARC par d’autres sources (comme les T4, remplis par les employeurs ou les T5 produits par les banques ou autres institutions financières).
Si un contribuable particulier fait l’objet d’un examen en vertu de l’un de ces programmes, il peut recevoir du courrier inattendu, ou même un appel, de l’ARC. Recevoir du courrier ou un appel de la part des autorités fiscales est sans conteste déroutant pour le contribuable particulier, qui peut conclure immédiatement qu’il a fait quelque chose de terrible et qu’il devra payer un gros montant. Toutefois, dans la grande majorité des cas, il s’agit d’une vérification de routine faisant partie du mandat d’examen de l’Agence.
Si la déclaration d’un contribuable est sélectionnée dans le cadre d’un programme d’examen, ce dernier devra fournir des preuves pour appuyer sa demande de déduction ou de crédit. Le plus souvent, il devra présenter des reçus ou d’autres documents de même nature. Si les montants indiqués sur un feuillet (par exemple, le montant d’un revenu d’emploi) ne correspondent pas au montant du revenu d’emploi déclaré par le contribuable, ce dernier devra expliquer cet écart.
Bien sûr, le type de programme en vertu duquel les contribuables sont sollicités leur importe peu, car ils se demandent pourquoi leur déclaration a été retenue à des fins d’examen ou de suivi. La plupart estiment que quelque chose cloche avec leur déclaration ou encore que la lettre reçue marque le début d’un processus de contrôle fiscal, alors que ce n’est pas nécessairement le cas. Les déclarations sont sélectionnées par l’ARC à titre d’examen post-traitement pour diverses raisons. Les lois fiscales canadiennes sont complexes et, au fil des ans, l’ARC a déterminé que dans certains domaines les contribuables sont plus susceptibles de faire des erreurs de déclaration. Par conséquent, une déclaration contenant des demandes dans ces domaines (comme une demande de crédit d’impôt indépendant, une demande pour frais médicaux, pour frais de déménagement ou pour frais de scolarité) est plus susceptible de faire l’objet d’un examen. Si les déductions ou crédits demandés par le contribuable sont très différents ou beaucoup plus élevés que ceux demandés dans les déclarations précédentes, cela peut attirer l’attention de l’ARC. En outre, si la déclaration d’un contribuable a fait l’objet d’un examen dans les années précédentes et surtout si un ajustement a été apporté à la suite de cet examen, il est fort probable que les déclarations subséquentes fassent aussi l’objet d’un examen. Enfin, de nombreuses déclarations sont sélectionnées dans le cadre des programmes d’examen simplement au hasard.
Peu importe la raison du suivi, le processus reste le même. L’ARC communiquera avec les contribuables dont la déclaration fait l’objet d’un examen, habituellement par courrier : la lettre indiquera la déduction ou le crédit pour lequel l’ARC exige des documents ou le montant du revenu ou de la déduction pour lequel il semble y avoir un écart. Le contribuable disposera d’un délai raisonnable (habituellement quelques semaines à compter de la date de la lettre) pour répondre à la demande de l’ARC. Cette réponse devra se faire par écrit et inclure, au besoin, les reçus ou autres documents exigés par l’ARC. Toute communication provenant de l’ARC en vertu de l’un de ses programmes d’examen contiendra un numéro de référence, qui se trouve habituellement au coin supérieur droit de la lettre envoyée par l’ARC. Ce numéro est le moyen par lequel l’ARC peut retrouver la requête en particulier et il doit être inclus dans la réponse envoyée à l’Agence. Il est important de noter que le contribuable est responsable de fournir des preuves, lorsque cela est exigé, pour toute demande faite sur une déclaration. Si un contribuable ne répond pas à une demande de l’ARC ou ne fournit pas la preuve exigée, l’Agence considérera que la preuve n’existe pas ou que les vérifications n’ont pas été faites et devra procéder à un nouveau traitement de la déclaration de revenu.
Peu importe la raison pour laquelle une déclaration a été sélectionnée à des fins d’examen post-traitement par l’ARC, une chose est sûre. Une réponse prompte à la demande de l’ARC, incluant tous les renseignements ou documents demandés, accélérera dans la plupart des cas le processus d’examen, et ce, pour le bien du contribuable et de l’Agence. Le site Web de l’ARC contient aussi d’autres renseignements détaillés sur le processus d’examen des déclarations, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/examen-votre-declaration-revenus-arc.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les entreprises canadiennes doivent savoir que si de nombreux programmes offrant un soutien pour la paie ou les dépenses de nature commerciale pendant la pandémie ont pris fin le 7 mai 2022, il existe un programme encore en place pour venir en aide aux employeurs avec la paie. Pareillement, les programmes ayant pris fin le 7 mai demeurent ouverts pour les périodes de demande précédant cette date.
Les entreprises canadiennes doivent savoir que si de nombreux programmes offrant un soutien pour la paie ou les dépenses de nature commerciale pendant la pandémie ont pris fin le 7 mai 2022, il existe un programme encore en place pour venir en aide aux employeurs avec la paie. Pareillement, les programmes ayant pris fin le 7 mai demeurent ouverts pour les périodes de demande précédant cette date.
Cela s’explique par le fait que le processus de demande fonctionne de manière continue. Par conséquent, une demande d’aide peut être faite jusqu’à six mois suivant la fin d’une période en particulier pour laquelle une entreprise désire un allègement. Voici le programme toujours en place et les programmes qui acceptent encore des demandes pour les périodes précédant le 7 mai 2022.
Programme de travail partagé
Le programme de travail partagé permet aux employeurs et aux employés d’éviter les mises à pied lorsque survient un ralentissement temporaire des activités commerciales qui ne dépend pas de la volonté de l’employeur.
L’entente prévoit un soutien au revenu pour les employés admissibles aux prestations d’assurance-emploi dont l’horaire de travail est temporairement réduit pendant que l’entreprise se redresse.
Le programme de travail partagé est en vigueur jusqu’au 24 septembre 2022, et l’entente initiale conclue entre l’employeur, les employés et Service Canada peut être en vigueur pendant 76 semaines.
Programme de relance pour le tourisme et l’accueil
Les organismes admissibles (à but lucratif, à but non lucratif ou de bienfaisance) qui œuvrent dans les secteurs du tourisme, de l’accueil, des arts, du divertissement ou des loisirs et qui ont subi de lourdes pertes de revenu (au moins 40 % au cours de la période faisant l’objet d’une demande) peuvent être admissibles à une subvention pour le salaire et le loyer pour les périodes allant jusqu’au 7 mai 2022.
Les demandes sont acceptées jusqu’à 180 jours suivant la fin d’une période. Par conséquent, en date du 30 juillet 2022, les demandes peuvent être faites pour la période qui a commencé le 16 janvier 2022 et les suivantes.
Programme de relance pour les entreprises les plus durement touchées
Comme son nom l’indique, le programme de relance pour les entreprises les plus durement touchées (PREPDT) cible les organismes (à but lucratif, sans but lucratif ou de bienfaisance) qui ont subi une perte de revenu d’au moins 50 % au cours d’une période en particulier. Par ailleurs, aucune restriction quant au secteur économique ou d’activité n’est imposée au demandeur.
En vertu de ce programme, les organismes admissibles peuvent recevoir de l’aide pour le salaire et le loyer. Comme pour les autres programmes d’aide en lien avec la pandémie, les périodes de demande pour le PREPDT se terminaient le 7 mai 2022. En date du 30 juillet 2022, il est toutefois possible de faire une demande pour la période ayant commencé le 16 janvier 2022 et les suivantes.
Le programme d’embauche pour la relance économique (PEREC) offre aux employeurs canadiens une subvention servant à couvrir une partie des salaires des nouveaux employés ou la hausse des salaires ou des heures de travail des employés déjà en poste.
Comme pour les autres programmes d’aide en lien avec la pandémie, les périodes admissibles au PEREC se terminaient le 7 mai 2022. Il est toutefois possible, en date du 30 juillet 2022, de faire une demande pour la période ayant commencé le 16 janvier 2022 et les suivantes.
Au début de la pandémie, les confinements ordonnés par la santé publique avaient une portée plutôt large, si ce n’était à l’échelle d’une province. Avec le temps, les confinements sont devenus plus ciblés, reflétant ainsi l’état de la pandémie, et s’appliquaient à une région en particulier.
Pour remédier aux pertes commerciales découlant de ces confinements ciblés, le gouvernement fédéral a créé le programme de soutien en cas de confinement local. De façon générale, ce programme offre aux entreprises, aux organismes de bienfaisance et aux organismes à but non lucratif soumis à une restriction sanitaire complète ou partielle (limitant la capacité, par exemple) ayant entraîné une perte de revenu d’un pourcentage défini (selon la période) de peut-être avoir droit à un soutien aux salaires, au loyer, ou aux deux, par l’intermédiaire du programme de relance pour le tourisme et l’accueil (PRTA). Notons qu’il n’est pas nécessaire d’œuvrer dans les secteurs du tourisme, de l’accueil, des arts, du divertissement ou des loisirs pour bénéficier d’une aide en vertu du PRTA.
Étant donné le grand nombre et la variété de programmes d’aide en lien avec la pandémie offerts par les gouvernements fédéral et provinciaux à différents moments ces deux dernières années et demie, il peut être difficile de savoir quels programmes sont offerts à qui et pour quelles périodes. Les renseignements sur l’état des programmes d’aide en lien avec la pandémie offerts par le gouvernement fédéral aux entreprises, y compris comment les divers programmes interagissent et les dates limites de demande, se trouvent sur le site Web du gouvernement fédéral, au https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/plan-intervention-economique.htmlt.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Depuis 2009, les Canadiens vivent (et contractent des prêts) alors que les taux d’intérêt sont très bas. Entre janvier 2009 et janvier 2022, le taux d’escompte (à partir duquel les taux d’intérêt commerciaux sont déterminés) n’a jamais dépassé la barre de 1,5 % (sauf pendant une courte période en 2018) – et il y était presque toujours inférieur. En vérité, les Canadiens adultes âgés de moins de 35 ans n’ont jamais dû gérer leurs finances alors que les taux d’intérêt sont élevés (ou même ordinaires, si l’on regarde la norme historique).
Depuis 2009, les Canadiens vivent (et contractent des prêts) alors que les taux d’intérêt sont très bas. Entre janvier 2009 et janvier 2022, le taux d’escompte (à partir duquel les taux d’intérêt commerciaux sont déterminés) n’a jamais dépassé la barre de 1,5 % (sauf pendant une courte période en 2018) – et il y était presque toujours inférieur. En vérité, les Canadiens adultes âgés de moins de 35 ans n’ont jamais dû gérer leurs finances alors que les taux d’intérêt sont élevés (ou même ordinaires, si l’on regarde la norme historique).
Cette longue période où les taux d’intérêt étaient bas (qui, sans surprise, a entraîné une explosion des dettes contractées par les Canadiens) a brutalement pris fin au début de cette année. La Banque du Canada a augmenté les taux d’intérêt en mars, puis en avril, en juin et en juillet. Par conséquent, au cours des cinq derniers mois, le taux d’escompte est passé de 0,5 % à 2,75 % (soit un taux près de six fois plus élevé), et les taux d’intérêt commerciaux sur tous les produits achetés à crédit ont augmenté proportionnellement.
Malheureusement, les Canadiens ne peuvent pas s’attendre à voir les taux d’intérêt redescendre à court terme. La Banque du Canada a clairement indiqué dans ses annonces qu’elle s’engageait à réduire le taux d’inflation actuel, qui se situe à près de 8 %, au taux d’inflation de base cible de 2 %. L’un des principaux moyens pour y parvenir est d’augmenter les taux d’intérêt. Dans son dernier communiqué sur le sujet, les projections de la Banque annonçaient un retour au taux d’inflation de 2 % vers la fin de 2024.
L’impact de la récente hausse rapide des taux d’intérêt sur les Canadiens moyens ne peut être surestimé. Généralement, on mesure le niveau d’endettement d’un particulier grâce au rapport entre la dette et le revenu disponible. En d’autres mots, il s’agit du pourcentage représenté par le montant de la dette par rapport au revenu annuel du débiteur. À l’automne 2005, le rapport entre la dette et le revenu disponible d’une famille canadienne moyenne se situait à 93 %. Au premier trimestre de 2022, ce rapport se situait à 183 %, soit un peu moins du double. Autrement dit, le niveau d’endettement des Canadiens est en moyenne d’un peu moins du double de leur revenu annuel.
Bien sûr, ce qui compte le plus pour les particuliers n’est pas nécessairement la taille de leur dette, mais bien le coût de cette dette, c’est-à-dire le montant à payer mensuellement pour la carte de crédit, la marge de crédit ou l’hypothèque. Tous ces montants vont, à l’évidence, augmenter avec les taux d’intérêt. Pendant plusieurs années, les conseillers financiers ainsi que les représentants du gouvernement et les membres de la direction des banques ont lancé des avertissements comme quoi l’endettement des Canadiens semblait viable seulement en raison des taux d’intérêt extrêmement bas à l’époque. Ils s’inquiétaient du fait que, tôt ou tard, ces taux reviendraient à la « normale » historique et que, par conséquent, le remboursement de ces dettes, ou même le service de ces dettes seraient non viables. Et c’est ce qui se produit aujourd’hui.
Puisque nous ne pouvons pas échapper à la réalité, il est nécessaire de réfléchir aux stratégies offertes aux Canadiens dont les dettes sont élevées et à la manière de gérer les mois, voire les années à venir au regard de la hausse des frais d’intérêt.
Lors de l’analyse des stratégies, il est crucial de faire la distinction entre une dette garantie et une dette non garantie. Pour le dire simplement, la première dette est garantie par la valeur d’un actif sous-jacent. Si le débiteur ne peut faire les paiements relatifs à la dette, le prêteur peut saisir cet actif sous-jacent et le vendre afin de couvrir le solde de la dette. L’hypothèque et le prêt automobile sont les principales dettes garanties connues des Canadiens. En contrepartie, une dette non garantie est contractée uniquement en échange de l’engagement de l’emprunteur à rembourser sa dette. Les cartes de crédit sont l’exemple de dette non garantie le plus commun.
Si tout type de dette peut être une source de problèmes pour les emprunteurs, ceux qui ont contracté des dettes non garanties sont les premiers à ressentir les effets de la hausse des taux d’intérêt. Non seulement le taux d’intérêt à payer sur les dettes non garanties est plus élevé que celui imposé sur les dettes garanties, mais il est habituellement « variable », ce qui signifie qu’il subira une hausse dès que le taux d’escompte augmentera. Bien sûr, les débiteurs dont la dette est garantie grâce à un actif sous-jacent peuvent vendre cet actif s’ils ont du mal à gérer la dette. Ils peuvent alors utiliser le produit de la vente pour rembourser le solde du prêt. Malheureusement, ce n’est pas possible avec une dette non garantie.
Concernant les dettes en souffrance, le conseil de base est de payer ces dettes le plus rapidement possible. Toutefois, c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout en cas de hausse du taux d’intérêt.
Même si le remboursement de la dette à court terme n’est pas réaliste, quelques possibilités s’offrent aux particuliers.
Liquidation des actifs
Puisque les taux d’intérêt ont été si bas ces dernières années, contracter une dette est devenu plutôt commun, même si le débiteur a suffisamment de capitaux pour payer cette dette. Dans de nombreux cas, des contribuables ont emprunté de l’argent dans le but de l’investir, comptant sur le fait que les intérêts à payer seraient inférieurs aux gains de placement. Assurément, ce n’est plus une option viable. Lorsqu’une personne ayant une dette non garantie possède un ou des actifs qui peuvent être vendus, il convient de se demander d’abord s’il est envisageable d’utiliser le produit de cette vente pour payer la dette.
Payer sa dette grâce à ses économies
Se servir de son épargne-retraite devrait se faire en dernier recours. Toutefois, les particuliers ayant une dette non garantie pourraient utiliser l’argent de leur compte d’épargne libre d’impôt (CELI) ou de leur compte d’épargne pour payer ou réduire leur dette. Ainsi, ils réduiront ou élimineront les frais associés à cette dette.
Réduire le taux d’intérêt à payer
Si les capitaux sont insuffisants pour éliminer une dette non garantie, la prochaine étape serait d’essayer de réduire le taux d’intérêt de cette dette. La plupart des dettes non garanties détenues par les Canadiens proviennent de cartes de crédit, qui exigent les taux d’intérêt les plus élevés qui soient. Souvent, les dettes de carte de crédit peuvent être consolidées en un seul prêt bancaire ou une marge de crédit offrant un taux d’intérêt moins élevé.
Établir le taux d’intérêt à payer
Si l’obtention d’un taux d’intérêt moins élevé est impossible, les débiteurs seraient alors bien avisés d’éviter les futures hausses de taux en retenant le taux d’intérêt établi. Personne ne peut prédire l’avenir quant aux taux d’intérêt, mais la Banque du Canada a clairement annoncé que ces derniers continueront vraisemblablement à augmenter. Si la dette est en règle, c’est-à-dire que les paiements (correspondant au moins au montant minimum dû) ont été faits à temps, il peut être possible de transférer la somme due vers une autre carte de crédit offrant un taux d’intérêt fixe ou vers un prêt personnel, qui offre un taux d’intérêt fixe et un échéancier préétabli.
Chercher un congé d’intérêt
Il n’est pas rare de voir les sociétés de carte de crédit offrir un « congé d’intérêt » dans le but d’élargir leur clientèle. Essentiellement, si un débiteur transfert un solde d’endettement d’une carte de crédit à une nouvelle carte offerte par une société concurrente (ou même à une carte déjà en possession du débiteur), cette dette n’aura aucun intérêt ou un taux d’intérêt très bas pour une période déterminée, soit environ six mois en général.
Il y a un coût à ces offres, qui est habituellement d’environ 1 % à 3 % du montant transféré. Une telle action n’offre qu’un répit temporaire en ce qui a trait aux frais découlant des hauts taux d’intérêt, mais cela peut offrir au débiteur le temps nécessaire pour trouver une solution à long terme ou une solution permanente.
Les personnes en difficulté financière, c’est-à-dire qu’elles sont incapables de payer le montant minimum chaque mois ou manquent des versements, nécessitent une approche différente. Ces personnes peuvent obtenir des conseils sur les dettes et le crédit auprès de nombreux organismes sans but lucratif qui peuvent travailler avec elles, et avec leurs créanciers, pour créer un échéancier de remboursement réaliste. Plus de renseignements sur le processus de conseil en crédit, ainsi qu’une liste de ces organismes sans but lucratif, se trouvent sur le site Web https://creditcounsellingcanada.ca/fr/.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
En août 2022, pratiquement tous les particuliers canadiens auront produit leur déclaration de revenu pour l’année d’imposition 2021. Par ailleurs, un avis de cotisation leur aura été envoyé et ils auront soit reçu un remboursement, soit réglé tout solde d’impôt dû.
En août 2022, pratiquement tous les particuliers canadiens auront produit leur déclaration de revenu pour l’année d’imposition 2021. Par ailleurs, un avis de cotisation leur aura été envoyé et ils auront soit reçu un remboursement, soit réglé tout solde d’impôt dû.
Pour certains toutefois, il arrive que l’Agence du revenu du Canada (ARC) envoie une lettre vers la mi-août. Le formulaire qu’elle contient ainsi que les renseignements qui y sont inscrits sont souvent à la fois nébuleux et perturbants. Il s’agit du rappel d’acomptes provisionnels, qui informe le destinataire que, selon l’ARC, il doit verser un acompte provisionnel aux fins de l’impôt sur le revenu le 15 septembre et le 15 décembre de l’année en cours. Heureusement, il indique également les montants qui devront être versés.
Personne n’aime recevoir du courrier inattendu de la part de l’administration fiscale. La lettre, qui explique que le destinataire devra payer de l’impôt à l’ARC au cours de l’année (au lieu de le payer à la production de sa déclaration de revenu en avril), est aussi déconcertante qu’alarmante. Le fait de payer de l’impôt sur le revenu au moyen d’acomptes provisionnels est méconnu de la majorité des Canadiens. Par conséquent, ils ne savent pas quoi faire la première fois qu’ils reçoivent un rappel d’acomptes provisionnels.
Cette méconnaissance du système d’acomptes provisionnels s’explique par le fait que la plupart d’entre nous payent de l’impôt sur le revenu au cours de notre vie active, au moyen d’un système différent. L’impôt de chaque employé canadien est automatiquement déduit de sa paie (« à la source »), et ce, avant même que le salaire ne soit versé. L’impôt est remis à l’ARC par l’employeur au nom de l’employé. Ces déductions et remises s’accumulent au nom de l’employé; elles sont ensuite créditées lorsqu’il produit sa déclaration de revenu annuelle. S’il est efficace, ce système est plutôt invisible aux yeux de l’employé. En effet, il fonctionne sans que l’employé n’ait à prendre quelque mesure que ce soit. Sans surprise, à la fin de sa vie active, et donc au début de sa retraite, le contribuable ne sait pas qu’il est désormais de sa responsabilité de prendre des dispositions particulières pour le paiement de l’impôt sur le revenu.
Par ailleurs, la plupart des employés qui partent à la retraite n’avaient qu’une seule source de revenu au cours de leur vie active. À la retraite par contre, ils peuvent avoir de multiples sources de revenu, notamment les prestations du Régime de pension du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV) et peut-être aussi des montants mensuels provenant d’un régime de pension d’employeur ou d’un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). À moins que le contribuable ne le demande, aucun de ceux qui versent ce revenu ne déduira d’impôt sur chaque versement pour le remettre au gouvernement fédéral au nom du contribuable.
Les règles de l’impôt canadiennes stipulent que si le montant d’impôt dû lorsqu’une déclaration de revenu est produite par le contribuable excède les 3 000 $ (1 800 $ pour les résidents du Québec) pour l’année en cours (2022) et l’une des deux années précédentes (2020 ou 2021), le contribuable peut alors devoir payer de l’impôt par acomptes provisionnels.
En raison du calendrier selon lequel les Canadiens produisent leur déclaration de revenu, les rappels d’acomptes provisionnels sont envoyés en août. Le montant d’impôt dû pour l’année précédente demeure inconnu jusqu’à la production de la déclaration de revenu et à son traitement. Or, rappelons que la date limite de production pour les particuliers est le 30 avril (ou le 15 juin pour les travailleurs autonomes et leur conjoint). Par conséquent, à la fin du mois de juillet, l’ARC aura tous les renseignements nécessaires pour décider si elle doit envoyer à un contribuable un premier rappel d’acomptes provisionnels pour l’année en cours.
Les contribuables qui reçoivent ce premier rappel d’acomptes provisionnels en août peuvent être embêtés par le fait qu’il s’agit d’un « rappel » et non d’une « demande » de paiement. En réalité, les personnes qui le reçoivent ne sont pas contraintes par la loi de procéder à des acomptes provisionnels pour leur impôt. En fait, trois options s’offrent au contribuable lorsqu’il reçoit ce fameux rappel.
D’abord, le contribuable peut payer les montants indiqués sur le rappel, en respectant les dates d’échéance, soit le 15 septembre et le 15 décembre. S’il procède ainsi, il s’assure de ne payer aucun intérêt ni aucune pénalité, même s’il doit payer un montant supplémentaire lorsqu’il produit sa déclaration de revenu pour 2022 le printemps suivant. Si les acomptes provisionnels payés sont plus élevés que le montant dû par le contribuable pour l’année 2022, il recevra bien sûr un remboursement à la production de sa déclaration de revenu.
Ensuite, le contribuable peut faire des acomptes provisionnels en fonction du montant total d’impôt qui était dû et payé en 2021(et y inclure tout solde dû au moment de la production). Si son revenu n’a pas changé entre 2021 et 2022 et que ses déductions et crédits demeurent les mêmes, il est fort probable que le contribuable devra payer le même montant d’impôt qu’en 2021, selon l’indexation de la tranche d’imposition et les montants des crédits d’impôt.
Enfin, le contribuable peut estimer le montant d’impôt qu’il devra payer pour 2022 et verser les acomptes provisionnels en fonction de ce montant estimé. Si le revenu d’un contribuable a diminué entre 2021 et 2022, et par conséquent le montant d’impôt dû, cette option peut en valoir la peine. Les contribuables désireux d’en savoir davantage sur cette approche peuvent trouver l’information nécessaire pour estimer l’impôt dû pour l’année en cours (ainsi que les tranches et les taux d’imposition fédéraux et provinciaux) sur le site Web de l’ARC, au https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/foire-questions-particuliers/taux-imposition-canadiens-particuliers-annee-courante-annees-passees.html.
Tout ceci peut sembler exiger beaucoup de recherche et de calculs, surtout si l’on considère que de nombreux Canadiens ne préparent pas eux-mêmes leur déclaration de revenu. Les personnes qui ne veulent pas se casser la tête avec les subtilités du calcul de l’impôt peuvent simplement payer les montants indiqués dans le rappel d’acomptes provisionnels. Ils auront ainsi l’assurance qu’aucune pénalité ni aucun intérêt ne seront exigés. Si ces montants s’avéraient trop élevés en fin de compte, ce trop-perçu d’impôt serait remboursé au moment de produire la déclaration de revenu pour 2022, au printemps prochain.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Avec l'assouplissement des restrictions liées à la pandémie, la possibilité d'envoyer les enfants en camp d'été est à nouveau envisageable et, tant pour les enfants que pour les parents, cette possibilité est particulièrement bienvenue cette année.
Avec l'assouplissement des restrictions liées à la pandémie, la possibilité d'envoyer les enfants en camp d'été est à nouveau envisageable et, tant pour les enfants que pour les parents, cette possibilité est particulièrement bienvenue cette année.
En ce qui concerne les camps d’été, il existe un nombre presque illimité d’options pour les parents, mais ce que chacune de ces options a en commun est une étiquette de prix qui est parfois exorbitante. Certaines options, comme les camps de jour offerts par les administrations récréatives locales ou municipales, peuvent être relativement bon marché, tandis que d’autres, comme les camps sportifs de haut niveau ou les camps artistiques, peuvent coûter des milliers de dollars.
La bonne nouvelle pour les familles qui engagent de telles dépenses est que dans bien des cas, une déduction pour la totalité ou une partie de tous les frais engagés peut être demandée dans la déclaration de revenus de l’année. Et puisque les dépenses admissibles peuvent être déduites des revenus sur une base d’un dollar pour un dollar, cela veut dire que les revenus utilisés pour payer des frais de garde admissibles ne seront pas des revenus assujettis à l’impôt. Cet avantage est offert par notre système fiscal par le biais d’une déduction générale prévue pour les frais de garde d’enfants. La règle générale de cette déduction, qui n’est pas spécifique aux frais de garde d’été ou de camp d’été, mais qui est plutôt offerte toute l’année, est que les parents qui doivent engager des frais de garde d’enfants pour travailler (que ce soit dans le cadre d’un emploi ou d’un travail indépendant), ou, dans certains cas, pour suivre des cours, peuvent déduire ces frais de leurs revenus à l’intérieur de limites déterminées.
Le montant de toute déduction pour frais de garde d'enfants est calculé sur le formulaire T778, et ce calcul peut sembler terriblement complexe. Cependant, en fin de compte, le montant engagé pour les frais de garde d’enfants déductibles est tout simplement le moindre des trois montants suivants, et seuls ces montants exigent un calcul. Les étapes à suivre pour déterminer le montant de la déduction pour frais de garde d'enfants sont les suivantes.
Tout d’abord, le montant de la déduction pour frais de garde d’enfants est limité aux deux tiers du revenu du contribuable pour l’année. En général, le montant utilisé pour calculer les deux tiers du revenu est celui indiqué à la ligne 23600 de la déclaration de revenus annuelle. Lorsque la famille qui engage les frais de garde d’enfants est une famille à deux revenus, le conjoint ayant le revenu net le moins élevé est celui qui doit demander la déduction. Par conséquent, le revenu net de celui-ci est utilisé pour déterminer le montant des deux tiers du revenu.
Ensuite, le deuxième montant à déterminer est le montant réellement payé pour les frais de garde d’enfants dans l’année. Si presque tous les frais de garde engagés auprès de services de garde autorisés sont admissibles, les services plus informels peuvent ne pas l’être. Plus précisément, aucune déduction n’est possible pour des montants payés à des membres de la famille pour la garde d’enfants. Il n’est donc pas possible pour le parent travailleur de payer son conjoint à la maison pour la garde d’enfants. Il n’est pas non plus possible de payer un frère cadet ou une sœur cadette de moins de 18 ans pour fournir un tel service et de demander une déduction pour les dépenses engagées. De plus, lorsqu’une déduction des frais de garde d’enfants est demandée dans la déclaration annuelle, le demandeur doit obtenir (et être prêt à fournir aux autorités fiscales) le numéro d’assurance sociale de la personne qui fournit le service de garde ainsi qu’un reçu indiquant les montants payés, que ce soit à un particulier ou à une organisation.
Enfin, le troisième montant à déterminer est celui qui exige quelques calculs. Essentiellement, les règles régissant la déduction pour frais de garde d’enfants imposent une déduction maximale par enfant par année (appelée « limite de base »), et cette limite de base dépend de l’âge de l’enfant. De plus, lorsque des dépenses sont engagées pour des colonies de vacances ou des pensionnats, le montant pouvant être déduit pour ces dépenses est également plafonné.
Pour 2022, les limites suivantes sont applicables :
5 000 $ en frais annuels pour un enfant né entre 2006 et 2015;
8 000 $ en frais annuels pour un enfant né après 2015;
11 000 $ en frais annuels pour un enfant né en 2022 ou avant, mais pour lequel le montant pour personnes handicapées peut être demandé.
Des restrictions similaires s’appliquent sur le montant des frais pouvant être déduit pour les dépenses relatives aux colonies de vacances ou aux pensionnats. Les montants sont les suivants :
125 $ par semaine pour un enfant né entre 2006 et 2015;
200 $ par semaine pour un enfant né après 2015; et
275 $ par semaine pour un enfant né en 2022 ou avant, mais pour lequel le montant pour personnes handicapées peut être demandé.
Voici un exemple du calcul des dépenses pour un camp de jour pour une famille canadienne typique en prenant en compte les montants ci-dessus.
Une famille a deux revenus, deux enfants et les deux parents occupent un emploi. L’un des conjoints gagne 65 000 $ par année et l’autre gagne 55 000 $. En 2022, un de ces enfants est âgé de 9 ans et l’autre, de 5 ans. Aucun des deux enfants n’est handicapé. En juillet et août, les deux enfants participent à un camp d’été local de journées complètes, dont le coût est de 300 $ par semaine par enfant.
La première étape consiste à déterminer le montant du deux tiers du revenu. Puisque le conjoint avec le revenu le moins élevé est celui qui doit demander la déduction, ce montant est établi aux deux tiers de 55 000 $, soit 36 630 $. Par conséquent, toute déduction pour les dépenses de frais de garde d’enfants ne peut pas être supérieure à 36 630 $.
Le deuxième calcul est le montant total des dépenses de frais de garde d’enfants pour chaque enfant : 300 $ par semaine pour huit semaines de camp d’été, soit 2 400 $. Le total des frais de garde d’enfants pour l’année pour chaque enfant est donc de 2 400 $.
La dernière étape consiste à déterminer la limite de base pour frais de garde d’enfants pour chacun des enfants de la façon suivante :
la limite de base pour l’enfant de cinq ans (qui est né après 2015) est de 8 000 $. Donc, le montant total de 2 400 $ des frais de camp de jour d’été engagés peut être déduit;
la limite de base pour l’enfant de 9 ans (qui est né entre 2006 et 2015) est de 5 000 $. Encore une fois, le montant total de 2 400 $ des frais de camp de jour d’été engagés peut être déduit.
De plus, puisque le camp est un camp de jour, les limitations de coût en dollars qui s’appliquent aux camps de nuit ne sont pas applicables pour limiter le montant des dépenses réclamées par la famille.
La déduction totale dont on peut disposer pour les frais de garde d’enfants engagés pour l’année d’imposition 2022 sera donc de 4 800 $. Cette déduction est demandée à la ligne 21400 de la déclaration de revenus produite par le conjoint ayant le revenu le moins élevé, réduisant ainsi son revenu imposable de 55 000 $ à 50 200 $; ce qui entraîne une économie d’impôt fédéral d’un peu moins de 1 000 $. Une déduction fiscale semblable peut également être demandée aux fins de l’impôt provincial, et le montant d’économie d’impôt provincial dépendra des taux d’imposition de la province de résidence de la famille.
Bien que la possibilité d’obtenir une « subvention » par le biais du système fiscal ne doive jamais être le seul facteur pour déterminer quelle activité ou quel camp constitue le meilleur choix, il va sans dire que le fait de pouvoir demander une déduction pour les frais engagés peut faire pencher la balance d’un côté ou d’un autre ou mettre à la portée financière d’une famille une option qui était auparavant inaccessible.
Les parents qui souhaitent en savoir plus sur la déduction pour frais de garde d’enfants, et qui désirent peut-être calculer la déduction maximale dont ils pourront bénéficier pour l’année d’imposition 2022 sont invités à consulter le formulaire T778 F (21). Le formulaire présentement disponible sur le site Internet de l’ARC (T778 Déduction de frais de garde d’enfants pour 2021 [canada.ca]) couvre l’année d’imposition 2021; par conséquent, les limites d’âge doivent être ajustées d’une année pour les dépenses de frais de garde d’enfants pour 2022. Le formulaire fournit toutefois des explications détaillées sur les règles régissant la déduction pour frais de garde d'enfants, et ces règles continuent de s'appliquer pour l'année d'imposition 2022.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
À une époque où les ménages canadiens doivent faire face simultanément à une hausse des taux d'intérêt et à un taux d'inflation qui a récemment atteint son plus haut niveau en près de quatre décennies, chaque dollar de revenu compte. Et lorsque ce revenu peut être obtenu avec un minimum d'efforts et qu'il est libre d'impôt, c'est une situation gagnant-gagnant pour le bénéficiaire.
À une époque où les ménages canadiens doivent faire face simultanément à une hausse des taux d'intérêt et à un taux d'inflation qui a récemment atteint son plus haut niveau en près de quatre décennies, chaque dollar de revenu compte. Et lorsque ce revenu peut être obtenu avec un minimum d'efforts et qu'il est libre d'impôt, c'est une situation gagnant-gagnant pour le bénéficiaire.
Ces qualificatifs caractérisent les prestations de base pour enfants et familles versées par le gouvernement fédéral aux Canadiens admissibles chaque mois de l'année. Toutefois, un nombre important de bénéficiaires admissibles ne reçoivent pas les prestations auxquelles ils ont droit simplement parce qu'ils ne les ont pas demandées, se privant potentiellement de centaines ou de milliers de dollars de revenu libre d'impôt chaque année. De plus, de nombreux Canadiens qui reçoivent de telles prestations, mais qui ne les demandent pas chaque année, peuvent voir le versement de leurs prestations s'arrêter, et ce, même s'ils y sont toujours admissibles.
Bien qu'il existe un certain nombre de prestations de ce type, le processus de demande de chacune d'entre elles est le même : il suffit de remplir une déclaration de revenus chaque année. L'admissibilité à certaines (mais pas à toutes) des prestations disponibles et/ou le montant des prestations obtenues dépendent, en partie, du revenu du bénéficiaire. Lorsque chaque Canadien produit une déclaration de revenus, l'Agence du revenu du Canada détermine, en fonction des informations fournies dans la déclaration, les prestations auxquelles le contribuable a droit et les montants correspondants. Lorsque le montant du revenu d'un contribuable est pris en compte pour déterminer son admissibilité, le montant du revenu utilisé est celui de l'année précédente. Autrement dit, l'admissibilité d'un contribuable aux prestations en 2022 est basée sur son revenu de 2021. Et ces renseignements ont été fournis à l'Agence du revenu du Canada par le biais des déclarations de revenus pour 2021 produites par les contribuables au printemps 2022.
Une fois que l'ARC a reçu les informations nécessaires au sujet du revenu (généralement avant le 30 avril 2022) et que cette dernière a déterminé l'admissibilité d'un contribuable aux prestations, lesdites prestations sont versées aux bénéficiaires admissibles tout au long de l'année de prestations 2022-2023, qui commence le 1er juillet 2022 et qui prend fin le 30 juin 2023.
Il est également à noter que si le gouvernement fédéral désigne ces prestations sous le terme générique de « prestations pour enfants et familles », il est faux de penser que celles-ci ne sont accessibles qu'aux parents et/ou aux personnes mariées. Des quatre programmes de prestations décrits ci-dessous qui seront en vigueur au cours de la prochaine année de prestations, seul le programme de l'Allocation canadienne pour enfants exige que le contribuable soit un parent, et aucun n'exige que le contribuable soit marié ou en union de fait.
Crédit pour la TPS/TVH
Le crédit pour la TPS/TVH est un montant libre d'impôt versé quatre fois par année (5 juillet, 5 octobre, 5 janvier et 5 avril) aux personnes et aux familles à revenu faible ou moyen pour compenser la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée (TPS/TVH) qu'elles paient. De façon générale, le crédit est offert aux résidents canadiens qui satisfont à l’une des conditions suivantes :
être âgé de 19 ans ou plus;
avoir ou avoir eu un époux ou un conjoint de fait; ou
être ou avoir été un parent et habiter (ou avoir habité) avec son enfant.
Le montant de la prestation qui peut être obtenue est déterminé à la fois par la taille de la famille et le niveau de revenu. Pour l’année de prestations en cours (juillet 2022 à juin 2023), les montants annuels maximums du crédit pour la TPS/TVH sont les suivants :
467 $ si vous êtes célibataire;
612 $ si vous êtes mariés ou avez un conjoint de fait; et
L'admissibilité au crédit pour la TPS/TVH pour l'année de prestations 2022-2023 est déterminée automatiquement par l'ARC pour chaque contribuable qui a produit une déclaration pour 2021. Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'indiquer sur la déclaration que le contribuable demande le crédit pour la TPS/TVH.
Paiement de l’incitatif à agir pour le climat
Contrairement aux trois autres crédits qui sont déterminés, du moins en partie, par le revenu du ménage, le paiement de l'incitatif à agir pour le client (PIAC) est un crédit à taux fixe non imposable qui est octroyé aux résidents des provinces de l'Ontario, du Manitoba, de l'Alberta et de la Saskatchewan. L'objectif du PIAC est d'aider à compenser l'impact financier de la taxe fédérale sur le carbone.
En plus de vivre en Alberta, en Ontario, au Manitoba ou en Saskatchewan, les bénéficiaires doivent également satisfaire aux mêmes critères d'admissibilité que pour le crédit pour la TPS/TVH, c'est-à-dire qu'ils doivent être des résidents canadiens âgés d'au moins 19 ans, avoir ou avoir eu un époux ou un conjoint de fait, ou être ou avoir été un parent et vivre ou avoir vécu avec son enfant.
Avant cette année, le PIAC était demandé par le biais de la déclaration de revenus des particuliers et payé dans le cadre du processus de remboursement des impôts. Cependant, à compter de 2022, le PIAC est payé en versements trimestriels le 15 avril, le 15 juillet, le 15 octobre et le 15 janvier. Pour l'année de prestations 2022-2023, les montants du PIAC à recevoir dans chacune des quatre provinces sont les suivants.
Le programme pour l’Ontario prévoit un crédit annuel de :
373 $ pour un particulier;
186 $ pour un époux ou pour un conjoint de fait;
93 $ par enfant de moins de 19 ans;
186 $ pour le premier enfant d’une famille monoparentale.
Le programme pour le Manitoba prévoit un crédit annuel de :
416 $ pour un particulier;
208 $ pour un époux ou pour un conjoint de fait;
104 $ par enfant de moins de 19 ans;
208 $ pour le premier enfant d’une famille monoparentale.
Le programme pour la Saskatchewan prévoit un crédit annuel de :
550 $ pour un particulier;
275 $ pour un époux ou pour un conjoint de fait;
138 $ par enfant de moins de 19 ans;
275 $ pour le premier enfant d’une famille monoparentale.
Le programme pour l’Alberta prévoit un crédit annuel de :
539 $ pour un particulier;
270 $ pour un époux ou pour un conjoint de fait;
135 $ par enfant de moins de 19 ans;
270 $ pour le premier enfant d’une famille monoparentale.
Le PIAC (pour toutes les provinces) comprend un supplément rural de 10 % du montant de base pour les résidents des petites collectivités et des collectivités rurales. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de demander le PIAC lors de la production d'une déclaration de revenus, les personnes qui pourraient être admissibles au supplément rural doivent s'assurer qu'elles remplissent et produisent l'annexe 14 lorsqu'elles produisent leur déclaration pour 2021.
Pour 2022, en raison du changement en lien avec le versement trimestriel des prestations, le calendrier de paiement du PIAC a été légèrement modifié. En juillet, les bénéficiaires admissibles recevront un paiement double qui correspondra au double de la prestation trimestrielle habituelle. Les paiements de prestations ultérieurs (en octobre et en janvier) seront des paiements uniques, chacun correspondant à un quart du montant total annuel du PIAC. De plus amples renseignements sur le PIAC sont disponibles sur le site Internet de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Paiement de l’incitatif à agir pour le climat (canada.ca).
Allocation canadienne pour les travailleurs
L'Allocation canadienne pour les travailleurs (ACT) est un crédit d'impôt remboursable versé aux résidents canadiens à faible revenu qui sont âgés de 19 ans ou plus, ou qui sont mariés ou ont un conjoint de fait ou un enfant avec qui ils vivent, et qui touchent un revenu de travail provenant d'un emploi ou d'un travail indépendant.
Le montant de l'ACT qu'une personne ou une famille peut recevoir dépend de l'état matrimonial et du revenu net. Les montants de base payables et les niveaux de revenu net auxquels l'admissibilité est réduite sont les suivants :
1 395 $ pour une personne célibataire Le montant de la prestation pour une personne célibataire est réduit lorsque le revenu net rajusté dépasse 22 944 $. Aucun montant de base n’est versé lorsque le revenu net rajusté du bénéficiaire dépasse 32 244 $.
2 403 $ pour une famille Le montant de la prestation pour une famille est réduit lorsque le revenu familial net rajusté dépasse 26 177 $. Aucun montant de base n’est versé lorsque le revenu familial net rajusté dépasse 42 197 $.
Pour demander l’ACT, le bénéficiaire doit produire l’annexe 6 avec sa déclaration de revenus pour l’année. De plus amples renseignements au sujet de l’ACT sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Allocation canadienne pour les travailleurs – Aperçu (canada.ca).
Allocation canadienne pour enfants
L'Allocation canadienne pour enfants (ACE) consiste en un versement mensuel non imposable accordé aux familles admissibles pour les aider à faire face aux coûts liés aux besoins des enfants de moins de 18 ans. L'ACE est versée au parent qui a la responsabilité principale des soins et de l'éducation de l'enfant ou des enfants, et le montant de cette dernière varie en fonction de l'âge et du nombre d'enfants.
L'ACE est également une prestation soumise au contrôle des ressources et le montant de la prestation qui peut être touché est réduit à mesure que le revenu familial net augmente. Les montants de l'ACE versés au cours de l'année de prestations 2022-2023 sont fondés sur le revenu familial net de 2021.
Les montants maximums payables pour l’année de prestations en vigueur de juillet 2022 à juin 2023 sont les suivants.
Pour chaque enfant :
de moins de 6 ans : 6 997 $ par année (583,08 $ par mois);
de 6 à 17 ans : 5 903 $ par année (491,91 $ par mois).
Lorsque le revenu familial net pour 2021 est inférieur à 32 797 $, les bénéficiaires recevront le montant maximum indiqué ci-dessus pour 2022-2023, sans réduction.
Les particuliers et les familles qui peuvent être admissibles à l'ACE verront leur admissibilité examinée automatiquement lorsqu'ils produiront leur déclaration pour 2021 : il n'est pas nécessaire de produire une annexe particulière ou une autre demande. De plus amples renseignements sur l’ACE sont disponibles sur le site Internet du gouvernement fédéral en cliquant sur le lien suivant : Allocation canadienne pour enfants (canada.ca).
Bien que le nombre et la gamme de prestations fédérales pour enfants et familles, ainsi que les différents critères d'admissibilité pour chacune d'entre elles, puissent porter à confusion, les décisions et les calculs nécessaires sont effectués par le gouvernement fédéral. La seule mesure que doit prendre un particulier est de produire une déclaration de revenus annuelle. Les contribuables qui désirent des renseignements sur les prestations pour lesquelles ils peuvent être admissibles peuvent consulter le site Internet de l’Agence du revenu du Canada en cliquant sur le lien suivant : Aperçu des prestations pour enfants et familles (canada.ca). On y trouve un sommaire des renseignements détaillés au sujet de chaque prestation, les critères d’admissibilité et les montants qui peuvent être reçus.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Lorsqu'une urgence de santé publique a été déclarée en mars 2020, le gouvernement fédéral s'est employé à verser des prestations liées à la pandémie aux bénéficiaires admissibles le plus rapidement possible, et ce, afin d'atténuer la crise financière soudaine à laquelle de si nombreux Canadiens ont été confrontés. À cette fin, trois décisions ont été prises quant à l'administration des programmes. Premièrement, l'admissibilité aux prestations serait déterminée par « autoattestation » – en d'autres mots, les demandeurs certifieraient, sur la base des informations qui leur seraient fournies en ligne, qu'ils satisfont aux critères d'admissibilité d'une prestation particulière. Ces autoattestations ont été acceptées telles quelles, sans documentation ni autre méthode de vérification. Deuxièmement, la demande d'une même prestation – la Prestation canadienne d'urgence, ou PCU – pourrait être présentée à l'Agence du revenu du Canada ou à l'assurance-emploi/Service Canada, selon la situation du demandeur. Enfin, du moins pour la première série de versements de la PCU (qui a été reçue par plus de 8 millions de Canadiens), aucun impôt sur le revenu ne serait retenu sur les paiements émis, bien que la PCU elle-même constituerait un revenu imposable.
Lorsqu'une urgence de santé publique a été déclarée en mars 2020, le gouvernement fédéral s'est employé à verser des prestations liées à la pandémie aux bénéficiaires admissibles le plus rapidement possible, et ce, afin d'atténuer la crise financière soudaine à laquelle de si nombreux Canadiens ont été confrontés. À cette fin, trois décisions ont été prises quant à l'administration des programmes. Premièrement, l'admissibilité aux prestations serait déterminée par « autoattestation » – en d'autres mots, les demandeurs certifieraient, sur la base des informations qui leur seraient fournies en ligne, qu'ils satisfont aux critères d'admissibilité d'une prestation particulière. Ces autoattestations ont été acceptées telles quelles, sans documentation ni autre méthode de vérification. Deuxièmement, la demande d'une même prestation – la Prestation canadienne d'urgence, ou PCU – pourrait être présentée à l'Agence du revenu du Canada ou à l'assurance-emploi/Service Canada, selon la situation du demandeur. Enfin, du moins pour la première série de versements de la PCU (qui a été reçue par plus de 8 millions de Canadiens), aucun impôt sur le revenu ne serait retenu sur les paiements émis, bien que la PCU elle-même constituerait un revenu imposable.
Ces décisions, bien que répondant aux besoins du moment, ont également créé un environnement où de nombreux particuliers ont reçu des prestations auxquelles ils n'avaient pas du tout droit, ou qui étaient supérieures aux montants auxquels ils avaient droit, ou encore, pour des périodes pendant lesquelles ils n'étaient pas admissibles. De plus, l'interaction entre les prestations liées à la pandémie et les programmes gouvernementaux de remplacement du revenu comme l'assurance-emploi a créé une certaine confusion quant aux prestations à demander ou à recevoir dans certaines circonstances. Enfin, la méthode d'autoattestation a ouvert la porte à la fraude pure et simple de la part de ceux qui demandaient et qui recevaient des prestations alors qu'ils savaient qu'ils n'y avaient pas droit.
Quelle que soit la cause, la raison ou la motivation, ceux qui ont reçu des prestations liées à la pandémie auxquelles ils n'avaient pas droit reçoivent maintenant des nouvelles du gouvernement fédéral. Les bénéficiaires de prestations qui ont reçu des prestations pour lesquelles ils n'étaient peut-être pas admissibles ont reçu des lettres leur rappelant les critères d'admissibilité pour la ou les prestations particulières reçues. Ces particuliers peuvent également avoir reçu une lettre leur demandant de fournir des documents relatifs à leur demande de prestations. Finalement, le gouvernement fédéral a envoyé des « lettres de refus » informant les bénéficiaires qu'il avait été établi que ceux-ci avaient reçu des prestations auxquelles ils n'avaient pas droit.
Maintenant que ce processus est complété, Emploi et Développement social Canada (EDSC) et l'ARC émettent des avis aux bénéficiaires de prestations individuelles liées à la pandémie. Ces lettres informent le bénéficiaire qu'il a été établi que celui-ci a reçu des prestations auxquelles il n'avait pas droit et précisent à la fois le montant à rembourser et les options disponibles pour effectuer ce remboursement.
En raison des circonstances entourant probablement ces dettes, le gouvernement fédéral insiste sur le fait qu'il est tout à fait disposé à collaborer avec les particuliers pour leur permettre de s'acquitter de la dette qui leur incombe désormais, et que les options qui s'offrent à ceux-ci comprennent des ententes de paiement souples ou différées. De plus, l'ARC a indiqué que, lorsque les bénéficiaires de prestations sont incapables de rembourser les montants dus en totalité, elle ne prélèvera pas de pénalités ni de frais d'intérêt sur les montants impayés.
Une annonce récente du gouvernement fédéral indique qu'une exonération partielle du remboursement sera accordée à certains bénéficiaires de la PCU. Alors que le programme de la PCU était en vigueur, il existait un programme parallèle de prestations pour les étudiants de niveau postsecondaire qui ne pouvaient pas trouver d'emploi d'été en raison de la pandémie. Ce programme – la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants (PCUE) – accordait aux bénéficiaires 1 250 $ par mois. Le gouvernement fédéral a récemment annoncé que les étudiants de niveau postsecondaire qui auraient été admissibles à la PCUE, mais qui ont plutôt demandé et reçu par erreur la PCU, n'auront pas à rembourser le montant total des prestations de la PCUE reçues. Les étudiants qui répondent aux critères d'admissibilité imposés par le gouvernement fédéral seront plutôt tenus de rembourser uniquement la différence entre les prestations de la PCU reçues et le montant de la PCUE auquel ils auraient eu droit. L'Agence du revenu du Canada a mis en place un site Internet présentant les conditions du programme de remboursement et un lien vers le formulaire de demande.
Indépendamment des circonstances, il est dans l'intérêt de quiconque devant rembourser des prestations liées à la pandémie de ne pas ignorer une lettre du gouvernement fédéral. Le numéro de téléphone à composer pour entamer le processus d'entente de remboursement est le 1-833-253-7615. La meilleure chose à faire est de téléphoner le plus tôt possible, certainement avant que le gouvernement fédéral ne juge nécessaire d'entreprendre des mesures de recouvrement plus rigoureuses.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Si les Canadiens ont l'impression d'être tiraillés de toutes parts en ce qui concerne les finances de leur ménage, c'est qu'ils le sont. En 2022, les consommateurs canadiens ont été frappés de plein fouet par trois hausses successives des taux d'intérêt depuis mars (et d'autres hausses se profilent sans doute à l'horizon), tout en devant faire face à des augmentations du coût des biens de consommation courante inégalées, dans certains cas, depuis au moins quarante ans.
Si les Canadiens ont l'impression d'être tiraillés de toutes parts en ce qui concerne les finances de leur ménage, c'est qu'ils le sont. En 2022, les consommateurs canadiens ont été frappés de plein fouet par trois hausses successives des taux d'intérêt depuis mars (et d'autres hausses se profilent sans doute à l'horizon), tout en devant faire face à des augmentations du coût des biens de consommation courante inégalées, dans certains cas, depuis au moins quarante ans.
Comble de malheur, les augmentations de prix dues à l'inflation touchent de manière disproportionnée des biens qui ne constituent pas des dépenses discrétionnaires. En mai 2022, alors que le taux global d'inflation était de 7,7 %, le coût des produits d'épicerie a augmenté de 9,7 %, et des hausses ont été observées dans presque toutes les catégories de produits alimentaires.
Personne ne ressent autant les effets de la hausse des prix que ceux qui vivent d'un revenu fixe. Et bien que ces individus et ces familles se trouvent dans tous les groupes d'âge, les retraités représentent la plus grande partie de la population canadienne qui vit de ces revenus fixes.
Malheureusement, ces mêmes retraités ont dû faire face à un troisième facteur financier en 2022. Pour la majorité des retraités qui ne reçoivent pas de pension d'un ancien employeur, les économies accumulées dans un régime enregistré d'épargne-retraite ou dans un fonds enregistré de revenu de retraite constituent, avec les programmes gouvernementaux comme le Régime de pensions du Canada et la Sécurité de la vieillesse, la plus grosse partie du revenu de retraite. Au cours des dernières années, les taux d'intérêt ont été si bas que, pour générer des rendements suffisants afin d'assurer ce revenu de retraite, les retraités ont dû délaisser la sécurité des placements traditionnels, tels que les certificats de placement garanti, pour se tourner vers des placements plus risqués, généralement des fonds communs de placement. Et, en date de la fin du mois de juin 2022, la valeur marchande de ces fonds à la Bourse de Toronto a considérablement baissé depuis le début de l'année. Par conséquent, les retraités qui envisageraient de vendre des placements afin de générer les liquidités nécessaires pourraient hésiter à le faire alors que la valeur de ces placements a fortement baissé.
Les retraités canadiens doivent se dire qu'il n'y a pas de bonnes options lorsqu'il s'agit de générer les liquidités nécessaires pour faire face à cette combinaison de mauvaises circonstances financières. Mais heureusement pour 68 % des Canadiens de plus de 65 ans qui sont propriétaires de leur maison (selon les chiffres de Statistique Canada de 2016), il existe des options. Bien que les prix de l'immobilier aient quelque peu baissé dans plusieurs régions au cours des deux derniers mois, les Canadiens qui sont maintenant à l'âge de la retraite et qui sont propriétaires de leur maison ont probablement acheté cette dernière il y a plusieurs années, voire plusieurs décennies, et ont donc une valeur nette importante. Et cette valeur nette peut désormais constituer une source de revenus de retraite.
Pour ces retraités qui souhaitent continuer à vivre dans leur maison, il existe essentiellement deux options. La première est une marge de crédit hypothécaire, la deuxième est une hypothèque inversée.
La marge de crédit hypothécaire, comme son nom le suggère, est une marge de crédit qui permet au propriétaire d'emprunter jusqu'à une limite préétablie en fonction de la valeur marchande actuelle de sa maison. Ces emprunts peuvent être de n'importe quel montant (jusqu'à concurrence, bien sûr, de la limite de la marge de crédit hypothécaire) et peuvent être effectués à tout moment et à n'importe quelle fin. Généralement, on applique un taux d'intérêt variable sur une marge de crédit hypothécaire – habituellement un demi ou un pour cent de plus que le taux préférentiel utilisé par le prêteur. Toutefois, les emprunteurs potentiels doivent être conscients d'une caractéristique importante de la marge de crédit hypothécaire. Bien qu'il n'y ait généralement aucune obligation de rembourser les montants empruntés d'une marge de crédit hypothécaire avant le décès du propriétaire ou la vente de la maison, les emprunteurs sont tenus de payer des intérêts chaque mois sur le montant total emprunté.
Prenons l'exemple d'un couple qui possède une maison dont la valeur actuelle est de 750 000 $. Supposons que le couple obtienne une marge de crédit hypothécaire fondée sur la valeur de la maison et qu'il emprunte 1 000 $ par mois (12 000 $ par année) de la marge de crédit hypothécaire pour faire face au manque de liquidités actuel. À un taux d'intérêt de 4,70 %, il sera tenu de payer environ 50 $ d'intérêts par mois sur cet emprunt de 12 000 $. Si la dette de la marge de crédit augmente au fil du temps, ou si le taux d'intérêt augmente, le montant des paiements mensuels d'intérêt exigés augmentera évidemment aussi.
L'autre option qui s'offre aux propriétaires pour obtenir des liquidités est l'hypothèque inversée. À l'instar de la marge de crédit hypothécaire, l'hypothèque inversée permet aux propriétaires d'emprunter en fonction de la valeur marchande de la propriété. L'hypothèque inversée ressemble aussi à une marge de crédit hypothécaire; les emprunteurs peuvent emprunter un montant forfaitaire ou structurer l'hypothèque inversée en une série de paiements qui fourniront une source de revenus régulière, ou une combinaison des deux. Et, comme dans le cas d'une marge de crédit hypothécaire, aucun remboursement des fonds accordés en vertu de cette hypothèque inversée n'est requis avant le décès du propriétaire, ou avant qu'il ne quitte ou ne vende sa maison.
L'avantage clé d'une hypothèque inversée par rapport à une marge de crédit hypothécaire est qu'aucun paiement d'intérêt n'est requis dans le cas d'une hypothèque inversée. Toutefois, les propriétaires doivent tenir compte des répercussions que cet avantage peut avoir au fil du temps. Une fois l'hypothèque inversée contractée, des intérêts seront, évidemment, perçus sur tous les montants octroyés, et ces derniers courront à partir du moment où les fonds sont versés pour la première fois. Le total des frais d'intérêt peut augmenter très rapidement et atteindre des montants importants au moment du remboursement de la dette, généralement effectué avec le produit de la vente de la maison. Et, bien entendu, chaque dollar de fonds avancé et d'intérêt prélevé gruge le montant de la valeur nette accumulée par le propriétaire, à raison d'un dollar pour un dollar. En revanche, dans le cas d'une marge de crédit hypothécaire où les intérêts courus doivent être payés mensuellement, le montant de la dette (et la réduction de la valeur nette qui en découle) ne sera jamais supérieur au montant principal emprunté. Enfin, selon les conditions fixées par bon nombre d'hypothèques inversées, une pénalité pour remboursement anticipé est imposée lorsque le propriétaire déménage ou vend sa maison au cours des quelques années suivant l'obtention de l'hypothèque inversée – le délai exact dépend des conditions fixées par le prêteur en question. Dans le cas d'une marge de crédit hypothécaire, cependant, le remboursement du solde impayé peut être effectué en partie ou en totalité à tout moment, sans pénalité.
Comme c'est presque toujours le cas en ce qui concerne les enjeux financiers, il n'y a pas une seule bonne réponse, ni même une réponse universelle, car la « bonne » réponse est toujours basée sur les circonstances financières et de vie particulières des personnes concernées. Pour vous aider à déterminer si une marge de crédit hypothécaire ou une hypothèque inversée est préférable en fonction de votre situation, consultez le site Internet de l'Agence de la consommation en matière financière du Canada en cliquant sur le lien suivant : Emprunter sur la valeur nette de votre maison (canada.ca). Les avantages et les inconvénients de chaque option sont exposés en détail.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
De nombreux contribuables, voire la plupart, considèrent la planification fiscale comme un exercice de fin d'année à effectuer dans les dernières semaines de l'année, dans l'optique de prendre les mesures nécessaires pour minimiser la facture fiscale de l'année en cours. Et il est vrai que presque toutes les stratégies nécessaires pour minimiser l'impact fiscal pour l'année et pour éviter une grosse facture d'impôt au mois d’avril prochain doivent être appliquées avant le 31 décembre (le versement de cotisations à un régime enregistré d'épargne-retraite [REER] étant l'exception notable). Malgré tout, de nombreuses raisons justifient que l'on procède à un examen de mi-année de sa situation fiscale pour l'année en cours. En procédant à cet examen en milieu d'année plutôt qu'en décembre, le contribuable a la possibilité de s'assurer que tout est en ordre, et surtout, d'apporter les ajustements nécessaires pour éviter les surprises fiscales au moment de remplir sa déclaration de revenus pour 2022 au printemps prochain. De plus, bien que la date limite pour la mise en œuvre de stratégies d'économie d'impôt soit le 31 décembre, le créneau dans lequel il est possible de faire une différence significative dans sa situation fiscale de l'année en cours se rétrécit au fur et à mesure que l'année civile avance.
De nombreux contribuables, voire la plupart, considèrent la planification fiscale comme un exercice de fin d'année à effectuer dans les dernières semaines de l'année, dans l'optique de prendre les mesures nécessaires pour minimiser la facture fiscale de l'année en cours. Et il est vrai que presque toutes les stratégies nécessaires pour minimiser l'impact fiscal pour l'année et pour éviter une grosse facture d'impôt au mois d’avril prochain doivent être appliquées avant le 31 décembre (le versement de cotisations à un régime enregistré d'épargne-retraite [REER] étant l'exception notable). Malgré tout, de nombreuses raisons justifient que l'on procède à un examen de mi-année de sa situation fiscale pour l'année en cours. En procédant à cet examen en milieu d'année plutôt qu'en décembre, le contribuable a la possibilité de s'assurer que tout est en ordre, et surtout, d'apporter les ajustements nécessaires pour éviter les surprises fiscales au moment de remplir sa déclaration de revenus pour 2022 au printemps prochain. De plus, bien que la date limite pour la mise en œuvre de stratégies d'économie d'impôt soit le 31 décembre, le créneau dans lequel il est possible de faire une différence significative dans sa situation fiscale de l'année en cours se rétrécit au fur et à mesure que l'année civile avance.
Au début du mois de juin, la plupart des Canadiens ont rempli leur déclaration d’impôt sur le revenu des particuliers pour l’année d’imposition 2021 et ont reçu un avis de cotisation décrivant leur situation fiscale pour l’année. Ceux qui recevront un remboursement s’en réjouiront ou, moins heureusement, ceux qui recevront une facture fiscale s’acquitteront du montant dû. Bien que peu de Canadiens aient cette perspective, la réalité est que le fait de recevoir un remboursement d’impôt important ou de devoir payer une facture d’impôt élevée est un signe que les affaires fiscales d’une personne doivent être examinées. Un remboursement, surtout s’il est important, signifie que le contribuable a payé trop d’impôts pour l’année précédente et qu’il a essentiellement accordé à l’Agence du revenu du Canada (ARC) un prêt sans intérêt de fonds qui auraient pu être mieux utilisés par le contribuable. L’autre résultat, soit une facture élevée, signifie que les impôts ont été sous-payés pour l’année précédente et pourrait signifier le paiement de frais d’intérêt à l’ARC. Dans un cas comme dans l’autre, il est dans l’intérêt du contribuable de s’assurer que l’impôt payé tout au long de l’année est suffisant pour couvrir ses impôts, sans payer trop ou pas assez. Le meilleur scénario est de recevoir un avis de cotisation indiquant qu’il n’y a ni remboursement à payer ni montant dû.
Pour la plupart des Canadiens, le revenu et les déductions et crédits disponibles ne varient pas beaucoup d'une année à l'autre. Lorsque c'est le cas, le montant de l'impôt dû par le contribuable pour 2021 (qui figure à la ligne 43500 de l'avis de cotisation) est susceptible d'être très proche du montant de l'impôt à payer pour 2022.
Après avoir découvert le montant de l'impôt à payer pour 2021, l'étape suivante de l'examen consiste à se faire une idée du montant de l'impôt déjà payé pour l'année d'imposition 2022. Il existe deux façons de payer ses impôts tout au long de l’année. La majorité des Canadiens (y compris tous les salariés) voient leur impôt sur le revenu déduit de leur chèque de paie et remis au gouvernement fédéral en leur nom — c’est ce qu’on appelle les retenues à la source. Les contribuables dont l’impôt sur le revenu n’est pas retenu à la source — ce qui inclut les travailleurs autonomes et, souvent, les contribuables retraités — paient leur impôt directement au gouvernement fédéral (quatre fois par an, en mars, juin, septembre et décembre) par le biais du système d’acomptes provisionnels.
En utilisant le montant de l'impôt à payer pour 2021 à titre indicatif, il faut déterminer si les paiements d’impôt sur le revenu effectués jusqu’à présent, soit par des retenues à la source, soit par des versements d’acomptes provisionnels, correspondent à ce chiffre, sachant qu’à ce stade de l’année, environ la moitié des impôts de 2022 devraient déjà avoir été payés. Si ce n’est pas le cas, et surtout s’il y a un manque à gagner qui se traduira par un solde à payer au moment de la production de la déclaration de revenus pour 2022 au printemps prochain, le contribuable devra prendre des mesures pour y remédier.
Lorsque la personne concernée paie ses impôts par acomptes provisionnels, la solution est simple : il lui suffit d’augmenter ou de diminuer le montant des acomptes provisionnels restants versés en 2022 pour que le total des acomptes provisionnels versés au cours de cette année reflète exactement le total de l’impôt à payer pour l’année. La seule réserve dans cette situation est que le particulier doit pécher par excès de prudence pour s’assurer qu’il n’y a pas de déficit dans les acomptes provisionnels, ce qui pourrait entraîner des frais d’intérêts prélevés par l’ARC.
La situation est un peu plus complexe pour les salariés ou pour toute personne dont l’impôt est retenu à la source. Souvent, lorsque ces personnes découvrent qu’elles paient trop d’impôts par le biais des retenues à la source, c’est parce que d’autres déductions qu’elles demandent dans leur déclaration de l’année, pour des dépenses comme les pensions alimentaires déductibles, les frais de garde d’enfants ou les cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), ne sont pas prises en compte dans le calcul du montant de l’impôt à déduire à la source. La solution pour les salariés qui se trouvent dans cette situation est de produire un formulaire T1213, Demande de réduction des retenues d’impôt à la source, auprès de l’ARC (disponible sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : T1213 Demande de réduction des retenues d’impôt à la source [canada.ca]). Sur ce formulaire, le contribuable indique les montants qui seront déduits dans la déclaration de l’année et, une fois que l’ARC aura vérifié que ces dépenses déductibles ont été effectuées, elle autorisera l’employeur du contribuable à réduire le montant de l’impôt retenu à la source pour tenir compte de cette déduction.
Dans le cas contraire, lorsqu’un contribuable constate que les retenues à la source effectuées ne suffiront pas à couvrir son obligation fiscale pour l’année (ce qui implique une facture d’impôt à payer au printemps prochain), la solution consiste à faire augmenter ces retenues à la source. Pour ce faire, l’employé doit obtenir un formulaire TD1A pour sa province de résidence pour 2022, qui est disponible sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Formulaires TD1 pour 2022 pour les paies reçues le 1er janvier ou après (canada.ca). Au verso du formulaire TD1, il y a une section intitulée « Impôt supplémentaire à déduire », dans laquelle l’employé peut demander à son employeur de déduire des montants supplémentaires à la source pour l’impôt sur le revenu, et peut préciser le montant en dollars qui doit être déduit de chaque chèque de paie à l’avenir.
Par ailleurs, le contribuable qui s'attend à une facture fiscale élevée au moment de produire sa déclaration de 2022 peut prendre des mesures afin de réduire cette facture en ajoutant des déductions disponibles ou les en augmentant. La stratégie la plus répandue qui permet de réaliser les plus grandes économies d'impôt est la cotisation au REER, qui réduit le revenu imposable à raison d'un dollar pour un dollar. Et bien qu'il soit difficile pour la plupart des contribuables de verser une telle contribution à la dernière minute, le fait de commencer en milieu d'année à transférer un montant fixe de chaque chèque de paie reçu entre juin 2022 et février 2023 dans son REER peut entraîner une déduction substantielle de la contribution et une réduction de la facture fiscale pour l'année.
Personne n’aime particulièrement penser aux impôts, et ce, peu importe le moment de l’année, mais le fait d’ignorer la question ne suffira pas à la faire disparaître. En investissant quelques heures de son temps maintenant et en effectuant les ajustements nécessaires, on peut éviter une mauvaise surprise sous la forme d'un solde important à payer lorsque la déclaration pour 2022 sera produite au printemps prochain.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Bien que les récentes hausses des taux d'intérêt aient quelque peu freiné les ventes de maisons, le marché immobilier canadien était très actif au cours du premier trimestre de 2022. Selon les statistiques de l’Association canadienne de l’immeuble, plus de 650 000 transactions de ventes résidentielles ont eu lieu au cours du premier trimestre (janvier à mars) de cette année.
Bien que les récentes hausses des taux d'intérêt aient quelque peu freiné les ventes de maisons, le marché immobilier canadien était très actif au cours du premier trimestre de 2022. Selon les statistiques de l’Association canadienne de l’immeuble, plus de 650 000 transactions de ventes résidentielles ont eu lieu au cours du premier trimestre (janvier à mars) de cette année.
Ces chiffres démontrent que des dizaines de milliers de Canadiens vont vendre leur maison et déménager ce printemps. Et, quelle que soit la raison du déménagement ou la distance à parcourir jusqu’au nouvel endroit, tous les déménagements ont deux choses en commun : le stress et les coûts. Même lorsqu’il s’agit d’un déménagement souhaité, un déménagement signifie inévitablement un bouleversement de sa vie et les coûts peuvent être très importants. Il n’y a pas grand-chose qui puisse diminuer le stress du déménagement, mais les coûts associés peuvent être quelque peu compensés par une déduction fiscale qui peut être demandée pour plusieurs de ces coûts.
Toutefois, bien qu’il soit courant de parler simplement de « déduction pour frais de déménagement », comme si elle était applicable en toutes circonstances, le fait est qu’en réalité, il n’existe aucune déduction générale pour les frais de déménagement. Afin d’être déductibles d’impôt, ces frais de déménagement doivent être engagés dans des circonstances déterminées et relativement limitées. Notre système fiscal permet aux contribuables de demander une déduction uniquement lorsque le déménagement est effectué pour rapprocher le contribuable de son nouveau lieu de travail, qu’il s’agisse d’une mutation, d’un nouvel emploi ou d’une activité indépendante. Plus précisément, les frais de déménagement peuvent être déduits lorsque le déménagement est effectué pour rapprocher le contribuable d’au moins 40 kilomètres de son nouveau lieu de travail. Cette condition est remplie lorsque, par exemple, un contribuable déménage de Toronto à Halifax pour accepter un nouvel emploi. Elle est également remplie lorsqu’un contribuable est muté par son employeur à un autre emploi dans un lieu différent et que le déménagement du contribuable le rapprochera d’au moins 40 kilomètres de son nouveau lieu de travail. La condition n’est pas remplie lorsqu’une personne ou une famille gravit les échelons résidentiels en vendant et en achetant une nouvelle maison dans la même ville, sans changement de lieu de travail.
En outre, il n’est pas nécessaire d’être propriétaire pour pouvoir déduire des frais de déménagement. La liste des frais de déménagement qui peuvent être déduits est fondamentalement la même pour tous ceux, qu’il s’agisse de propriétaires ou de locataires, qui remplissent la condition des 40 kilomètres. Les étudiants qui déménagent pour occuper un emploi d’été (même si ce déménagement est un retour à la maison familiale) peuvent également demander une déduction pour les frais de déménagement lorsque ce déménagement répond à la condition des 40 kilomètres.
Il est toutefois important de se rappeler que même lorsque l’exigence des 40 kilomètres est respectée, il est possible de déduire les frais de déménagement uniquement du revenu d’un emploi ou d’un travail indépendant (entreprise) — aucune déduction n’est possible pour d’autres types de revenus, comme les revenus de placement ou les prestations d’assurance-emploi.
La règle générale est qu’un contribuable peut réclamer les montants raisonnables qu’il a payés pour son propre déménagement, celui des membres de sa famille et de ses effets personnels. Dans tous les cas, les frais de déménagement doivent être déduits du revenu d’un emploi ou d’un travail autonome gagné au nouveau lieu. Lorsque le déménagement a lieu plus tard dans l’année et que les frais de déménagement sont importants, il est possible que le montant du revenu gagné au nouveau lieu dans l’année du déménagement soit inférieur aux frais de déménagement déductibles engagés. Dans ce cas, ces frais peuvent être reportés et déduits du revenu gagné au nouveau lieu de résidence au cours d’une année ultérieure.
Dans le cadre de la règle générale, il existe un certain nombre d’inclusions, d’exclusions et de limitations précises. Voici une liste des dépenses qui peuvent être réclamées par le contribuable sans restriction de montant précise (mais sous réserve, comme toujours, de l’exigence primordiale du « caractère raisonnable ») :
les frais de voyage, y compris les frais de véhicule, les repas et l’hébergement, pour déplacer le contribuable et les membres de sa famille vers leur nouvelle résidence (notez que tous les membres du ménage n’ont pas à voyager ensemble ou en même temps);
les frais de transport et d’entreposage (tels que l’emballage, le transport, les déménageurs, l’entreposage en transit et l’assurance) des effets personnels, y compris des articles tels que les bateaux et les remorques;
les frais de repas et d’hébergement temporaire à proximité de l’ancienne et de la nouvelle résidence pour le contribuable et les membres de son ménage, jusqu’à 15 jours;
les frais de résiliation du bail (mais pas le loyer) de l’ancienne résidence;
les frais d’avocat ou de notaire engagés pour l’achat de la nouvelle résidence, ainsi que les taxes payées pour le transfert ou l’enregistrement du titre de propriété de la nouvelle résidence (à l’exclusion de la TPS ou de la TVH);
le coût de la vente de l’ancienne résidence, y compris la publicité, les honoraires d’avocat ou de notaire, les commissions de courtage et toute pénalité hypothécaire payée lorsqu’une hypothèque est remboursée avant l’échéance; et
le coût du changement d’adresse sur les documents juridiques, le remplacement des permis de conduire et des permis pour véhicules non commerciaux (sauf l’assurance), et les coûts liés au branchement et au débranchement des services publics.
À tout le moins lors du premier trimestre de l’année, le marché immobilier canadien a été un marché de vendeurs, à tel point que les personnes qui ont vendu leur maison pouvaient ensuite avoir du mal à en acheter une autre à l’endroit ou au prix qu’elles souhaitaient. Les vendeurs potentiels prudents pourraient donc décider d’acheter avant de vendre, et ce, afin d’éviter ces difficultés. Dans la plupart de ces circonstances, le contribuable a le droit de déduire jusqu’à 5 000 $ de frais engagés pour l’entretien de l’ancienne résidence pendant qu’elle est vacante et sur le marché. Plus précisément, les coûts incluent les intérêts, les taxes foncières, les primes d’assurance et les frais de chauffage et de services publics payés pour entretenir l’ancienne résidence pendant que des efforts sont faits pour la vendre peuvent être déduits. Si des membres de la famille vivent encore dans l’ancienne résidence ou si celle-ci est louée, aucune déduction n’est possible.
Il peut sembler, d’après ce qui précède, que pratiquement tous les frais de déménagement seront déductibles; toutefois, il existe certains frais pour lesquels l’Agence du revenu du Canada (ARC) n’autorisera pas de déduction, comme indiqué ci-dessous :
les dépenses pour les travaux effectués pour rendre l’ancienne résidence plus vendable;
toute perte subie lors de la vente de l’ancienne résidence;
les frais de déplacement pour la recherche d’un emploi ou d’une maison dans une autre ville (par exemple, les frais de déplacement pour se rendre à des entretiens d’embauche ou pour rencontrer des agents immobiliers);
les dépenses engagées pour nettoyer ou pour réparer une résidence locative afin de la rendre conforme aux normes du propriétaire;
les frais de remplacement d’articles d’usage personnel tels que les rideaux et les tapis;
les frais de réexpédition du courrier; et
l’assurance prêt hypothécaire.
Pour demander une déduction pour tout coût admissible engagé, il faut obtenir des reçus à l’appui. Bien que les reçus n’aient pas à être produits avec la déclaration sur laquelle la déduction correspondante est demandée, ils doivent être conservés au cas où l’ARC voudrait les examiner.
Quiconque a déjà déménagé sait qu’il y a un nombre infini de détails à régler. Pour certains types de coûts, le fardeau administratif lié à la demande de déduction des frais de déménagement peut être minimisé en choisissant de demander un montant normalisé pour certains types de dépenses. Plus précisément, l’ARC permet aux contribuables de demander un montant fixe, sans avoir à présenter de reçus détaillés, pour les frais de déplacement et de repas liés à un déménagement. En utilisant cette méthode normalisée, ou forfaitaire, les contribuables peuvent demander jusqu’à 23 $ par repas, jusqu’à un maximum de 69 $ par jour, pour chaque personne du ménage. De même, le contribuable peut demander un montant fixe par kilomètre pour les kilomètres parcourus dans le cadre du déménagement. Le montant par kilomètre varie de 51 cents pour l’Alberta à 64,5 cents pour les Territoires du Nord-Ouest. Dans tous les cas, la province ou le territoire où débute le déplacement est ce qui détermine le taux applicable.
Ces taux normalisés pour les frais de déplacement et de repas sont ceux qui étaient en vigueur pour l’année d’imposition 2021. L’ARC affichera les taux pour 2022 sur son site Web au début de 2023, à temps pour la saison des déclarations de revenus.
Une fois l’admissibilité à la déduction pour frais de déménagement établie, les règles qui régissent le calcul de la déduction disponible ne sont pas complexes, mais elles sont très détaillées. Le meilleur résumé de ces règles se trouve sur le formulaire utilisé pour réclamer de telles dépenses, soit le formulaire T1-M. La version actuelle de ce formulaire se trouve sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : T1-M Déduction pour frais de déménagement (canada.ca). De plus amples renseignements (y compris un lien vers les taux pour les demandes de remboursement normalisées des frais de repas et de déplacement) sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Ligne 21900 – Frais de déménagement (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Des 27 millions de déclarations de revenus des particuliers déjà produites auprès de l'Agence du revenu du Canada pour l'année d’imposition 2021, il n’y en a pas deux qui sont identiques. Chaque déclaration de revenus comprend sa propre combinaison particulière de types et de montants de revenus déclarés, et de déductions et de crédits demandés. Il y a cependant une chose que toutes ces déclarations de revenus ont en commun. L'ARC examinera chaque déclaration déposée, déterminera si elle est en accord avec les informations qu'elle contient et, enfin, émettra un avis de cotisation (ADC) au contribuable résumant les conclusions de l'Agence quant à la situation fiscale du contribuable pour l'année d’imposition 2021.
Des 27 millions de déclarations de revenus des particuliers déjà produites auprès de l'Agence du revenu du Canada pour l'année d’imposition 2021, il n’y en a pas deux qui sont identiques. Chaque déclaration de revenus comprend sa propre combinaison particulière de types et de montants de revenus déclarés, et de déductions et de crédits demandés. Il y a cependant une chose que toutes ces déclarations de revenus ont en commun. L'ARC examinera chaque déclaration déposée, déterminera si elle est en accord avec les informations qu'elle contient et, enfin, émettra un avis de cotisation (ADC) au contribuable résumant les conclusions de l'Agence quant à la situation fiscale du contribuable pour l'année d’imposition 2021.
Lorsque tout se déroule comme prévu, les informations contenues dans l’ADC sont généralement les mêmes que celles fournies par le contribuable dans sa déclaration. Toutefois, dans une minorité de cas, les informations présentées dans l'avis de cotisation ne correspondront pas à celles fournies par le contribuable dans sa déclaration. Lorsque cette différence se traduit par un remboursement imprévu ou plus important que prévu, le contribuable s'en réjouit. Dans certains cas, toutefois, l'avis de cotisation informera le contribuable que des montants supplémentaires sont dus à l'ARC. Lorsque cela se produit, le contribuable doit comprendre pourquoi et décider s’il conteste ou non les conclusions de l’ARC.
Très souvent, ces divergences sont le résultat d’une erreur commise par le contribuable en remplissant sa déclaration. Même les déclarations les plus simples contiennent beaucoup d’informations provenant de sources diverses et il est facile de ne pas en tenir compte. Il est facile de négliger un ou plusieurs petits revenus, surtout lorsque le contribuable a plusieurs sources de revenus, comme, par exemple, les personnes travaillant dans l'économie à la demande et qui enchaînent les contrats au cours de l'année ou qui ont plusieurs sources de revenus à un moment donné. En outre, les personnes nouvellement retraitées qui ont l'habitude de n'avoir qu'une seule source de revenus – leur chèque de paie – peuvent maintenant recevoir des prestations du Régime de pensions du Canada, des montants de la Sécurité de la vieillesse, des revenus de pension et, possiblement, des retraits d'un régime enregistré d'épargne-retraite ou d'un fonds enregistré de revenu de retraite, rendant le suivi difficile.
La plupart des contribuables canadiens utilisent désormais un logiciel de préparation des déclarations de revenus pour remplir et transmettre leurs déclarations. Bien que ces logiciels éliminent essentiellement le risque d'erreur arithmétique, le processus n'est pas infaillible. Ces logiciels utilisent, en premier lieu, des informations saisies par l’utilisateur. Quelle que soit la qualité du logiciel, il ne peut pas tenir compte des revenus que le contribuable n’a pas saisis. Dans d’autres cas, le contribuable peut transposer des chiffres en les saisissant, de sorte qu’un revenu de 39 257 $ sur le feuillet T4 devient 32 957 $ sur la déclaration de revenus. Là encore, le logiciel de préparation des déclarations de revenus n’a aucun moyen de savoir que les informations saisies étaient incorrectes et calcule l’impôt dû en fonction des chiffres fournis.
Lorsque de l’impôt supplémentaire est dû en raison d’une erreur ou d’une omission commise par le contribuable dans sa déclaration et que les chiffres de l’ARC sont corrects, il n’est pas vraiment utile de contester la cotisation. Il existe également un mythe fiscal persistant selon lequel si un contribuable ne reçoit pas de feuillets de renseignements (feuillet T4 ou T5, selon le cas) pour un revenu reçu au cours de l’année, ce revenu n’a pas à être déclaré et n’est donc pas imposable. Ce mythe n’est toutefois qu’une légende. Tous les contribuables sont tenus de déclarer tous les revenus reçus et de payer l’impôt sur ces revenus, et le fait qu’un feuillet de renseignements ait été perdu, égaré ou jamais reçu n’y change rien. L’ARC reçoit une copie de tous les feuillets de renseignements remis aux contribuables canadiens et ses systèmes effectuent des vérifications croisées pour s’assurer que tous les revenus sont correctement déclarés.
Il existe toutefois des cas où l’ARC et le contribuable sont en désaccord sur des questions de fond, et ces questions concernent le plus souvent des demandes de déductions ou de crédits. Par exemple, l’ARC peut avoir rejeté la demande de crédit d’impôt d’un particulier pour des frais médicaux ou une déduction demandée pour des dépenses d’affaires que le contribuable croit en toute bonne foi être légitime.
Quelle que soit la nature du différend, la première étape consiste toujours à contacter l’ARC pour obtenir une explication des raisons pour lesquelles le changement a été effectué. Bien que les renseignements fournis dans l’avis de cotisation constituent un bon résumé de la situation fiscale du contribuable pour l’année, ils peuvent ne pas fournir les détails nécessaires pour montrer précisément comment et pourquoi le contribuable et l’ARC sont en désaccord sur le montant réel de l’impôt sur le revenu que le contribuable doit payer pour l’année. La première mesure à prendre est d’appeler le service de renseignements sur l’impôt des particuliers au 1-800-959-8281, où les agents qui ont accès à la déclaration du contribuable peuvent expliquer les changements qui ont été apportés au cours du processus de cotisation. Si cet appel ne permet pas de répondre aux questions du contribuable, ou si le désaccord persiste, le contribuable doit décider s’il passe à l’étape suivante, à savoir déposer une objection officielle à l’avis de cotisation.
Ce faisant, l’ARC est informée officiellement que le contribuable conteste son obligation fiscale pour l’année d’imposition en question. Ce n’est pas un hasard si le dépôt d’une objection met fin, dans la plupart des cas, aux efforts de recouvrement entrepris par l’ARC pour recouvrer les impôts qu’elle considère comme dus pour l’année d’imposition contestée (bien que, si le contribuable est finalement reconnu redevable du montant contesté, des intérêts auront été accumulés dans l’intervalle). Lorsque le contribuable dépose une objection, les efforts de recouvrement de l’ARC sont, dans la plupart des cas, suspendus jusqu’à 90 jours après la date à laquelle la décision de l’ARC sur cette objection est envoyée au contribuable.
Il existe un délai dans lequel toute objection doit être déposée, bien qu’il soit raisonnablement généreux. Les contribuables particuliers doivent déposer une objection au plus tard 90 jours après la date d’envoi de l’avis de cotisation (la date figurant en haut de la page 1), ou un an après la date d’échéance de la déclaration contestée. Ainsi, pour les déclarations de revenus de l’année d’imposition 2021, la date limite d’un an (qui est généralement, mais pas toujours, la dernière de ces deux dates) serait le 30 avril 2023 (ou le 15 juin 2023 pour les travailleurs autonomes et leurs conjoints). Comme pour la plupart des choses liées aux impôts, il est préférable de ne pas remettre le tout. À tout le moins, s’il s’avère que le contribuable doit une partie ou la totalité des impôts établis par l’ARC, des intérêts se seront accumulés sur ces impôts pour toute la période écoulée depuis la date limite de production, et si la production de l'objection est retardée, l'ARC peut très bien avoir déjà entamé ses efforts de recouvrement. Il est certain que si la date limite est imminente, il est nécessaire de produire un avis d’opposition afin de préserver les droits d’appel du contribuable, même si les discussions avec l’ARC sont toujours en cours.
Les contribuables qui se sont inscrits au service en ligne Mon dossier de l’ARC peuvent produire leur avis d’opposition en ligne en cliquant sur le lien suivant : Mon dossier pour les particuliers (canada.ca). Le contribuable fournit des informations concernant l’avis de cotisation contesté et les raisons pour lesquelles celui-ci est contesté, et soumet le tout en ligne en cliquant sur le bouton Soumettre dans le bas de la page Enregistrer un différend officiel (Appel). Les contribuables qui contestent leur avis de cotisation peuvent également numériser et envoyer les documents justificatifs relatifs à cette contestation à l’Agence.
Bien que la production d’un avis d’opposition à l’aide du service Mon dossier soit certainement plus rapide que l’envoi d’une copie papier de l’avis d’opposition par la poste, tous les contribuables ne souhaitent pas utiliser cette option. En particulier, ceux qui ne sont pas encore inscrits à Mon dossier ne souhaitent peut-être pas entreprendre la procédure d’inscription simplement pour déposer un seul avis d’opposition. Les contribuables qui choisissent plutôt d’envoyer une copie papier d’un avis d’opposition par la poste peuvent trouver la version la plus récente de l’avis d’opposition T400A normalisé de l’ARC (qui a été mis à jour et publié à nouveau en décembre 2021) sur le site Web de l’Agence en cliquant sur le lien suivant : T400A Avis d’opposition – Loi de l’impôt sur le revenu (canada.ca).
Les contribuables ne sont pas tenus d’utiliser le formulaire officiel d’avis d’opposition de l’ARC. Toute communication indiquant clairement que le contribuable s’oppose à son avis de cotisation fera l’affaire. Néanmoins, il n’y a aucune raison de ne pas utiliser le formulaire normalisé, et il y a des avantages à le faire. L’utilisation du formulaire T400A indique clairement à l’ARC qu’une opposition formelle est produite, présente les informations nécessaires dans un format que l’ARC connaît bien et permet également d’éviter que des informations requises soient omises par inadvertance. Il est également utile de joindre une copie de l’avis de cotisation contesté. Les contribuables devraient également envisager de s’assurer de la preuve de la livraison et de l’heure de livraison en envoyant le formulaire au centre d’arrivage des appels d’une manière qui permet le suivi et la preuve de la livraison.
Il existe un seul centre d’arrivage des appels et l’adresse de ce centre est indiquée sur le formulaire d’avis d’opposition de l’ARC. Il est également possible de communiquer avec l’ARC à la ligne de renseignements sur les avis d’opposition afin d’obtenir de l’information sur l’état actuel de son avis d’opposition. Le numéro sans frais pour les appels à cette ligne effectués à partir du Canada est le 1-800-959-5513.
Au cours de sa prise de décision, l’ARC peut ou non contacter le contribuable pour discuter des questions en litige. Si le contribuable est contacté, on peut lui demander de présenter des observations exposant sa position, par écrit ou lors d’une réunion. Grâce à ces représentations et à ces réunions, il est possible que le contribuable et l’ARC parviennent à un accord sur l’obligation fiscale du contribuable. Dans les deux cas, l’ARC confirmera sa cotisation initiale ou la modifiera. Si la cotisation initiale est modifiée, l’ARC émettra un nouvel avis de cotisation décrivant les changements. Si le contribuable n’est toujours pas d’accord avec la position de l’ARC, l’étape suivante est un appel devant la Cour canadienne de l’impôt, qui doit être produit dans les 90 jours suivants l’émission de l’avis de cotisation ou du nouvel avis de cotisation par l’ARC. Bien que, dans de nombreux cas (généralement lorsque les montants en litige sont relativement petits), les contribuables puissent se représenter eux-mêmes devant la Cour de l’impôt, il est généralement préférable, une fois que les choses en sont arrivées à ce point, de consulter un avocat fiscaliste avant de passer à l’étape suivante.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Au cours des dernières années, les acheteurs potentiels du marché immobilier résidentiel canadien ont dû faire face à deux réalités. Tout d’abord, le prix des maisons a augmenté de façon significative dans pratiquement tous les marchés du Canada. En même temps, toutefois, le coût du financement lié à l’achat d’une maison n’a presque jamais été aussi bas.
Au cours des dernières années, les acheteurs potentiels du marché immobilier résidentiel canadien ont dû faire face à deux réalités. Tout d’abord, le prix des maisons a augmenté de façon significative dans pratiquement tous les marchés du Canada. En même temps, toutefois, le coût du financement lié à l’achat d’une maison n’a presque jamais été aussi bas.
L'une de ces réalités a pris fin en avril 2022 lorsque la Banque du Canada a augmenté son taux d'intérêt de référence d'un demi-point de pourcentage – la plus importante hausse de taux en plus de 20 ans. À la même occasion, la Banque a fait savoir dans son communiqué de presse annonçant la décision de relever le taux que d'autres hausses de ce type étaient à prévoir, car elle cherche à rapprocher le taux d'inflation actuel de 6,8 % de son taux cible de 2 %.
Bien qu'une hausse d'un demi pour cent du taux ne semble pas nécessairement importante, chaque hausse des taux d'intérêt entraîne une modification de ce que l'on appelle le « test de résistance hypothécaire »; ces modifications font baisser le montant du financement hypothécaire auquel la plupart des acheteurs d'une première maison ont droit, et par conséquent, le prix maximum qu'ils peuvent envisager de payer pour une maison.
Afin de bien comprendre ce test de résistance hypothécaire, un peu de contexte est nécessaire. Les règles relatives aux prêts hypothécaires ont toujours été plus rigoureuses au Canada qu'aux États-Unis. Toutefois, il a déjà été possible d’acheter une maison au Canada sans verser de mise de fonds et de financer le remboursement de la totalité du prix d’achat sur 40 ans – ce qui est plus long que la durée de la vie active de plusieurs Canadiens.
En 2008, le marché hypothécaire américain s'est effondré sous le coup de centaines de milliers de défauts de paiement. Bien que ce scénario ne se soit heureusement jamais produit au Canada, le gouvernement canadien a déterminé que des changements devaient être apportés aux règles existantes relatives aux prêts hypothécaires au Canada, et ce, principalement afin de prévenir une telle éventualité. Ces règles ont été resserrées à plusieurs reprises au cours des dix années qui ont suivi, conduisant finalement à l'imposition du test de résistance hypothécaire en 2016 et à des resserrements supplémentaires de ce test en 2017 et en 2021. Essentiellement, le test de résistance hypothécaire impose des exigences supplémentaires relatives au revenu et à la solvabilité des emprunteurs potentiels dans le but de s'assurer qu'ils pourront gérer (et rembourser) leur dette hypothécaire aux taux d'intérêt actuels et à des taux potentiellement plus élevés à l'avenir.
Les prêteurs ont toujours, bien sûr, évalué la solvabilité des personnes qui demandent un financement hypothécaire – ou tout autre type de prêt. Lorsqu’un demandeur sollicite un financement hypothécaire, les prêteurs utilisent deux tests pour déterminer la capacité du demandeur à gérer l’emprunt demandé. Le premier, l’amortissement brut de la dette (ABD), est une mesure des coûts de logement et celle-ci comprend les paiements hypothécaires, les taxes foncières, le chauffage et, le cas échéant, la moitié des frais de copropriété. Les prêteurs veulent s’assurer qu’il ne faut pas plus de 35 % à 39 % du revenu brut d’un ménage pour couvrir l’ABD. La deuxième mesure, l’amortissement total de la dette (ATD), comprend les coûts du logement plus toutes les autres dettes (prêts étudiants, paiements de voiture, etc.). En ce qui concerne l’ATD, les prêteurs veulent s’assurer que le paiement du total des dettes ne couvre pas plus de 42 % à 44 % du revenu brut du ménage de l’emprunteur.
Outre ces tests imposés par le prêteur, le test de résistance hypothécaire exige que les emprunteurs potentiels remplissent des critères supplémentaires plus stricts. Plus spécifiquement, ces emprunteurs doivent respecter les ratios de l’ABD et de l’ATD en fonction du taux d’intérêt hypothécaire réel que le prêteur fournit et d’un taux théorique plus élevé. En effet, un emprunteur doit démontrer qu'il dispose d'un revenu total et d'un revenu disponible suffisants pour continuer à pouvoir honorer ses obligations de paiement hypothécaire en cas d'augmentation des taux d'intérêt hypothécaires – comme cela vient de se produire.
Toute personne demandant un financement hypothécaire (y compris les premiers acheteurs et les propriétaires actuels qui renouvellent leur prêt hypothécaire ou qui changent de prêteur) doit respecter les ratios de l’ABD et de l’ATD en fonction du taux réel négocié avec le prêteur, plus 2 %, ou du taux théorique fixé par le gouvernement fédéral, selon le plus élevé des deux taux.
En juin 2021, le taux théorique imposé dans le cadre du test de résistance hypothécaire est passé à 5,25 % pour tous les prêts hypothécaires, et ce, sans égard au montant de la mise de fonds. À cette époque, le taux de 5,25 % était généralement le plus élevé des deux taux possibles qui pouvaient être imposés dans le cadre du test de résistance hypothécaire, ce qui signifie que les emprunteurs potentiels devaient démontrer qu'ils pouvaient faire face à leurs obligations de paiement hypothécaire sur la base d'un taux théorique de 5,25 %. Toutefois, dans la foulée des récentes hausses de taux d'intérêt annoncées par la Banque du Canada, les principaux prêteurs canadiens ont augmenté leurs taux hypothécaires. À la mi-mai, le plus bas taux offert par une grande banque canadienne pour une hypothèque à taux fixe sur 5 ans était de 4,36 %. Par conséquent, en vertu des modalités du test de résistance hypothécaire, les acheteurs potentiels devront démontrer qu'ils remplissent les critères de prêt en fonction d'un taux théorique de 6,36 %, car ce taux est supérieur au taux théorique de 5,25 % fixé par le gouvernement fédéral.
Ces changements récents créent une sorte de double menace pour les emprunteurs potentiels. En raison du taux théorique plus élevé imposé dans le cadre du test de résistance hypothécaire, ces emprunteurs seront admissibles à un financement hypothécaire moindre, ce qui restreint l'éventail des propriétés sur lesquelles ils peuvent faire une offre d'achat. Et, par la même occasion, ces propriétaires potentiels sont confrontés à la certitude que, s'ils parviennent à faire une offre d'achat et à obtenir un financement hypothécaire, les coûts de ce prêt hypothécaire seront plus élevés qu'ils ne l'auraient été seulement quelques mois auparavant.
Bien que ces deux changements soient sans aucun doute décourageants pour les Canadiens qui tentent d'accéder au marché immobilier résidentiel, ils constituent la nouvelle réalité pour les acheteurs potentiels. Et bien qu'il soit impossible de prédire l'avenir des taux d'intérêt, la réalité économique actuelle et les signaux émis par la Banque du Canada semblent indiquer qu'il est très peu probable que les taux d'intérêt baissent dans un avenir rapproché. Ceux qui tentent de s'adapter à la nouvelle réalité des taux d'intérêt (ce qui comprend, mais ne se limite certainement pas, aux premiers acheteurs de maison ou à ceux qui renouvellent leur prêt hypothécaire) peuvent trouver quelques conseils sur le site Web de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada en cliquant sur les liens suivants : Outil d’évaluation d’admissibilité à un prêt hypothécaire (canada.ca) et Vous protéger si les taux d’intérêt augmentent (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le gouvernement fédéral a offert un large éventail de programmes d’aide en lien avec la pandémie aux particuliers. Ces programmes ont principalement servi à compenser les pertes de revenus lorsque les revenus d'emploi n'étaient plus disponibles en raison de la fermeture des entreprises pendant les confinements, ou lorsque les particuliers ne pouvaient pas travailler en raison de la maladie ou lorsqu’ils étaient à la maison avec de jeunes enfants quand les écoles ont fermé leurs portes.
Depuis le début de la pandémie en mars 2020, le gouvernement fédéral a offert un large éventail de programmes d’aide en lien avec la pandémie aux particuliers. Ces programmes ont principalement servi à compenser les pertes de revenus lorsque les revenus d'emploi n'étaient plus disponibles en raison de la fermeture des entreprises pendant les confinements, ou lorsque les particuliers ne pouvaient pas travailler en raison de la maladie ou lorsqu’ils étaient à la maison avec de jeunes enfants quand les écoles ont fermé leurs portes.
Au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie au cours des deux dernières années, des programmes d'aide en lien avec la pandémie offerts par le gouvernement fédéral aux particuliers canadiens ont été instaurés, modifiés et remplacés pour s'adapter aux circonstances changeantes. En raison de ces changements constants, il est difficile pour les particuliers de connaître, à tout moment, les prestations auxquelles ils ont droit, les critères d’admissibilité de ces prestations et, surtout, les dates limites auxquelles ces prestations doivent être demandées.
En date du mois d’avril 2022, trois programmes fédéraux principaux d’aide en lien avec la pandémie sont toujours en vigueur : la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique, la Prestation canadienne de la relance économique pour les proches aidants et la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement. Chacun de ces programmes a des critères d’admissibilité et des montants de prestations distincts, tel que détaillé ci-dessous.
Prestation canadienne de maladie pour la relance économique
Comme l'indique le nom, la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE) est offerte aux particuliers qui sont dans l’incapacité de travailler en raison de la COVID-19. Cette incapacité de travailler peut résulter du fait que la personne ait la COVID-19, qu’on lui ait demandé de s’isoler ou qu’elle ait un problème de santé sous-jacent qui la met plus à risque de contracter la COVID-19.
La PCMRE accorde à ces particuliers un montant fixe de 500 $ par semaine pour une semaine donnée durant laquelle ils ne sont pas en mesure de travailler au moins 50 % de leur semaine normale de travail. Le montant de la prestation de 500 $ par semaine ne dépend en aucun cas du montant du revenu que le particulier gagne normalement : toutefois, pour y être admissible, celui-ci doit avoir gagné au moins 5000 $ au cours des 12 mois précédents, ou en 2019, 2020 ou 2021.
La PCMRE est payable pendant un maximum de six semaines, de sorte que la prestation maximale à recevoir est de 3000 $.
Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants.
Bien qu'ils aient été épargnés par la maladie, des millions de Canadiens ont perdu des revenus pendant la pandémie lorsqu'ils ont dû rester à la maison pour s'occuper d'enfants ou d'autres membres de la famille qui avaient besoin de soins supervisés.
La Prestation canadienne de la relance économique pour proches aidants (PCREPA) fournit une aide financière aux particuliers salariés ou aux travailleurs indépendants. Afin d'être admissibles à la PCREPA, ceux-ci doivent être dans l'incapacité de travailler parce qu’ils doivent s’occuper d’un enfant de moins de 12 ans ou d’un membre de la famille qui a besoin de soins supervisés à la maison. Ces soins à domicile doivent être requis parce que l'école, le programme régulier ou l'établissement fréquenté par la personne nécessitant des soins est fermé ou inaccessible en raison de la pandémie, ou parce que la personne nécessitant des soins est malade, est isolée ou qu’elle risque de graves complications de santé en raison de la COVID-19. De plus, la personne qui demande la PCREPA doit être dans l’incapacité de travailler au moins 50 % de sa semaine de travail et doit avoir gagné au moins 5000 $ au cours des douze mois précédents, ou en 2019, 2020 ou 2021.
Tout comme pour la PCMRE, la PCREPA accorde aux particuliers admissibles un montant fixe de 500 $ par semaine. Toutefois, contrairement à la PCMRE, le programme de la PCREPA offre aux particuliers admissibles des prestations hebdomadaires pour une période pouvant aller jusqu’à 44 semaines.
Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement
La Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (PCTCC) diffère d’un certain nombre de façons de la PCMRE et de la PCREPA. Ces deux dernières prestations sont offertes dans toutes les provinces et tous les territoires, et l’admissibilité à celles-ci est entièrement basée sur des circonstances personnelles. Toutefois, dans le cas de la PCTCC, l’admissibilité dépend d’abord et avant tout de la situation sanitaire de la province de résidence du particulier (ou, parfois, de son emplacement dans une province ou un territoire) à tout moment donné.
La raison expliquant cette différence est que la PCTCC est destinée à aider à indemniser les particuliers qui ont perdu des revenus en raison des directives émises par la Santé publique en réponse aux conditions de la pandémie qui sont en vigueur dans leur lieu de résidence et de travail. Ces directives peuvent, évidemment, varier d’un lieu à l’autre.
Afin d’être admissible à la PCTCC, le particulier doit avoir gagné au moins 5000 $ au cours des douze derniers mois, ou en 2020 ou 2021. De plus, le demandeur doit avoir produit une déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2020 et doit également s’engager à produire ses déclarations de revenus pour 2021 et 2022 avant la fin de 2023. Des conditions d’admissibilité additionnelles peuvent s’appliquer et une liste de celles-ci est disponible en cliquant sur le lien suivant : Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (PCTCC) – Qui peut faire la demande (canada.ca).
Le montant de la PCTCC est de 300 $ par semaine et les prestations peuvent être reçues durant un nombre de semaines illimité. Toutefois, celles-ci sont uniquement offertes durant les périodes où le lieu, la province ou le territoire dans lequel le particulier habite est confiné en raison de la COVID-19. De plus, ce confinement doit avoir entraîné une perte d’emploi ou une réduction de 50 % du revenu moyen pour le particulier par rapport à l’année précédente.
Il est important de se rappeler qu’une demande des prestations pour les programmes de la PCMRE, la PCREPA ou la PCTCC peut être effectuée jusqu’à 60 jours après la fin d’une semaine/période de prestations. Par conséquent, en date du 26 avril, les demandes de prestations pouvaient toujours être faites pour une période de prestations commençant après le 19 février 2022.
Cette période de 60 jours allouée à la présentation des demandes est particulièrement importante en ce qui a trait à la PCTCC. En date du 26 avril, aucune région du Canada n’était désignée comme région confinée en raison de la COVID-19. Toutefois, à l’exception de la Colombie-Britannique, de la Saskatchewan, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, et de certaines régions du Québec et des Territoires-du-Nord-Ouest, toutes les autres provinces et tous les autres territoires ont été sujets à cette désignation au cours des 60 derniers jours, ce qui signifie que les demandeurs admissibles peuvent toujours demander des prestations de la PCTCC pour cette période. Une liste des périodes auxquelles chaque province et territoire (ou régions dans une province ou un territoire) a été désigné à titre de région confinée en raison de la COVID-19 est disponible sur le site Web du gouvernement fédéral en cliquant sur le lien suivant : Régions désignées comme étant confinées en raison de la COVID-19 aux fins de la Prestation canadienne pour les travailleurs en cas de confinement (canada.ca).
Une autre date importante à ne pas oublier est le 7 mai 2022 : à cette date (en vertu de la loi actuellement en vigueur), les programmes de la PCMRE, de la PCREPA et de la PCTCC prendront fin. Néanmoins, la période de 60 jours allouée à la présentation des demandes se poursuivra, ce qui signifie que des demandes de prestations peuvent être toujours effectuées, à la condition que les conditions habituelles d’admissibilité soient remplies et qu’il ne se soit pas écoulé plus de 60 jours depuis la fin de la période de prestations particulière pour laquelle la demande est effectuée.
Bien que le nombre et la variété de programmes de prestations ainsi que les critères d’admissibilité et les critères en lien avec les demandes puissent être déroutants, le gouvernement fédéral fournit un résumé complet des règles gouvernant ces programmes sur son site Web. Ce résumé est disponible en cliquant sur le lien suivant : COVID-19 : Soutien financier aux personnes, entreprises et organismes (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Le système de revenu de retraite du Canada comporte trois principaux aspects – l’épargne privée par le biais des régimes enregistrés d’épargne-retraite ou les régimes de retraite agréés, ainsi que deux régimes publics de revenu de retraite : le Régime de pensions du Canada et le programme de Sécurité de la vieillesse. Ce dernier – le programme de Sécurité de la vieillesse – est le seul aspect du système de retraite canadien qui ne demande pas une contribution directe des bénéficiaires de prestations du programme. Plutôt, le programme de SV est financé grâce aux recettes fiscales générales, et l’admissibilité pour recevoir la SV est fondée uniquement sur la résidence canadienne. Toute personne âgée de 65 ans et plus et qui a vécu au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale. Pour le deuxième trimestre de 2022 (avril à juin 2022), la prestation mensuelle maximale est de 648,67 $.
Le système de revenu de retraite du Canada comporte trois principaux aspects – l’épargne privée par le biais des régimes enregistrés d’épargne-retraite ou les régimes de retraite agréés, ainsi que deux régimes publics de revenu de retraite : le Régime de pensions du Canada et le programme de Sécurité de la vieillesse. Ce dernier – le programme de Sécurité de la vieillesse – est le seul aspect du système de retraite canadien qui ne demande pas une contribution directe des bénéficiaires de prestations du programme. Plutôt, le programme de SV est financé grâce aux recettes fiscales générales, et l’admissibilité pour recevoir la SV est fondée uniquement sur la résidence canadienne. Toute personne âgée de 65 ans et plus et qui a vécu au Canada pendant au moins 40 ans après l’âge de 18 ans est admissible à la prestation maximale. Pour le deuxième trimestre de 2022 (avril à juin 2022), la prestation mensuelle maximale est de 648,67 $.
Pendant plusieurs années, la SV était versée automatiquement aux bénéficiaires admissibles une fois qu’ils avaient atteint l’âge de 65 ans. Cependant, depuis juillet 2013, les Canadiens qui sont admissibles aux prestations de la SV peuvent reporter la réception de ces prestations jusqu’à cinq ans plus tard, lorsqu’ils atteignent l’âge de 70 ans. Pour chaque mois où un particulier reporte la réception de ces prestations, le montant de prestations reçu en fin de compte augmente de 0,6 %. Plus la période de report est longue, plus le montant de prestations mensuelles reçu plus tard sera élevé. Lorsque la réception des prestations de la SV est reportée pendant 5 ans, jusqu’à l’âge de 70 ans, la prestation mensuelle reçue est augmentée de 36 %.
Il peut, cependant, être difficile de déterminer, sur une base individuelle, s’il est sensé de reporter la réception des prestations de la SV, et jusqu’à quel point. Certaines des difficultés en lien avec la décision de reporter, ou non, et pour combien de temps, résident dans le fait qu’il n’existe pas de règles strictes, et la décision est propre à chacun. Heureusement, il y a certains facteurs que les particuliers peuvent prendre en considération lorsqu’ils prennent cette décision.
Le premier facteur est le montant total de revenu requis, à l’âge de 65 ans, pour financer les besoins actuels. À cet âge, de nombreux Canadiens (mais pas tous) ne font plus de versements hypothécaires ou n'épargnent plus en vue de la retraite; le montant du revenu nécessaire est donc réduit. Il faut également déterminer quelles autres sources de revenus (revenu d’emploi d’un travail à temps plein ou à temps partiel, prestations de retraite du Régime de pensions du Canada, prestations d’un régime de retraite d’employeur, versements de rentes et retraits d’un régime enregistré d’épargne-retraite [REER] et d’un fonds enregistré de revenu de retraite [FERR]) sont disponibles pour répondre à ces besoins, dans le moment présent et dans le futur, et à quel moment la réception de ces montants de revenu commencera ou prendra fin. Une fois que les besoins et les sources de revenus ainsi que la planification possible de tous sont clairs, il faut prendre en considération les conséquences de l’impôt sur le revenu en matière de structure et de planification de ces sources de revenus. L’objectif ultime, comme à tous les âges, est d’assurer un revenu suffisant pour financer un mode de vie confortable tout en minimisant la facture d’impôt et la perte potentielle de crédits d’impôt.
Quand vient le temps de faire ces calculs, les seuils d’impôt sur le revenu et les limites de prestations (pour 2022) qui suivent sont un point de départ.
Dans la première tranche d’imposition au fédéral, le revenu est imposé à 15 % alors que la deuxième tranche est imposée à 20,5 %. Pour 2022, la deuxième tranche d’imposition commence lorsque le revenu imposable atteint 50 197 $.
Le système d’impôt canadien offre un crédit d’impôt non remboursable de 7 898 $ aux contribuables âgés de 65 ans et plus à la fin de l’année d’imposition. Le montant de ce crédit est réduit une fois que le revenu net du contribuable pour l’année dépasse 39 826 $.
Les particuliers peuvent recevoir un crédit d’impôt remboursable pour la TPS/TVH, qui est versé tous les trois mois. Pour 2022, le crédit maximal est payable aux contribuables dont le revenu familial net est de moins de 39 826 $.
Les contribuables qui reçoivent les prestations de la Sécurité de la vieillesse et dont le revenu dépasse un montant précisé doivent rembourser une partie de ces prestations au moyen d’un mécanisme nommé « impôt de récupération de la SV », ou recouvrement. Les contribuables dont le revenu pour 2021 est de plus de 81 761 $ verront une partie de leurs futures prestations de la SV « recouvrée ».
Quelles autres sources de revenus sont actuellement disponibles?
De plus en plus de Canadiens ne quittent pas automatiquement le monde du travail à l’âge de 65 ans. Ceux qui continuent à occuper un emploi rémunéré et dont le revenu d’emploi est suffisant pour financer leur mode de vie peuvent choisir de reporter la réception de la SV. Pareillement, un contribuable qui commence à recevoir des prestations d’un régime de retraite d’un employeur lorsqu’il atteint 65 ans peut être en mesure de reporter la réception des prestations de la SV.
Est-ce que le contribuable est admissible aux prestations de retraite du Régime de pensions du Canada, et à quel âge ces prestations commencent-elles?
Presque tous les Canadiens qui ont occupé un emploi ou qui étaient travailleurs autonomes après l’âge de 18 ans ont contribué au Régime de pensions du Canada et sont admissibles à recevoir les prestations de retraite du RPC. Alors que ces prestations de retraite peuvent être reçues dès l’âge de 60 ans, la réception peut également être reportée et reçue à tout moment jusqu’à l’âge de 70 ans. Comme c’est le cas avec les prestations de la SV, les prestations de retraite du RPC augmentent avec chaque mois où la réception de ces prestations est reportée. Les contribuables qui sont admissibles à la SV et au RPC devront considérer les conséquences d’accélérer ou de reporter la réception de chaque prestation dans la structure de leur revenu de retraite.
Est-ce que le contribuable possède un régime d’épargne-retraite privé par l’entremise d’un REER?
Les contribuables qui n’étaient pas membres d’un régime de retraite d’employeur au cours de leur vie professionnelle économisent généralement pour leur retraite au moyen d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Bien que les contribuables puissent choisir de retirer des montants de ces régimes à tout âge, ils doivent liquider leurs REER à la fin de l’année où ils atteignent 71 ans et commencer à recevoir un revenu de ces économies. Il existe un certain nombre d’options disponibles pour structurer ce revenu et, peu importe l’option choisie (habituellement, en convertissant un REER en un Fonds enregistrés de revenu de retraite ou FERR, ou en achetant une rente), cela signifie que le contribuable commencera à recevoir des montants de revenu de ce REER au cours de l’année suivante. Les contribuables ayant une somme importante dans leur REER devraient, lorsqu’ils déterminent à quel moment commencer à recevoir leurs prestations de la SV, prendre en considération qu’ils auront un montant de revenu additionnel (imposable) pour chaque année après l’âge de 71 ans.
La capacité à reporter la réception des prestations de la SV offre aux Canadiens une plus grande flexibilité lorsque vient le temps de structurer leur revenu de retraite. Le prix de cette flexibilité est une complexité accrue, en particulier lorsque, comme c’est le cas pour la plupart des retraités, plusieurs sources de revenus et la planification de chacune d’elles doivent être prises en considération et qu’aucune ne peut être considérée séparément des autres.
Les contribuables confrontés à ce processus de prise de décision trouveront de l’aide sur le site Web de Service Canada. Ce site Web offre une Calculatrice du revenu de retraite qui, en fonction de l’information entrée par l’utilisateur, calculera le montant de la SV qui serait payable à différents âges. La calculatrice déterminera également, en fonction des REER actuels, le montant de revenu mensuel que ces REER fourniront au cours de la retraite. Pour utiliser la calculatrice, il faut connaître le montant de prestations du Régime de pensions du Canada qui sera reçu et le contribuable peut obtenir cette information en appelant Service Canada au 1-800-277-9914.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Les difficultés auxquelles font face les jeunes Canadiens qui achètent leur première maison presque partout au Canada en raison de la montée en flèche du coût de l’immobilier et, plus récemment, de la hausse des taux d’intérêt, constituent une préoccupation majeure pour ces particuliers et leurs familles. C’est sans surprise alors que la problématique de l’abordabilité du logement a été l’une des priorités du dernier budget fédéral, et les mesures suivantes afin d’adresser cette problématique ont été annoncées.
Les difficultés auxquelles font face les jeunes Canadiens qui achètent leur première maison presque partout au Canada en raison de la montée en flèche du coût de l’immobilier et, plus récemment, de la hausse des taux d’intérêt, constituent une préoccupation majeure pour ces particuliers et leurs familles. C’est sans surprise alors que la problématique de l’abordabilité du logement a été l’une des priorités du dernier budget fédéral, et les mesures suivantes afin d’adresser cette problématique ont été annoncées.
Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété
La mesure sur l’abordabilité du logement la plus importante qui a été annoncée dans le budget est la création d'un nouveau programme – le compte d'épargne libre d'impôt pour l'achat d'une première propriété (CELIAPP), qui, comme son nom l'indique, permet aux acheteurs d'une première maison d'épargner (dans les limites prescrites) en vue de l'achat d'une première maison.
Selon les conditions du programme, tout résident du Canada âgé d'au moins 18 ans et qui n'a pas vécu dans une maison dont il était le propriétaire pendant l'année en cours ou les quatre années précédentes peut ouvrir un CELIAPP et y cotiser chaque année.
À partir de 2023, les titulaires pourront cotiser jusqu'à 8000 $ par année à leur CELIAPP, et ce, quel que soit leur revenu cette année-là. Le plafond de cotisation de 8000 $ par année ne peut pas être reporté aux années subséquentes – en d’autres mots, si un titulaire verse moins que la cotisation maximale permise au cours d’une année donnée, le plafond de cotisation pour les années subséquentes sera tout de même de 8000 $. De plus, le plafond à vie des cotisations est de 40 000 $ par personne.
Le véritable avantage du programme CELIAPP réside dans le traitement fiscal des cotisations. Les personnes qui cotisent un montant quelconque au cours d'une année donnée peuvent déduire ce montant de leur revenu, comme pour une cotisation effectuée à un régime enregistré d'épargne-retraite. De plus, les revenus de placement de toute nature qui sont gagnés par les fonds cotisés et détenus dans le CELIAPP ne sont pas imposés au moment où ils sont gagnés. Enfin, lorsque le titulaire retire des fonds du compte pour acheter une première maison, les montants retirés – qui correspondent à la fois aux cotisations initiales et aux revenus de placement générés par ces cotisations – ne sont pas imposés.
En raison du traitement fiscal généreux accordé aux cotisations effectuées à un CELIAPP, certaines conditions et restrictions sont inévitablement appliquées à l’utilisation de ces comptes. Tout d'abord, les montants retirés d'un CELIAPP ne sont libres d'impôt que si ces fonds sont utilisés pour l'achat d'une maison admissible. Les montants retirés et utilisés à toute autre fin sont entièrement imposables.
Les personnes qui ouvrent un CELIAPP ont 15 ans à compter de la date d'ouverture du compte pour utiliser les fonds pour l'achat d'une maison admissible. Bien que ceci mette une certaine pression sur les titulaires en ce qui concerne le moment de l'achat de leur maison, une certaine flexibilité est possible. Plus spécifiquement, les titulaires qui n'ont pas effectué l'achat d'une maison admissible dans le délai prescrit de 15 ans doivent alors fermer le CELIAPP, mais peuvent transférer les fonds détenus dans celui-ci à leur REER. Il est important de souligner que le montant transféré d'un CELIAPP à un REER n'est pas réduit ou limité d'aucune façon par les droits de cotisation au REER du particulier. Toutefois, les transferts effectués dans un REER dans ces circonstances ne rétablissent pas les droits de cotisation au CELIAPP – en d'autres mots, chaque personne admissible n'a qu'une seule occasion d'épargner pour l'achat d'une première maison au moyen d'un CELIAPP. Et évidemment, tout montant transféré d'un CELIAPP à un REER sera imposable au moment du retrait, comme pour tout autre retrait d'un REER.
Enfin, les particuliers qui ont réussi à accumuler des fonds dans un REER pourront transférer ces fonds dans un CELIAPP sans payer d'impôt (dans les limites de la cotisation annuelle de 8000 $ et de la cotisation à vie de 40 000 $), où ils seront alors soumis aux règles habituelles régissant le CELIAPP. Ces particuliers ne pourront toutefois pas remplacer ces fonds dans le REER.
Notre système fiscal offre déjà un moyen d'épargner pour l'achat d'une maison en bénéficiant d'une aide fiscale – le Régime d'accession à la propriété (RAP). En vertu de ce régime, un particulier peut retirer jusqu'à 35 000 $ de son REER et utiliser ces fonds pour l'achat d'une première maison. Les fonds retirés doivent ensuite être remboursés au REER au cours des 15 années suivantes. Le Régime d’accession à la propriété continuera d’être offert aux Canadiens; toutefois, un particulier ne pourra pas effectuer à la fois un retrait de son CELIAPP et un retrait de son RAP pour l'achat d'une même propriété admissible.
Crédit d’impôt pour l’achat d’une première habitation
Les acheteurs d'une première maison au Canada peuvent déjà demander un crédit d'impôt fédéral non remboursable pouvant aller jusqu’à 750 $ (qui peut être partagé entre conjoints) lors de l'achat d'une maison qu'ils occuperont en tant que résidence principale.
Le budget propose d’augmenter le montant du crédit d’impôt pour l’achat d’une première maison à 1500 $, et les conjoints et conjoints de fait pourront continuer de se partager la valeur du crédit.
Cette augmentation s’applique aux acquisitions de propriétés admissibles effectuées après 2021.
De plus amples renseignements sur toutes ces mesures sont disponibles dans la documentation budgétaire fédérale 2022 qui se trouve sur le site Web du gouvernement fédéral en cliquant sur le lien suivant : Mesures fiscales : Renseignements supplémentaires (budget.gc.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Pour la majorité des Canadiens, la date limite pour la production des déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2021 était le lundi 2 mai 2022 (les travailleurs autonomes canadiens et leurs conjoints ont jusqu’au mercredi 15 juin 2022 pour produire leur déclaration). Dans le meilleur des mondes, le contribuable aura préparé une déclaration complète et sans erreurs, produite à temps, et l’Agence du revenu du Canada émettra un avis de cotisation indiquant que la déclaration est « acceptée telle que soumise », ce qui signifie que l’ARC est d’accord avec l’information produite et le résultat fiscal obtenu par le contribuable. Bien qu’il s’agisse du résultat que tous espèrent, celui-ci peut dérailler de bien des façons.
Pour la majorité des Canadiens, la date limite pour la production des déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2021 était le lundi 2 mai 2022 (les travailleurs autonomes canadiens et leurs conjoints ont jusqu’au mercredi 15 juin 2022 pour produire leur déclaration). Dans le meilleur des mondes, le contribuable aura préparé une déclaration complète et sans erreurs, produite à temps, et l’Agence du revenu du Canada émettra un avis de cotisation indiquant que la déclaration est « acceptée telle que soumise », ce qui signifie que l’ARC est d’accord avec l’information produite et le résultat fiscal obtenu par le contribuable. Bien qu’il s’agisse du résultat que tous espèrent, celui-ci peut dérailler de bien des façons.
En date du 11 avril 2022, un peu plus de 13 millions de déclarations de revenus des particuliers pour l’année d’imposition 2021 avaient été produites auprès de l’Agence du revenu du Canada. Inévitablement, certaines de ces déclarations contiennent des erreurs ou des omissions qui doivent être corrigées.
Plus de 93 % des déclarations qui ont déjà été produites pour l’année d’imposition 2021 ont été produites au moyen de méthodes de production en ligne, ce qui signifie qu’elles ont été préparées à l’aide d’un logiciel de préparation de déclarations de revenus. L’utilisation d’un tel logiciel réduit de façon importante la chance de faire une erreur administrative ou arithmétique, comme entrer un montant à la mauvaise ligne ou ajouter une colonne de chiffres de manière erronée. Cependant, peu importe l’efficacité du logiciel, il ne peut fonctionner qu’avec l’information qu’on lui fournit. Parfois, les contribuables préparent et produisent une déclaration seulement pour recevoir plus tard un feuillet d’impôt qui aurait dû être inclus dans cette déclaration. Il est également facile de faire une erreur en transposant les chiffres d’un feuillet d’information (un T4 d’un employeur, par exemple) dans le logiciel; ainsi un revenu de 69 206 $ devient alors 62 906 $. Peu importe la cause, lorsque les chiffres entrés sont erronés ou que l’information est manquante, ces erreurs ou omissions se refléteront sur le résultat final (erroné) produit par le logiciel.
Lorsque l’erreur ou l’omission est découverte dans une déclaration qui a déjà été produite, la question qui survient immédiatement est de savoir comment corriger le tir. Le premier réflexe de plusieurs contribuables est de remplir une autre déclaration, dans laquelle la bonne information est donnée, mais ce n’est pas la bonne chose à faire. Il existe, cependant, plusieurs façons de corriger une erreur ou une omission sur une déclaration de revenus déjà produite, y compris des options en ligne.
Depuis plusieurs années, les contribuables qui produisent leur déclaration de revenus en ligne, à l’aide d’IMPÔTNET ou de la TED, peuvent avertir l’ARC d’une erreur ou d’une omission dans une déclaration de revenus déjà produite par voie électronique en utilisant le service ReTRANSMETTRE de l’ARC. Ce service, ReTRANSMETTRE : rajustements en ligne pour les déclarations de revenus et de prestations (canada.ca), permet aux contribuables d’apporter des corrections à une déclaration déjà produite en ligne à partir du site Web de l’ARC.
En fait, les contribuables dont les déclarations ont été produites en ligne (au moyen d’IMPÔTNET ou de la TED) peuvent faire une correction avec le même logiciel de préparation de déclarations de revenus qui a été utilisé pour préparer leur déclaration. Les contribuables ayant utilisé IMPÔTNET pour produire leur déclaration peuvent soumettre un redressement pour une déclaration produite pour les années d’imposition 2018, 2019, 2020 et 2021. Lorsque la déclaration a été produite à l’aide de la TED, le fournisseur de services TED peut également soumettre des redressements pour les déclarations produites pour les années d’imposition 2018, 2019, 2020 et 2021.
Il y a des limites au service ReTRANSMETTRE. Quelle que soit la personne qui utilise le service (le contribuable ou le fournisseur de services TED), le système en ligne acceptera un maximum de neuf redressements pour une déclaration unique, et le service ReTRANSMETTRE ne peut être utilisé pour apporter des changements aux renseignements personnels, comme l’adresse ou les renseignements de dépôt direct du contribuable. Il existe également certains types de problèmes fiscaux qui ne peuvent être traités au moyen du service ReTRANSMETTRE, comme faire une demande pour le crédit d’impôt pour personnes handicapées ou une prestation pour enfants et familles.
Il est également possible d’apporter un changement ou une correction dans une déclaration à l’aide du service « Mon dossier » de l’ARC (avec la fonction « Modifier ma déclaration »), mais ce choix n’est offert qu’aux contribuables qui sont déjà inscrits à Mon dossier. Les contribuables qui choisissent de s’inscrire à Mon dossier pour avoir accès aux autres options disponibles de Modifier ma déclaration doivent savoir que le processus d’inscription prend quelques semaines, et ce, afin de satisfaire aux mesures de sécurité de l’ARC.
Même si les services en ligne de l’ARC, qu’il s’agisse du service ReTRANSMETTRE ou de Mon dossier, sont la façon la plus rapide d’apporter une correction dans une déclaration déjà produite, les contribuables qui préfèrent ne pas utiliser une méthode en ligne ont tout de même une option papier. Le formulaire papier à utiliser est le formulaire T1-ADJ (20), qui se trouve sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : T1-ADJ Demande de redressement d'une T1 (canada.ca). Les personnes qui ne sont pas en mesure d’imprimer le formulaire depuis le site Web peuvent commander un exemplaire qui leur sera envoyé par la poste en appelant la Ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers de l’ARC au 1-800-959-8281. Il n’y a pas de limites au nombre de changements ou de corrections qui peuvent être apportés à l’aide du formulaire T1-ADJ (20).
Une copie papier d’un formulaire T1-ADJ (20) (ou une lettre) est produite lorsque le document rempli est envoyé au centre fiscal approprié, soit celui avec qui la déclaration de revenus a été produite à l’origine. Une liste des centres fiscaux et leurs adresses se trouvent au verso du formulaire T1-ADJ (20). Un contribuable qui n’est plus certain du centre fiscal où sa déclaration a été produite peut se rendre sur le site Web de l’ARC, cliquer sur le lien Trouver une adresse de l'ARC (canada.ca) et choisir son emplacement depuis le menu déroulant qui s’y trouve. L’adresse pour le bon centre fiscal sera donnée.
Lorsqu’un contribuable découvre une erreur ou une omission dans une déclaration déjà remplie, le réflexe est de corriger cette erreur aussitôt que possible. Cependant, peu importe la méthode utilisée pour faire la correction — ReTRANSMETTRE, Mon dossier ou un formulaire papier T1-ADJ — il faut attendre de recevoir l’avis de cotisation pour la déclaration déjà produite. Les corrections apportées à une déclaration qui sont soumises avant l’évaluation de cette dernière ne peuvent tout simplement pas être traitées par l’Agence.
Une fois que l’avis de cotisation a été reçu et qu’une demande de redressement a été faite, il faut compter au moins quelques semaines, et habituellement plus, avant que l’ARC ne réponde. L’objectif de l’Agence est de répondre à de telles demandes soumises en ligne dans un délai d’environ deux semaines, alors que celles qui arrivent par la poste peuvent prendre de dix à douze semaines. Il n’est pas surprenant que les demandes soumises au cours de la période de pointe de traitement de l’ARC, entre mars et juillet, prennent plus de temps.
Parfois, l’ARC communiquera avec le contribuable, même avant que la déclaration soit évaluée, pour obtenir d’autres renseignements, des précisions ou des documents de déductions ou de crédits demandés (par exemple, les reçus documentant les frais médicaux demandés ou les coûts de garde d’enfants). Peu importe la nature de la demande, la meilleure option est de répondre rapidement et de fournir les documents et les renseignements demandés. L’ARC peut faire son évaluation seulement en fonction des renseignements qui lui sont fournis et il incombe au contribuable de fournir des preuves pour toutes les demandes de déduction ou de crédit faites. Lorsque le contribuable ignore une demande de renseignements ou de documents justificatifs pour une déduction ou un crédit demandé, l’évaluation continuera selon le principe que de tels documents n’existent pas. Fournir les renseignements ou les documents justificatifs demandés satisfait habituellement l’ARC et l’évaluation de la déclaration du contribuable peut ainsi être terminée.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Il est regrettable de constater que, chaque année, des milliers de Canadiens sont victimes d'arnaques au cours desquelles des arnaqueurs prétendent être des représentants du gouvernement fédéral. Tout aussi regrettable, dans la plupart des cas, l'argent perdu n'est jamais récupéré.
Il est regrettable de constater que, chaque année, des milliers de Canadiens sont victimes d'arnaques au cours desquelles des arnaqueurs prétendent être des représentants du gouvernement fédéral. Tout aussi regrettable, dans la plupart des cas, l'argent perdu n'est jamais récupéré.
Bien que la fraude ait toujours existé et qu’elle existera toujours, ce temps de l’année est propice aux arnaques, particulièrement celles en lien avec notre système fiscal, et ce, pour un certain nombre de raisons. Premièrement, bien entendu, c’est la période des impôts, un temps de l’année où le fait de recevoir des communications des autorités fiscales ne paraîtrait pas étrange ou suspect aux yeux de la plupart des Canadiens – et où, en fait, les autorités fiscales communiquent avec les contribuables pour des raisons valables. Deuxièmement, la plupart des déclarations de revenus produites par les particuliers canadiens donnent lieu à un remboursement d'impôt. Par conséquent, le fait de recevoir un courriel ou une autre communication indiquant que l’ARC dispose de fonds qui vous sont dus ne constituerait pas nécessairement une arnaque aux yeux de la plupart des destinataires. De plus, au cours des deux dernières années de pandémie, de nombreuses transactions financières quotidiennes ont dû être gérées en ligne ou par téléphone, donnant l’occasion aux fraudeurs de se faire passer pour des représentants du gouvernement ou des sites Web gouvernementaux. En somme, les arnaqueurs et les fraudeurs y trouvent leur compte.
De façon générale, les arnaqueurs fiscaux s’attaquent aux contribuables de deux manières. Dans le cas d’une arnaque qui existe depuis des années, même depuis des décennies, un appelant informe à tort le contribuable qu’il doit de l’argent à l’Agence du revenu du Canada et que le paiement doit être fait immédiatement. Le contribuable est avisé qu’en cas de non-paiement, ses biens seront saisis, son passeport et/ou sa carte d’assurance sociale ou toute autre pièce d’identité émise par le gouvernement sera annulée et il sera déporté ou emprisonné. De plus, ce paiement ne peut être fait que par virement bancaire ou à l’aide d’une carte de crédit prépayée ou de cryptomonnaie. Dans un deuxième type d’arnaque, que l'on voit plus couramment à cette période de l’année, le contribuable reçoit un courriel ou un message texte l’avisant que le gouvernement fédéral lui doit de l’argent. Afin de récupérer cet argent, le contribuable doit cliquer sur un lien dans ce courriel ou ce message texte. Le lien mène non pas vers un site du gouvernement fédéral, mais bien vers un site factice ressemblant de très près au site Web réel de l'Agence du revenu du Canada. Afin que son « remboursement » soit traité, le contribuable doit alors fournir des renseignements personnels et financiers qui peuvent ensuite être utilisés par l’arnaqueur fiscal. Le contribuable peut également recevoir un appel téléphonique l’avisant à tort que l’ARC lui doit de l’argent et qu’il doit fournir des détails, comme un numéro de compte bancaire, afin que le « remboursement » soit déposé dans son compte.
En fait, plusieurs éléments dans ces communications devraient alerter le destinataire quant au fait qu’elles ne sont pas légitimes. Tout d’abord, si un contribuable doit de l’argent à l’ARC ou l’inverse, il en sera d’abord avisé dans l’avis de cotisation émis par l’ARC pour chaque déclaration de revenus produite – jamais par téléphone, par courriel ou par message texte. En second lieu, l’ARC ne suggérerait ou n’exigerait jamais que le contribuable envoie de l’argent à l’Agence par l’entremise d’un virement bancaire, d’une carte de crédit prépayée ou de cryptomonnaie, et ne demanderait jamais au contribuable de cliquer sur un lien dans un courriel ou dans un message texte, ou de fournir des renseignements financiers par téléphone. Le paiement de sommes dues à l’ARC peut être effectué en ligne, par l’entremise du site Web de l’ARC, par l’entremise de l’institution financière du contribuable (en personne ou en lien) ou en postant un chèque à l’Agence. Tous les paiements par l’ARC au contribuable sont effectués dans le compte bancaire du contribuable par dépôt direct (dans le cadre d’une entente de dépôt direct existante, ou par chèque, qui est envoyé au contribuable par courrier ordinaire). Enfin, toute insinuation selon laquelle l'ARC annulerait (ou pourrait annuler) le passeport d'un contribuable ou toute autre pièce d'identité émise par le gouvernement pour défaut de paiement est tout simplement absurde.
Même si ces arnaques sont connues (et que de nouvelles arnaques se manifestent souvent et sont consignées sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : À bas l’arnaque – Protégez-vous contre la fraude [canada.ca]), plusieurs de celles-ci proviennent de l’extérieur du Canada, limitant ainsi la capacité de l’ARC et des autorités policières à les surveiller ou à les arrêter. Par conséquent, il incombera en grande partie aux contribuables de se protéger eux-mêmes en faisant preuve d'une grande prudence, voire de scepticisme. En fin de compte, la meilleure protection contre les arnaques consiste à connaître les méthodes par lesquelles l'ARC communiquera (et, plus important encore, ne communiquera pas) avec un contribuable - en d'autres mots, à être capable de reconnaître une tentative d'arnaque.
Pour éviter d'être victime de telles arnaques, l'ARC suggère aux contribuables de garder les lignes directrices générales suivantes en mémoire.
Un employé légitime de l’ARC s’identifiera lorsqu’il communiquera avec vous. Il vous donnera son nom et un numéro de téléphone. Assurez-vous que l’appelant est un employé de l’ARC avant de donner des renseignements par téléphone.
Si vous avez des doutes, voici comment vous pouvez vous assurer que l’appelant travaille à l’ARC :
Avisez la personne au téléphone que vous désirez tout d'abord confirmer leur identité.
Demandez et notez : leur nom, leur numéro de téléphone, et l’emplacement de leur lieu de travail
Mettez fin à l’appel. Ensuite, assurez-vous que les renseignements fournis sont fondés en appelant la ligne des demandes de renseignements sur l’impôt des particuliers au 1-800-959-7383.
De la même façon, lorsqu'un interlocuteur prétendant travailler pour l'ARC laisse un message vocal, le contribuable devrait, au lieu de rappeler le numéro laissé par ce dernier, appeler le numéro 1-800. Les agents du service à la clientèle affectés à cette ligne seront en mesure d'accéder aux dossiers fiscaux du contribuable et de fournir des renseignements précis indiquant si l'Agence cherche effectivement à le contacter et, le cas échéant, pour quelle raison.
Les contribuables doivent également noter que le fait de voir un numéro 1-800 de l'ARC ou un indicatif régional d'Ottawa sur leur afficheur ne signifie pas nécessairement que l'appel provient de l'Agence. Afin de paraître légitimes, les arnaqueurs sont en mesure de mettre à profit la technologie pour afficher de faux numéros sur l'écran d'affichage des téléphones.
Les signaux d'alarme qui portent à croire que l’appelant est un arnaqueur comprennent (sans s'y limiter) :
L’appelant ne peut prouver au contribuable qu’il travaille pour l’ARC – par exemple, en donnant son nom, son numéro de téléphone et l’emplacement de son lieu de travail.
L’appelant fait pression sur le contribuable pour qu’il agisse immédiatement ou utilise un langage agressif.
L’appelant demande au contribuable de payer avec des cartes de crédit prépayées, des cartes-cadeaux, de la cryptomonnaie ou d’autres modes inhabituels de paiement.
L’appelant demande au contribuable des renseignements qui ne sont pas saisis dans une déclaration de revenus ou qui ne sont pas en lien avec l’argent que le contribuable doit à l’ARC – par exemple, un numéro de carte de crédit.
L'appelant dit qu'il peut aider le contribuable à demander des prestations gouvernementales. Ces demandes se font directement sur les sites Web du gouvernement du Canada ou par téléphone – personne ne doit donner de renseignements aux appelants qui proposent de demander des prestations au nom du contribuable.
Ironiquement, puisque la plupart des particuliers sont désormais à l'aise pour effectuer leurs transactions fiscales et financières en ligne ou par téléphone et que ces transactions sont rapides et anonymes, les arnaqueurs ont, à bien des égards, plus de facilité à obtenir des résultats. Comme toujours, pour éviter d'être victime de ces arnaqueurs, le meilleur moyen de défense est de refuser de fournir des renseignements personnels ou financiers, et surtout, de ne jamais effectuer de paiements, que ce soit par téléphone, par courrier électronique ou en ligne, sans vérifier au préalable la légitimité de la demande.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des contribuables s’installent pour faire leur déclaration de revenus annuelle, ou attendent que leur préparateur de déclarations de revenus communique avec eux, avec une certaine appréhension. Dans la plupart des cas, les contribuables ne savent pas, jusqu’à ce que leur déclaration soit remplie, à quoi ressemblera leur résultat financier et, habituellement, ils espèrent le meilleur et craignent le pire.
La plupart des contribuables s’installent pour faire leur déclaration de revenus annuelle, ou attendent que leur préparateur de déclarations de revenus communique avec eux, avec une certaine appréhension. Dans la plupart des cas, les contribuables ne savent pas, jusqu’à ce que leur déclaration soit remplie, à quoi ressemblera leur résultat financier et, habituellement, ils espèrent le meilleur et craignent le pire.
La plupart des contribuables espèrent, évidemment, un remboursement, et plus il est élevé, mieux c’est. Plusieurs d’entre eux seraient ravis d’apprendre qu’ils ne doivent rien à l’Agence du revenu du Canada, ou que le montant dû n’est pas élevé.
Pour tous les contribuables, le pire scénario serait d’apprendre qu’ils sont confrontés à un relevé d’imposition élevé et à une date limite de paiement imminente et qu’ils n’ont tout simplement pas l’argent pour faire le paiement requis avant la date limite. Pour ceux qui n’ont pas les moyens de payer un relevé d’imposition avec leurs ressources existantes, cela signifie probablement qu’ils devront emprunter les fonds nécessaires. Bien qu’ils doivent payer de l’intérêt sur l’emprunt, les frais d’intérêts occasionnés seront vraisemblablement moins élevés que ceux prélevés par l’Agence du revenu du Canada sur un relevé d’imposition impayé.
Toutefois, si un contribuable ne peut payer son relevé d’imposition au complet avec ses ressources actuelles ou son crédit disponible, l’Agence du revenu du Canada est ouverte à prendre une entente de paiement avec le contribuable. Même si l’ARC préférerait être payée à temps et en totalité, comme la plupart des créditeurs, son but ultime est de recueillir le montant total d’impôts dû. En conséquence, l’Agence offre aux contribuables qui ne peuvent tout simplement pas payer leur facture pour l’année à temps et en totalité l’option de payer un montant dû au fil du temps grâce à une entente de paiement.
Deux possibilités sont offertes aux contribuables qui souhaitent prendre une telle entente. La première consiste à appeler le service de TéléArrangement de l’ARC au 1-866-256-1147. Lors de cet appel, le contribuable doit fournir son numéro d’assurance sociale, sa date de naissance et le montant entré à la ligne 150 de la dernière déclaration de revenus pour laquelle il a reçu un Avis de cotisation. Pour les contribuables qui sont à jour dans la production de leurs déclarations, il s’agira de l’Avis de cotisation pour la déclaration de l’année d’imposition 2020. Le service de TéléArrangement est offert du lundi au vendredi de 7 h à 22 h (heure de l’Est).
Les contribuables qui préféreraient parler directement à un employé de l’ARC peuvent appeler le centre d’appels et de la gestion des créances de l’Agence au 1-888-863-8657, ou peuvent remplir un formulaire en ligne (disponible en cliquant sur le lien suivant : Besoin d’aide? [canada.ca]) pour demander qu’un agent de l’ARC les rappelle.
L’ARC offre également un outil en ligne, sous la forme d’un calculateur pour entente de paiement (accessible en cliquant sur le lien suivant : Le calculateur pour entente de paiement [canada.ca]), qui permet au contribuable de calculer les différentes propositions de paiements, en fonction de sa situation. Ce calculateur comprend l’intérêt imputé puisque, peu importe l’entente de paiement prise, l’ARC prélève de l’intérêt sur tous les montants d’impôts dus pour l’année d’imposition 2021 qui ne sont pas payés avant le 2 mai 2022. L'intérêt prélevé par l’ARC a tendance à s’accumuler rapidement, et ce, pour deux raisons. Premièrement, l'intérêt perçu par l’ARC sur les montants d’impôts en souffrance est, en vertu de la loi, plus élevé que les taux commerciaux courants : le taux du 1er avril au 30 juin 2022 est de 5 %. Deuxièmement, les frais d’intérêts perçus par l’ARC sont composés quotidiennement, ce qui signifie que l’intérêt de chaque jour est perçu sur l’intérêt du jour précédent. C’est pourquoi le contribuable devrait, lorsque possible, recourir à un emprunt privé afin de payer les impôts dus d’ici la date limite du 2 mai 2022.
Malheureusement, cette année, de nombreux contribuables risquent d’être confrontés à ce que l’on pourrait appeler une « gueule de bois fiscale ». Au cours de l’année 2020, des millions de contribuables canadiens ont demandé et reçu des prestations liées à la pandémie. Et, bien que ces prestations représentent un revenu imposable pour les bénéficiaires, aucun impôt n’a été retenu sur les paiements lorsqu’ils ont été faits. Par conséquent, de nombreux bénéficiaires de ces prestations, lorsqu’ils ont produit leur déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2020 au printemps 2021, ont dû composer avec un relevé d’imposition plus important que prévu pour l’année 2020. Pour tenir compte de ce fait, l’Agence du revenu du Canada a offert un allègement des intérêts sous la forme d’un congé d’intérêts d’un an. Plus particulièrement, les contribuables qui ont reçu des prestations liées à la pandémie en 2020 et dont le revenu pour cette année-là était de 75 000 $ ou moins n’avaient pas à payer d’intérêts sur les montants d’impôts dus, mais non payés en totalité avant la date limite. Malheureusement pour ces contribuables, cet allègement prendra fin le 30 avril 2022. Si les montants d’impôts dus ne sont pas payés à cette date, l’ARC exigera des frais d’intérêts sur la dette. Et, comme indiqué ci-dessus, ces frais d'intérêts seront prélevés à un taux de 5 % – avec des intérêts composés quotidiennement. Les détails en lien avec l’allègement des intérêts et la façon dont les montants dus seront traités après le 30 avril 2022 sont disponibles sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Allègement des intérêts sur les impôts de 2020 en lien avec la COVID-19 (canada.ca).
Enfin, peu importe la situation du contribuable, il existe une mauvaise stratégie. Les contribuables qui ne peuvent payer leur relevé d’imposition avant la date limite en viennent parfois à la conclusion qu’il ne sert à rien de produire sa déclaration si le paiement ne peut être fait. Ces contribuables ont tort. Lorsqu’un montant d’impôt est dû et que la déclaration n’est pas produite à temps, une pénalité fiscale immédiate de 5 % est imposée sur le montant d’impôt en souffrance et l’intérêt commence à s’accumuler sur le montant de cette pénalité (ainsi que sur le solde d’impôt en souffrance) sur-le-champ. Pour chaque mois où la déclaration n’est pas produite, une autre pénalité de 1 % sur le montant d’impôt en souffrance s’ajoute, et ce, jusqu’à un maximum de 12 mois. Des pénalités fiscales plus élevées s’ajoutent, pour une plus longue période, lorsque le contribuable a encouru une pénalité pour production tardive au cours des trois dernières années. Dans le pire des cas, la pénalité totale peut s’élever à 50 % du montant d’impôt dû, sans compter l’intérêt composé qui est prélevé sur tous les montants des pénalités, ainsi que sur tout l’impôt non payé. Dans tous les cas, peu importe la situation, la bonne stratégie est de produire sa déclaration à temps. Cette année, pour la plupart des contribuables, cela signifie de produire sa déclaration au plus tard le lundi 2 mai 2022. Pour les travailleurs autonomes (et leurs conjoints), la date limite de production est le mercredi 15 juin 2022. Cependant, pour tous les contribuables, la date limite de paiement de l’impôt sur le revenu pour 2021 est le lundi 2 mai 2022.
De plus amples renseignements sur les options offertes aux contribuables qui ne peuvent payer leur impôt à temps et en totalité sont disponibles sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Paiements à l’ARC – Paiements pour les particuliers (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Notre système d’impôt est complexe et, comme on peut le comprendre, ses innombrables règles et exceptions représentent un mystère pour la plupart des Canadiens – qui sont heureux qu’il en soit ainsi. Cependant, une règle s’applique à tous les contribuables canadiens et celle-ci est connue de la majorité d’entre eux. Cette règle est que l’impôt sur le revenu dû pour une année soit payé, au complet, avant le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cette date est le 30 avril 2022; toutefois, comme le 30 avril 2022 tombe un samedi, l’Agence du revenu du Canada accorde une concession administrative en permettant aux contribuables de payer leurs impôts jusqu’au lundi 2 mai sans avoir à payer des intérêts.
Notre système d’impôt est complexe et, comme on peut le comprendre, ses innombrables règles et exceptions représentent un mystère pour la plupart des Canadiens – qui sont heureux qu’il en soit ainsi. Cependant, une règle s’applique à tous les contribuables canadiens et celle-ci est connue de la majorité d’entre eux. Cette règle est que l’impôt sur le revenu dû pour une année soit payé, au complet, avant le 30 avril de l’année suivante. Cette année, cette date est le 30 avril 2022; toutefois, comme le 30 avril 2022 tombe un samedi, l’Agence du revenu du Canada accorde une concession administrative en permettant aux contribuables de payer leurs impôts jusqu’au lundi 2 mai sans avoir à payer des intérêts.
Il est dans l’intérêt de l’ARC de rendre le paiement des impôts aussi simple et direct que possible, alors l’Agence offre aux contribuables un grand éventail de choix lorsqu’il est question de ce paiement. En fait, il n’existe pas moins de sept options distinctes offertes aux particuliers résidant au Canada pour payer leurs impôts pour l’année d’imposition 2021. Les quatre premières options décrites ci-dessous impliquent un paiement fait par voie électronique, alors que les trois dernières options sont destinées aux contribuables qui préféreraient faire leur paiement en personne ou en envoyant un chèque à l’ARC.
Payer au moyen d’un service bancaire en ligne
Des millions de Canadiens effectuent la majorité ou la totalité de leurs transactions à l’aide des services bancaires en ligne de leur institution financière. La liste des institutions financières au moyen desquelles un paiement peut être envoyé à l’Agence du revenu du Canada est longue (accessible en cliquant sur le lien suivant : Payer au moyen de services bancaires en ligne [canada.ca]), et comprend toutes les banques et caisses populaires majeures.
Les étapes précises pour faire ce paiement différeront légèrement pour chaque institution financière, en fonction de la configuration de leur système de paiement en ligne. Il faut se rappeler que la nature du paiement — c.-à-d. la déclaration de revenus pour l’année courante, distincte des acomptes provisionnels pour l’année courante — doit être spécifiée et le numéro d’assurance sociale du contribuable doit être donné, afin de veiller à ce que le paiement soit crédité dans le bon compte, pour la bonne année d’imposition.
Il n’est pas nécessaire de remplir un formulaire particulier de l’ARC pour faire un paiement d’impôt en ligne par l’entremise de son institution financière.
Utiliser le service Mon paiement de l’ARC
L’ARC offre également un service de paiement en ligne qui se nomme Mon paiement. Il n’y a pas de frais pour ce service et il n’est pas nécessaire d’être inscrit aux autres services en ligne de l’ARC afin d’utiliser Mon paiement.
Le contribuable doit avoir une carte de débit avec un logo Débit Interac, Débit Visa ou Débit Mastercard d’une institution financière canadienne participante, puisque Mon paiement est configuré de sorte à n’accepter que les paiements faits avec ces cartes. Toute personne souhaitant utiliser Mon paiement doit également confirmer que le montant du paiement à faire se trouve dans les limites de transaction quotidiennes ou hebdomadaires imposées par l’institution financière choisie.
Une liste des institutions financières participantes pour chaque type de carte, ainsi que de plus amples renseignements sur ce mode de paiement, sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Payer maintenant au moyen du service Mon paiement (canada.ca).
Paiement par carte de crédit, PayPal ou Virement Interac
Bien qu’il soit possible de payer ses impôts à l’aide d’une carte de crédit, de PayPal ou d’un virement Interac, ces paiements peuvent seulement être faits par l’entremise d’un tiers fournisseur de services (autrement dit, les paiements faits au moyen de ces modes de paiement ne peuvent être faits directement à l’Agence du revenu du Canada), et ces tiers fournisseurs de services imposeront des frais pour ce service.
Il est possible de mettre en place une entente de débit préautorisé (DPA) avec l’ARC qui autorise l’Agence à retirer de votre compte un montant d’impôt dû, aux dates choisies par le contribuable.
Les particuliers qui versent des acomptes provisionnels au cours de l’année ont peut-être déjà une telle entente en place et peuvent certainement utiliser cette entente existante pour mettre en place un débit préautorisé pour les montants d’impôts dus pour l’année d’imposition 2021. Toutefois, ces ententes doivent être prises au moins cinq jours ouvrables avant la date limite des paiements du 2 mai. Un contribuable qui paie ses impôts une seule fois par année devrait probablement utiliser un autre mode de paiement.
Il existe une autre option pour les contribuables dont la déclaration est préparée à l’aide de la TED par un déclarant par voie électronique autorisé. Ces contribuables peuvent demander à leur déclarant par voie électronique de mettre en place une entente de débit préautorisé à leur nom afin de faire un paiement unique pour un montant d’impôt dû pour l’année en cours. Ces ententes sont destinées au paiement du solde d’impôt pour l’année courante seulement et ne peuvent être utilisées pour d’autres paiements comme les acomptes provisionnels. Les détails sur la façon de mettre en place une entente de débit préautorisé, pour un seul paiement ou pour des paiements récurrents, sont disponibles sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Payer par débit préautorisé (canada.ca).
Paiement en personne à votre institution financière
Pour ceux qui n’utilisent pas de services bancaires en ligne, ou qui préfèrent simplement faire leur paiement en personne, il est possible de payer le montant d’impôts dû à la banque. Pour ce faire, cependant, le contribuable doit avoir en sa possession une pièce de versement précise : le formulaire T7DR, Pièce de versement montant dû.
Si le contribuable n’a pas reçu la pièce de versement requise de l’Agence du revenu du Canada, il est possible de la télécharger et de l’imprimer depuis le site Web de l’ARC. La marche à suivre est disponible sur ce site Web en cliquant sur le lien suivant : Commander des pièces de versement ou des formulaires de paiement (canada.ca).
Paiement aux comptoirs de Postes Canada
Tous les comptoirs de Postes Canada peuvent recevoir les paiements dus de solde d’impôt sur le revenu des particuliers, en argent ou par carte de débit. Une fois de plus, cependant, il est nécessaire d’avoir le bon formulaire pour ce faire.
Dans ce cas, le contribuable doit avoir un code QR contenant les renseignements nécessaires pour que l’ARC crédite le montant payé du compte du contribuable.
Bien qu’un code QR soit parfois inclus dans les formulaires de versement envoyés au contribuable par l’ARC, il est également possible de générer un code QR en ligne, par l’entremise du site Web de l’ARC. Pour ce faire, les instructions sont disponibles sur ce même site Web en cliquant sur le lien suivant : Payer en personne à Postes Canada (canada.ca).
Paiement par chèque
Même si ce n’est plus courant de nos jours, il est encore possible de payer un solde d’impôt dû en remplissant un chèque, tel qu’expliqué sur le site Web de l’ARC : Payer par chèque (canada.ca).
Ces chèques sont faits à l’ordre du Receveur général du Canada et sont envoyés par la poste avec la pièce de versement requise à l’Agence du revenu du Canada, à l’adresse indiquée au dos de la pièce de versement. Comme c’est le cas avec les paiements faits dans des institutions financières, le contribuable peut imprimer une pièce de versement depuis le site Web de l’ARC. Les instructions pour ce faire sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Commander des pièces de versement ou des formulaires de paiement (canada.ca).
L’ARC suggère également aux contribuables, lorsque le paiement des impôts dus est fait par chèque, d’inclure leur numéro d’assurance sociale sur la ligne réservée aux notes à l’avant du chèque. Ainsi, on s’assure que le paiement est crédité dans le bon compte.
Le choix du mode de paiement des impôts comporte un autre aspect important dont la plupart des contribuables ne sont pas conscients. Selon une politique de longue date de l'Agence du revenu du Canada, l'ARC considère qu'un paiement est effectué à la date à laquelle il est reçu par l'Agence. Toutefois, selon le mode de paiement choisi, la date de réception n'est souvent pas le même jour que celui où le paiement a été effectué par le contribuable, mais peut être plusieurs jours plus tard. Et, bien entendu, lorsque le paiement est effectué peu de temps avant la date limite de paiement, ce délai peut faire la différence entre un paiement dans les délais et un paiement tardif qui entraîne des frais d'intérêts.
L'Agence du revenu du Canada fournit des renseignements utiles, pour chaque mode de paiement, sur la façon dont la date de réception est déterminée pour ce mode particulier. Ces renseignements sont disponibles sur le site Web de l’ARC en cliquant sur le lien suivant : Faire un paiement pour un particulier (canada.ca).
Enfin, une fois le paiement effectué, et ce, quel que soit le mode de paiement, l’ARC propose aux contribuables une méthode en ligne afin de confirmer qu’un paiement a été reçu et appliqué au compte d’un contribuable. Les détails concernant ce service sont disponibles en cliquant sur le lien suivant : Confirmer que votre paiement a été reçu (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
La plupart des Canadiens ne s’intéressent à leurs impôts que vers la fin mars ou le début avril, juste à temps pour remplir la déclaration de revenus 2021 avant la date limite du 2 mai 2022.
La plupart des Canadiens ne s’intéressent à leurs impôts que vers la fin mars ou le début avril, juste à temps pour remplir la déclaration de revenus 2021 avant la date limite du 2 mai 2022.
Bien que cette approche laisse amplement de temps pour préparer et produire la déclaration, cela signifie également que les meilleures occasions de réduction d’impôt pour l’année 2021 ne sont plus disponibles. Afin d’être en vigueur pour 2021, la majorité de ces stratégies de planification fiscale et d’économie d’impôt devaient être mises en place avant la fin de cette année civile.
Même si le temps alloué est écoulé pour la plupart des principales occasions de planification fiscale pour 2021, cela ne signifie tout de même pas qu’il ne reste plus de stratégies d’économie d’impôt. À ce moment-ci, il existe quelques façons de minimiser les répercussions fiscales pour 2021 : en demandant tous les crédits et déductions disponibles pour la déclaration et en s’assurant également que ces déductions et crédits sont demandés de la façon qui profitera le plus au contribuable.
Dans certains cas, la demande de déduction ou de crédit d’impôt ne peut être faite que durant l’année où la dépense a été engagée, tandis que dans d’autres cas, la demande peut être faite pour des dépenses engagées lors de l’année d’imposition précédente, ou même jusqu’à cinq ans auparavant. Par conséquent, afin d’obtenir le meilleur résultat final sur sa déclaration, il faut déterminer quelles déductions et quels crédits sont disponibles pour l’année en cours, si certains ou la totalité de ceux-ci peuvent être reportés et demandés lors d’une année subséquente et s’il est judicieux de le faire. Cela peut sembler paradoxal, ou même illogique, de ne pas demander tous les crédits et déductions disponibles afin d’obtenir le meilleur résultat fiscal pour l’année. Cependant, dans certains cas (bien que pour des raisons différentes), il est sensé de reporter un crédit disponible à une année subséquente ou de le transférer à un autre membre de la famille.
Crédit d’impôt pour contributions politiques
Le gouvernement fédéral accorde un crédit d’impôt non remboursable pour les contributions versées aux partis politiques enregistrés et aux candidats aux élections fédérales. Comme une élection fédérale a eu lieu en 2021, de nombreux Canadiens peuvent avoir fait des contributions qui donnent droit à ce crédit d'impôt pour contributions politiques.
Cependant, la restriction de ce crédit d’impôt pour contributions politiques est qu’il peut seulement être demandé sur la déclaration de revenus de l’année à laquelle la contribution a été effectuée. Par conséquent, les contribuables ayant effectué des contributions admissibles en 2021 doivent demander le crédit pour ces contributions sur leur déclaration de revenus de l’année 2021; si cela n’est pas fait, aucun crédit ne pourra être demandé pour cette contribution sur les déclarations de revenus subséquentes. Toutefois, une certaine latitude est accordée dans la mesure où, lorsqu'un conjoint a versé une contribution donnant droit au crédit d'impôt fédéral pour contributions politiques, cette contribution et le crédit qui en résulte peuvent être réclamés par le conjoint du contribuable dans sa déclaration de revenus pour l'année en question.
Dons de bienfaisance
Les contribuables peuvent faire une demande de crédit d’impôt sur leur déclaration de revenus annuelle pour les dons de bienfaisance faits au cours de cette année (2021) ou au cours de n’importe laquelle des cinq années précédentes. La raison pour laquelle il peut parfois être plus sensé de ne pas réclamer un don de bienfaisance dans l’année où il a été fait s’explique par la façon dont le crédit d’impôt pour dons de bienfaisance est structuré pour encourager les dons plus élevés.
Ce crédit, autant à l’échelle fédérale qu’à l’échelle provinciale et territoriale, est un crédit à deux niveaux. À l’échelle fédérale, les premiers 200 $ en dons reçoivent un crédit de 15 % du don total, ou 30 $. Cependant, les dons de plus de 200 $ reçoivent un crédit équivalent à 29 % du montant du don de plus de 200 $.
Par exemple, prenez un contribuable qui fait une contribution régulière de 100 $ par mois, ou 1 200 $ par année, à son œuvre de bienfaisance préférée. Lorsqu’il demande un crédit pour ce don sur sa déclaration de revenus annuelle chaque année, cette demande entraînera un crédit fédéral de 320 $ (200 $ x 15 % + 1 000 $ x 29 %). Cependant, si ce même contribuable reporte la demande à l’année suivante et demande un total de 2 400 $ en dons sur une seule déclaration, il obtiendra un crédit fédéral de 668 $. (200 $ x 15 % + 2 200 $ x 29 %). Lorsque les dons sont accumulés et demandés une fois tous les cinq ans, le crédit fédéral reçu sera de 1 712 $ (200 $ x 15 % + 5 800 $ x 29 %). Pour chaque scénario, le total des dons de bienfaisance est le même, mais le montant du crédit reçu augmente pour chaque année où la demande est reportée. Puisque toutes les provinces et les territoires offrent un crédit à deux niveaux (à des taux différents, selon le cas), le même résultat sera obtenu lors du calcul du crédit provincial ou territorial.
Il est également important de noter que les dons de bienfaisance effectués par l’un ou l’autre des conjoints peuvent être regroupés et réclamés sur la déclaration de revenus de l’un de ces conjoints, augmentant par le fait même le nombre de dons de bienfaisance qui peuvent être demandés et, possiblement, le montant du crédit qui peut être reçu.
Frais médicaux
Malgré notre système public de soins de santé, il y a un grand nombre (croissant) de frais médicaux et paramédicaux qui ne sont pas couverts et qui doivent être payés par les contribuables. Dans plusieurs cas, il est possible de demander un crédit d’impôt pour frais médicaux pour ces coûts déboursés.
Le crédit fédéral pour ce type de frais est de 15 % des frais admissibles. Comme c’est le cas habituellement, les provinces et territoires peuvent également offrir un crédit pour les mêmes frais, quoiqu’à des taux différents.
Plusieurs contribuables, non sans raison, trouvent que les règles du calcul du crédit d’impôt pour frais médicaux portent à confusion. Premièrement, un seuil de revenu est imposé. Les frais médicaux admissibles pour le crédit sont les dépenses admissibles qui dépassent 3 % du revenu net, ou (pour 2021) 2 421 $, le montant le moins élevé des deux. D’un point de vue plus pratique, pour 2021, les contribuables ayant un revenu net de 80 700 $ ou plus peuvent demander les frais médicaux engagés de 2 421 $. Ceux ayant des revenus moins élevés peuvent demander des crédits d’impôt pour les frais médicaux qui dépassent 3 % de ce revenu net le moins élevé. Par exemple, un contribuable ayant 35 000 $ de revenu net pourrait demander un crédit d’impôt pour les frais médicaux admissibles engagés de 1 050 $ (3 % de 35 000 $).
L’autre aspect du crédit d’impôt pour frais médicaux qui peut porter à confusion est le calcul de la période optimale. Contrairement à la plupart des demandes de crédit, le crédit d’impôt pour frais médicaux peut être demandé pour les dépenses admissibles qui ont été payées au cours de n’importe quelle période de 12 mois se terminant pendant l’année d’imposition. Bien qu’elle porte à confusion, cette règle est avantageuse, car elle permet aux contribuables de choisir une période de 12 mois en particulier au cours de laquelle les frais médicaux (et donc la demande de crédit subséquente) étaient les plus élevés. Les seules restrictions sont que la période de 12 mois choisie doit se terminer au cours de l’année civile pour laquelle la déclaration est produite et, évidemment, que tous les frais pour lesquels un crédit a été demandé lors d’une déclaration précédente ne peuvent être demandés de nouveau.
Bien que seuls les frais dépassant le seuil de 2 421 $/3 % peuvent faire l’objet d’un crédit d’impôt, il est également possible de regrouper les frais engagés dans la famille et de ne faire qu’une seule demande pour ceux-ci dans la déclaration d’un conjoint. Plus particulièrement, les règles permettent aux familles de regrouper les frais médicaux engagés pour chaque conjoint et pour tous les enfants nés en 2004 et après. Même si les frais médicaux engagés par un seul membre de la famille pourraient ne pas être suffisants pour lui permettre de faire une demande, le fait de regrouper ces frais signifiera très probablement (en particulier pour une famille qui ne possède pas d’assurance médicale privée) que les frais totaux dépasseront le seuil applicable.
Pour déterminer qui fera la demande de crédit d’impôt pour les frais médicaux de la famille, il faut se souvenir des deux éléments suivants. Puisque les frais médicaux totaux qui peuvent être demandés sont ceux qui dépassent le seuil de 3 % de revenu net ou 2 421 $, le montant le moins élevé des deux, le meilleur avantage sera obtenu si le conjoint avec le revenu le plus bas fait la demande pour le total des frais médicaux pour la famille. Cependant, le crédit pour frais médicaux est non remboursable, ce qui signifie qu’il peut réduire les impôts qui auraient été à payer, mais ne peut générer (ou augmenter) un remboursement. Ainsi, il est nécessaire que le conjoint faisant la demande doive payer un montant d’impôt pour l’année équivalant au moins au crédit à obtenir, afin de profiter pleinement de ce crédit.
Enfin, un nombre et une variété considérables de frais médicaux peuvent être engagés par des particuliers et des familles et les règles régissant ce qui peut être demandé et dans quelles situations sont très précises. Dans certains cas, par exemple, une ordonnance médicale sera exigée, alors que dans d’autres cas, non. La très longue liste des frais médicaux admissibles pour le crédit et toutes les exigences connexes, comme les ordonnances, se trouvent sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada en cliquant sur le lien suivant : Lignes 33099 et 33199 – Frais médicaux admissibles que vous pouvez demander dans votre déclaration de revenus (canada.ca).
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Au cours du mois de février, des millions de Canadiens recevront un courriel de la part de l’Agence du revenu du Canada. Ce courriel, un « rappel d’acomptes provisionnels », indiquera le montant des acomptes provisionnels à payer par le contribuable d’ici le 15 mars et le 15 juin de cette année.
Au cours du mois de février, des millions de Canadiens recevront un courriel de la part de l’Agence du revenu du Canada. Ce courriel, un « rappel d’acomptes provisionnels », indiquera le montant des acomptes provisionnels à payer par le contribuable d’ici le 15 mars et le 15 juin de cette année.
Le fait de recevoir un « rappel d’acomptes provisionnels » de l’ARC ne sera pas une surprise pour plusieurs destinataires qui ont payé leurs impôts par acomptes au cours des années précédentes. Pour les autres, cependant, le besoin de payer ses impôts par acomptes est un nouveau concept inhabituel. C’est que pour la plupart des Canadiens, certainement pour la plupart des Canadiens qui gagnent leur revenu avec un emploi, le paiement des impôts sur le revenu pendant l’année est un processus automatique essentiellement invisible, qui ne requiert aucune action particulière de la part de l’employé ou du contribuable. Les impôts sur le revenu fédéral et provincial, ainsi que les cotisations au Régime de pensions du Canada (RPC) et à l’assurance-emploi (AE), sont déduits du revenu de chaque employé et le montant déposé dans le compte en banque d’un employé est le montant net restant après que les impôts et les cotisations aient été retenus et versés à l’Agence du revenu du Canada au nom de l’employé. Bien que personne n’aime avoir à payer des impôts, le fait de payer ces impôts de façon automatique est, relativement parlant, indolore. Cependant, ce n’est pas le cas pour une importante minorité de Canadiens qui payent leurs impôts sur le revenu par acomptes provisionnels.
La décision de l’ARC d’envoyer des Rappels d’acomptes à certains contribuables n’est pas arbitraire. Plutôt, un Rappel d’acomptes est généré lorsqu’une portion suffisante d’impôt sur le revenu n’a pas été retenue sur les paiements versés à ce contribuable au cours de l’année. En termes plus techniques, un Rappel d’acomptes sera émis par l’ARC lorsque le montant d’impôt qui était ou qui sera dû lors de la production de la déclaration de revenus annuelle est de plus de 3 000 $ au cours de l’année d’imposition actuelle (2022) et de l’une ou l’autre des deux années d’imposition précédentes (2020 ou 2021). Essentiellement, l’exigence de payer par acomptes sera déclenchée lorsque le montant d’impôt retenu du revenu d’un contribuable pour l’année est d’au moins 3 000 $ de moins que leur total d’impôt dû pour 2022 et 2020 ou 2021. Pour les résidents du Québec, ce montant seuil est de 1 800 $.
De telles obligations surviennent de façon régulière pour les travailleurs autonomes, bien sûr, et en général pour ceux dont le revenu provient largement d’investissements. Le groupe de destinataires d’un rappel d’acomptes provisionnels comprend souvent des retraités canadiens, particulièrement de nouveaux retraités, pour deux raisons. Premièrement, bien que la plupart des employés ont un revenu provenant d’une seule source, leur chèque de paie, les retraités ont souvent plusieurs sources de revenu, notamment des versements du Régime de pensions du Canada (RPC) et de la Sécurité de la vieillesse (SV), des régimes d’épargne-retraite privés, et, parfois, des pensions versées par l’employeur. Bien que l’impôt soit retenu automatiquement d’un chèque de paie, ce n’est pas le cas pour la plupart des sources de revenu de retraite. Relativement peu des nouveaux retraités réalisent qu’il est nécessaire de prendre des ententes pour que leurs impôts soient retenus « à la source » de leur revenu de source gouvernementale (comme les versements du RCP ou la SV) ou de leur revenu provenant d’un régime privé de retraite comme les pensions ou les retraits des fonds enregistrés de revenu de retraite, et pour veiller à ce que le montant total de ces déductions soit suffisant pour payer le total d’impôt pour l’année. C’est ce groupe de personnes qui pourrait être surpris ou intrigué par l’arrivée d’un « rappel d’acomptes » inhabituel de l’ARC. Cependant, peu importe le type de revenu gagné par un contribuable, ou la raison pour laquelle un montant d’impôt suffisant n’a pas été retenu à la source, les options offertes à un contribuable qui reçoit un rappel d’acomptes sont les mêmes.
Premièrement, le contribuable peut payer les montants indiqués sur le rappel d’ici les dates d’échéance de paiement de mars et juin. Choisir cette option signifiera que le contribuable ne se verra pas imposer de frais d’intérêt ou de pénalité, même si le montant payé par acomptes pendant l’année s’avère inférieur aux impôts réels à payer pour 2022. Si le total des acomptes payés pendant 2022 s’avère supérieur au montant total d’impôt du contribuable à payer pour l’année, il recevra un remboursement lorsque sa déclaration de revenus annuelle sera remplie au printemps 2023.
Deuxièmement, le contribuable peut faire des paiements par acomptes en fonction du montant d’impôt dû pour l’année d’imposition 2021. Lorsque le revenu d’un contribuable n’a pas changé de façon importante entre 2021 et 2022 et que ses déductions et crédits disponibles demeurent les mêmes, il est probable que le total d’impôt pour 2022 sera légèrement inférieur à ce qu’il était en 2021, du fait de l’indexation des tranches de revenus imposables et des montants des crédits d’impôt.
Troisièmement, un contribuable peut estimer le montant d’impôt qu’il aura à payer pour 2022 et peut verser des acomptes en fonction de cette estimation. Si le revenu d’un contribuable chute considérablement de 2021 à 2022, son relevé d’impôt sera également fortement réduit; cette option peut être la plus sensée.
Un contribuable qui choisit de prendre la deuxième ou la troisième option décrite ci-dessus ne se verra pas imposer de frais d’intérêts ou de pénalité s’il n’y a pas d’impôts à payer lorsque la déclaration de revenus de 2022 sera remplie au printemps de 2023. Cependant, si les acomptes payés ont été en retard ou insuffisants, l’ARC imposera des frais d’intérêts à des taux plus élevés que les taux commerciaux actuels. (Le taux pour le premier trimestre de 2022, jusqu’au 31 mars 2022, est de 5 %) De plus, lorsque les frais d’intérêts sont perçus, l’intérêt est composé quotidiennement, ce qui signifie que chaque jour suivant, l’intérêt est perçu sur l’intérêt du jour précédent. Il est également possible pour l’ARC de percevoir des pénalités pour les acomptes en retard ou insuffisants, mais cela n’arrive que lorsque le montant de l’intérêt de l’acompte pour l’année est de plus de 1 000 $.
La majorité des contribuables canadiens sont naturellement peu enclins à payer leurs impôts plus tôt que prévu. Cependant, ignorer un rappel d’acomptes n’est jamais dans l’intérêt primordial d’un contribuable. Ceux qui ne souhaitent pas s’engager dans les subtilités du calcul d’impôt peuvent simplement payer les montants indiqués dans le rappel. Les esprits plus techniques (ou ceux qui souhaitent s’assurer qu’ils ne payent pas plus que le strict minimum et qui sont prêts à prendre le risque d’avoir à payer des intérêts s’il y avait un manque) peuvent utiliser la deuxième ou la troisième option décrite ci-dessus.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
L’impôt sur le revenu est une dépense importante pour la plupart des retraités canadiens. Particulièrement pour ceux qui n’ont pas à faire de versements hypothécaires, la facture d’impôt annuelle peut être la plus grosse dépense annuelle qu’ils doivent faire. Heureusement, le système d’impôt canadien offre un certain nombre de déductions et de crédits d’impôt qui ne s’appliquent qu’aux personnes âgées de 65 ans et plus (comme le crédit en raison de l’âge) ou qu’aux personnes recevant les types de revenus que reçoivent habituellement les retraités (comme le montant pour le revenu de pension), afin de contribuer à minimiser le fardeau fiscal. Dans la plupart des cas, la disponibilité de ces crédits est indiquée sur le formulaire d’impôt sur le revenu qui doit être rempli chaque printemps ou dans le guide de l’impôt sur le revenu connexe.
L’impôt sur le revenu est une dépense importante pour la plupart des retraités canadiens. Particulièrement pour ceux qui n’ont pas à faire de versements hypothécaires, la facture d’impôt annuelle peut être la plus grosse dépense annuelle qu’ils doivent faire. Heureusement, le système d’impôt canadien offre un certain nombre de déductions et de crédits d’impôt qui ne s’appliquent qu’aux personnes âgées de 65 ans et plus (comme le crédit en raison de l’âge) ou qu’aux personnes recevant les types de revenus que reçoivent habituellement les retraités (comme le montant pour le revenu de pension), afin de contribuer à minimiser le fardeau fiscal. Dans la plupart des cas, la disponibilité de ces crédits est indiquée sur le formulaire d’impôt sur le revenu qui doit être rempli chaque printemps ou dans le guide de l’impôt sur le revenu connexe.
Toutefois, il existe une autre stratégie d’économie d’impôt sur le revenu qui n’est pas aussi connue. Ce qui est encore plus désolant est le fait que les avantages liés à cette stratégie (et la facilité avec laquelle on peut les obtenir) ne sont pas aisément apparents sur la déclaration de revenus ou dans le guide de l’impôt sur le revenu annuel. Cette stratégie d’économie d’impôt se nomme le fractionnement du revenu de pension et il est probable que plusieurs contribuables qui pourraient en profiter ne sont pas familiers avec cette stratégie, particulièrement s’ils ne reçoivent pas de conseils professionnels en matière de planification financière ou de préparation à la déclaration de revenus.
Il s’agit d’une réalité particulièrement regrettable puisque le fractionnement du revenu de pension a le potentiel de générer davantage d’économies d’impôt chez les contribuables âgés de 65 ans et plus (et assurément chez ceux de plus de 71 ans pour qui les cotisations aux REER ne sont plus possibles) que toute autre stratégie de planification fiscale offerte aux retraités. De plus, il s’agit d’une des rares stratégies de planification fiscale qui n’exige aucune dépense de la part du contribuable et qui peut être mise en place après la fin de l’année d’imposition, au moment où la déclaration de revenus pour cette année d’imposition est préparée et remplie.
Lorsqu’il est décrit ainsi, le fractionnement du revenu de pension peut donner l’impression d’être une fraude fiscale « trop belle pour être vraie », mais ce n’est pas le cas. Essentiellement, ce que le fractionnement du revenu de pension offre est une possibilité approuvée par le gouvernement pour les résidents canadiens qui sont mariés (et, habituellement, lorsque l’époux bénéficiaire est âgé de 65 ans et plus) de faire une répartition théorique du revenu de pension privée entre les deux époux sur leurs déclarations de revenus et pour ainsi profiter d’une facture fiscale familiale moins élevée dans l’ensemble.
Le fractionnement du revenu de pension, comme toutes les formes de fractionnement du revenu, fonctionne parce que le Canada possède ce qu’on appelle un système d’impôt « progressif », dans lequel le taux d’imposition applicable augmente au fur et à mesure que le revenu augmente. Pour 2021, le taux d’imposition fédéral appliqué aux premiers 49 020 $ de revenu imposable est de 15 %, alors que le taux fédéral appliqué aux prochains 49 020 $ de ce revenu est de 20,5 %. Donc, un particulier ayant un revenu imposable de 98 040 $ devra payer un montant d’environ 17 402 $ : si ce montant de 98 040 $ était divisé en parts égales entre ce particulier et son conjoint, chacun d’eux aurait un revenu imposable de 49 020 $ et un impôt fédéral à payer de 7 353 $ chacun. Le total fédéral de la facture fiscal familiale serait de 14 706 $.
La règle générale en ce qui a trait au fractionnement du revenu de pension est que le contribuable qui reçoit un revenu de pension privée au cours de l’année a le droit d’allouer jusqu’à la moitié de ce revenu (sans aucune limite en dollars) à son conjoint à des fins fiscales. Dans ce contexte, le revenu de pension privée signifie une pension versée par un ancien employeur et, lorsque le bénéficiaire est âgé de 65 ans et plus, les versements d’une rente, d’un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) ou d’un Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR). Les régimes de sources gouvernementales, comme le Régime de pensions du Canada ou les versements de la Sécurité de la vieillesse ne se qualifient pas pour le fractionnement du revenu de pension, peu importe l’âge du bénéficiaire.
Les mécanismes du fractionnement du revenu de pension sont relativement simples. Il n’est pas nécessaire de transférer des fonds entre conjoints ou d’apporter des changements dans le paiement ou la réception des montants de pension admissibles comme tel, et il n’est pas nécessaire d’aviser un administrateur de pension. Les contribuables qui souhaitent fractionner le revenu de pension admissible reçu par l’un ou l’autre doivent tous deux transmettre le formulaire T1032, Choix conjoint visant le fractionnement du revenu de pension pour 2021 avec leur déclaration de revenus annuelle. Ce formulaire, qui n’est pas inclus dans la trousse de déclaration de revenus annuelle, se trouve sur le site Web de l’Agence du revenu du Canada à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/formulaires-publications/formulaires/t1032.html ou il peut être commandé en appelant au 1-800-959 8281.
Sur le formulaire T1032, le contribuable recevant le revenu de pension privée et le conjoint avec qui ce revenu sera fractionné doit également remplir le formulaire avec sa déclaration de revenus pour 2021. Puisque le fractionnement du revenu de pension touche le revenu et ainsi la dette fiscale des deux conjoints, le choix doit être fait et le formulaire rempli par les deux conjoints; un formulaire rempli par seulement un des deux conjoints ne suffira pas. En plus de remplir le formulaire T1032, le conjoint qui est le bénéficiaire réel du revenu de pension à fractionner doit déduire de son revenu le montant du revenu de pension alloué à son conjoint. Cette déduction est inscrite à la ligne 21000 de sa déclaration de revenus de 2021. Et, inversement, le conjoint à qui le montant du revenu de pension est alloué doit ajouter ce montant à son revenu sur sa déclaration de revenus, cette fois à la ligne 11600. Essentiellement, pour tirer profit du fractionnement du revenu de pension, tout ce que les conjoints doivent faire est de remplir un seul formulaire auprès de l’ARC et de faire une seule entrée sur leur déclaration de revenus de 2021.
D’ici la fin de février ou au début mars, les contribuables auront reçu (ou téléchargé) les feuillets d’information qui résument les revenus provenant de sources variées au cours de 2021. À ce moment-là, les couples qui pourraient profiter de cette stratégie peuvent passer en revue ces feuillets d’information et calculer à quel point ils peuvent réduire leur relevé d’impôts global pour l’année grâce à un fractionnement de revenu judicieux.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
S’il existe une « règle » immuable en matière de planification financière et de retraite connue par la plupart des Canadiens, c’est sans aucun doute celle d’avoir la sagesse de cotiser régulièrement à son régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Il est vrai que pendant plusieurs décennies, le REER a été le seul instrument d’épargne et d’investissement à l’abri de l’impôt accessible à la plupart des contribuables canadiens.
S’il existe une « règle » immuable en matière de planification financière et de retraite connue par la plupart des Canadiens, c’est sans aucun doute celle d’avoir la sagesse de cotiser régulièrement à son régime enregistré d’épargne-retraite (REER). Il est vrai que pendant plusieurs décennies, le REER a été le seul instrument d’épargne et d’investissement à l’abri de l’impôt accessible à la plupart des contribuables canadiens.
Toutefois, cette réalité a changé en 2009 lorsque le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) a été instauré. Depuis lors, les contribuables peuvent choisir l’instrument d’épargne ou d’investissement qui convient le mieux à leurs objectifs financiers personnels à court et à long terme, et c’est maintenant le temps de l’année où la majorité des Canadiens doivent faire ce choix.
Il faut dire qu’il n’y a rien de mal, et beaucoup de bon, à verser chaque année la cotisation maximale autorisée à son CELI et à son REER. Toutefois, la capacité d’un contribuable de faire les deux suppose la disponibilité de revenus discrétionnaires, ce qui n’est tout simplement pas la réalité financière dans laquelle la plupart des Canadiens vivent et planifient. En outre, il existe des circonstances où cotiser à un type de régime ou à l’autre est clairement le meilleur choix, et parfois le seul. Voici quelques-unes de ces circonstances :
Pour les Canadiens âgés de plus de 71 ans, il n’existe pas de choix. Tous les particuliers canadiens doivent fermer leur REER à la fin de l’année où ils atteignent 71 ans et ils ne peuvent plus cotiser à ce REER après cette date. Le CELI est le seul instrument d’épargne à l’abri de l’impôt auquel les contribuables âgés de plus de 71 ans peuvent cotiser. Toutefois, bon nombre de ces contribuables ont transféré leur épargne REER dans un fonds enregistré de revenu de retraite (FERR) et sont tenus de retirer chaque année un pourcentage déterminé des fonds de ce FERR. Pour les contribuables qui ont la chance de disposer d’un revenu excédant leurs besoins de flux de trésorerie courants, cet excédent peut être contribué à un CELI. Alors que les retraits d’un FERR doivent être inclus dans le revenu et imposés dans l’année du retrait, les fonds transférés dans un CELI pourront continuer d’accumuler des intérêts libres d’impôt et aucun impôt additionnel ne devra être payé lorsque les fonds seront retirés. Et, contrairement aux retraits d’un FERR ou d’un REER, les sommes retirées dans le futur n’affecteront pas l’admissibilité du titulaire du régime de retraite aux prestations de la Sécurité de la vieillesse ou au crédit fédéral en raison de l’âge.
La minorité de contribuables qui travaille et participe aux régimes de pension agréés (RPA) trouvera probablement que l’épargne par le biais d’un CELI est la meilleure option, voire la seule. Le montant maximum qui peut être contribué à un REER au cours d’une année donnée est généralement de 18 % du revenu de l’année précédente, jusqu’à un plafond déterminé. Toutefois, pour les participants à un RPA, toute cotisation permise est réduite du montant des prestations accumulées au cours de l’année en vertu de leur régime de retraite. Lorsque le RPA est particulièrement généreux, les droits de cotisation à un REER peuvent être minimes, voire inexistants, et une cotisation à un CELI constitue donc une alternative logique.
De l’autre côté du spectre de l’âge, les jeunes Canadiens dont les objectifs d’épargne sont probablement plus à court terme ont généralement intérêt à épargner dans un CELI.
Lorsque l’épargne est accumulée en vue d’une dépense susceptible de se produire au cours des cinq prochaines années, par exemple, mettre de l’argent de côté pour l’achat d’une nouvelle voiture ou pour une mise de fonds, le CELI est clairement le meilleur choix. Les contribuables dans cette situation sont parfois tentés de cotiser à un REER afin d’obtenir un remboursement d’impôt, puis de retirer les fonds au moment où la dépense prévue sera effectuée. Toutefois, bien que cette option permette de déduire des impôts dans la déclaration de revenus de cette année et probablement d’obtenir un remboursement d’impôt, il faudra tout de même payer de l’impôt lorsque les fonds seront retirés du REER un an ou deux plus tard. Et, plus important encore d’un point de vue à long terme, l’utilisation d’un REER de cette façon finira par éroder la capacité d’épargner pour la retraite, car les cotisations au REER qui sont retirées du régime ne peuvent être remplacées. Bien que les montants en cause puissent sembler minimes, la perte de l’intérêt composé sur un montant même relativement faible pendant 25 ou 30 ans peut réduire considérablement la capacité d’épargner pour la retraite.
Le plus grand avantage fiscal à cotiser à un REER est obtenu lorsque les cotisations sont effectuées quand le revenu (et donc l’impôt à payer) est élevé et que l’intention est de retirer ces fonds lorsque le taux de l’impôt à payer sur ce revenu est plus bas. Lorsque ce n’est pas le cas, épargner par le biais d’un CELI peut avoir plus de sens, comme dans les situations suivantes :
Les contribuables qui s’attendent à ce que leurs revenus augmentent considérablement d’ici quelques années, par exemple, les étudiants qui suivent des programmes d’enseignement ou de formation postsecondaires ou professionnels, peuvent économiser de l’impôt en cotisant à un CELI pendant qu’ils sont aux études et que leurs revenus (et donc leur taux d’imposition) sont faibles, ce qui permet aux fonds de fructifier en franchise d’impôt, puis en retirant les fonds libres d’impôt une fois qu’ils auront commencé à travailler, lorsque leur taux d’imposition sera plus élevé. À ce moment-là, les fonds retirés pourront être utilisés pour verser une cotisation à un REER, qui sera déduite du revenu qui serait imposé à un taux beaucoup plus élevé, ce qui générera une économie d’impôt. Et, si un besoin de fonds se fait sentir entre-temps, il sera toujours possible d’effectuer un retrait libre d’impôt du CELI.
Les contribuables ayant un faible revenu, et pour qui il n’y aura probablement pas une différence notoire entre le revenu avant et après la retraite, ont probablement intérêt à épargner au moyen d’un CELI. C’est particulièrement le cas lorsque ces contribuables, une fois retraités, peuvent être admissibles à des prestations gouvernementales fondées sur le revenu, comme le Supplément de revenu garanti, ou à des crédits d’impôt, comme le crédit pour la TPS/TVH ou le crédit en raison de l’âge. Les retraits effectués d’un REER ou d’un FERR pendant la retraite seront inclus dans le revenu des contribuables afin de déterminer leur admissibilité à ces prestations ou à ces crédits, et les contribuables à faible revenu pourraient constater que ces retraits ont porté leur revenu à un niveau qui réduit ou élimine leur admissibilité à ces prestations. D’autre part, les sommes retirées d’un CELI ne sont pas incluses dans le revenu aux fins de déterminer l’admissibilité à ces prestations gouvernementales ou à ces crédits d’impôt, de sorte que l’épargne au moyen d’un CELI permettra au contribuable de ne pas mettre en péril l’obtention de tels avantages.
Comme c’est le cas pour la plupart des questions de planification fiscale et financière, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse universelle lorsqu’il s’agit de décider de cotiser à un CELI et/ou à un REER. Toutefois, ce qui est certain, c’est que le meilleur choix pour tout particulier est celui qui tient compte de ses réalités et perspectives fiscales et financières particulières, actuelles et futures.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
Comme la pandémie s’est poursuivie au-delà de 2020 et tout au long de 2021, il est probable que les employés qui ont pu travailler à partir de leur domicile ont passé au moins une partie de l’année 2021 à le faire. Et, tout comme en 2020, ces travailleurs peuvent être admissibles à demander une déduction sur leur déclaration de revenus 2021 pour les dépenses de travail à domicile qu’ils ont engagées.
Comme la pandémie s’est poursuivie au-delà de 2020 et tout au long de 2021, il est probable que les employés qui ont pu travailler à partir de leur domicile ont passé au moins une partie de l’année 2021 à le faire. Et, tout comme en 2020, ces travailleurs peuvent être admissibles à demander une déduction sur leur déclaration de revenus 2021 pour les dépenses de travail à domicile qu’ils ont engagées.
Les employés qui travaillent de leur domicile peuvent toujours, en supposant qu’ils répondent aux critères requis, réclamer une partie des dépenses engagées pour la maison. Pour ce faire, l’employé devait obtenir de son employeur une attestation de l’entente de travail à domicile, calculer les dépenses ménagères engagées, déterminer la partie de ces dépenses qui était attribuable au bureau à domicile et réclamer ce montant dans sa déclaration de revenus annuelle. Toutefois, pour 2021, l’Agence du revenu du Canada (ARC), reconnaissant la forte augmentation du nombre de contribuables qui allaient réclamer des frais de bureau à domicile pour la première fois, a prévu une nouvelle méthode « à taux fixe » temporaire pour calculer la déduction de ces frais. L’ARC a indiqué que cette méthode à taux fixe continuera à être permise pour les années 2021 et 2022.
Bien que la méthode à taux fixe temporaire soit largement disponible, les contribuables qui le désirent et qui se qualifient ont toujours le droit d’utiliser la méthode détaillée existante en vertu de laquelle les dépenses admissibles engagées au cours de l’année sont comptabilisées et qu’un pourcentage de ces dépenses est réclamé sur la déclaration de revenus de 2021.
Afin de réclamer une déduction pour les dépenses liées à l’espace de travail à domicile en utilisant la méthode détaillée, un employé doit remplir au moins une des deux conditions suivantes :
Il a travaillé de la maison en 2021 en raison de la pandémie (incluant les employés à qui on a donné le choix et qui ont choisi de travailler de la maison); ou
L’employeur a demandé à l’employé de travailler à partir de la maison pendant l’année 2021.
De plus, il doit répondre à au moins un des critères suivants pour pouvoir réclamer les dépenses de travail à domicile selon la méthode détaillée.
L’espace de travail est l’endroit d’où l’employé a principalement travaillé (plus de 50 % du temps) pendant une période d’au moins quatre semaines consécutives durant l’année 2021; ou
Le particulier utilisait son espace de travail seulement pour gagner un revenu d’emploi. Il devait aussi l’utiliser régulièrement et continuellement pour rencontrer des clients ou d’autres personnes dans le cadre de son travail.
Une fois ces seuils atteints, une vaste gamme de frais peuvent être déduits par l’employé. Plus précisément, un employé salarié peut réclamer et déduire la partie des frais spécifiques qui sont liés à son espace de travail tels que le loyer, le coût des services publics comme l’électricité, le chauffage et l’eau (ou la portion des frais de condominium attribuables à ces services publics), l’entretien ménager, les frais de réparations mineures et les frais d’accès à Internet (mais pas les frais de connexion à Internet).
Une fois les dépenses totales comptabilisées, le contribuable doit déterminer le pourcentage de ces dépenses qui peuvent être déduites comme des dépenses de travail à domicile, et l’ARC fournit des informations détaillées sur son site Web sur la façon dont cette détermination est faite. En général, l’employé détermine ce pourcentage en fonction de la superficie en pieds carrés de l’espace de travail par rapport à la superficie totale en pieds carrés de la maison. Lorsque l’espace de travail n’est pas une pièce séparée, mais un espace partagé comme une salle à manger, l’employé doit également calculer le nombre d’heures pendant lesquelles cet espace est consacré aux activités de travail à domicile. Des renseignements détaillés sur la façon d’effectuer ces calculs (y compris une calculatrice en ligne) se trouvent sur le site Web de l’ARC à l’adresse suivante : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-22900-autres-depenses-emploi/espace-travail-domicile-depenses/utilisation-espace-travail.html.
Dans tous les cas, l’ARC peut demander au contribuable de fournir des documents ainsi que des justificatifs pour les demandes effectuées avec la méthode détaillée.
Il existe une autre exigence pour les employés qui cherchent à déduire les coûts engagés en ce qui a trait à un bureau à domicile avec la méthode détaillée. Chaque employé doit obtenir soit le formulaire T2200S, Déclaration des conditions d’emploi liées au travail à domicile en raison de la COVID-19 ou le formulaire T2200, Déclaration des conditions de travail. Sur ces formulaires, l’employeur doit certifier l’entente de travail à domicile et confirmer que les frais de bureau engagés par l’employé ne lui sont pas remboursés. Lorsqu’un type de remboursement de cette nature est fourni, l’employeur doit spécifier le type de frais remboursés et le montant du remboursement. Et, évidemment, l’employé ne peut réclamer une déduction pour des dépenses pour lesquelles il a obtenu un remboursement.
Bien que la méthode détaillée ci-dessus puisse générer un montant de déductions substantiel pour les employés qui travaillent à domicile, il est clair que de faire une telle demande de déduction entraîne une tenue de registres considérable ainsi que de la paperasse. Les contribuables qui préfèrent ne pas entreprendre une telle tâche peuvent recourir à la méthode à taux fixe.
À l’inverse, afin de réclamer une déduction pour les coûts liés à un espace de travail à domicile à l’aide de la méthode détaillée, un employé doit répondre aux conditions suivantes :
L’employé travaillait de la maison en 2021 en raison de la pandémie (incluant les employés à qui on a donné le choix et qui ont choisi de travailler de la maison); et
L’employé a travaillé de son domicile plus de 50 % du temps pendant une période d’au moins quatre semaines consécutives durant l’année 2021.
De plus, il doit répondre aux deux critères suivants :
L’employé déduit seulement les frais de bureau à domicile et aucune autre dépense d’emploi; et
L’employeur n’a pas remboursé la totalité des dépenses de bureau à domicile de l’employé pour l’année. Lorsque l’employeur rembourse seulement une partie de telles dépenses, l’employé peut quand même utiliser la méthode à taux fixe temporaire s’il répond aux autres critères.
Un contribuable qui répond à tous les critères d’utilisation de la méthode à taux fixe peut demander 2 $ pour chaque jour où il a travaillé à domicile pendant la période d’admissibilité de quatre semaines consécutives. Il peut ensuite déduire 2 $ par jour pour tous les jours supplémentaires de travail à domicile pendant l’année. Toutefois, il existe un plafond global pour le montant des dépenses de bureau à domicile qui peuvent être déduites à l’aide de la méthode à taux fixe. Pour 2021, le montant maximum pouvant être réclamé est de 500 $. Il n’est pas nécessaire que l’employé obtienne un formulaire T2200 ou un formulaire T2200S de la part de l’employeur pour faire une demande de remboursement à taux fixe, et il n’est pas nécessaire que l’employé conserve ou fournisse des reçus pour tous les frais engagés.
Il n’existe pas de règle générale permettant de déterminer laquelle entre la méthode à taux fixe ou la méthode détaillée donnera un meilleur résultat fiscal. Cette détermination ne peut être faite que lorsque la déduction disponible est calculée selon chaque méthode et qu’une comparaison du résultat des deux calculs est effectuée. Les contribuables qui ne veulent pas faire cet effort (ou qui n’ont pas les documents nécessaires pour calculer ou justifier une telle demande en utilisant la méthode détaillée) et qui répondent aux critères requis pour la méthode à taux fixe peuvent simplement multiplier le nombre de jours de travail à domicile (pour un maximum de 250 jours, ou 500 $) et réclamer ce montant à la ligne 22900 de la déclaration de revenus de 2021.
Si le calcul des dépenses donnant droit à la déduction pour bureau à domicile n’est pas particulièrement compliqué, les critères d’admissibilité à la déduction et la détermination du pourcentage des dépenses admissibles à cette déduction peuvent être détaillés, d’autant plus que l’éventail des ententes de travail à domicile et des espaces de travail à domicile est presque illimité. Sur son site Web, l’ARC a fourni un résumé très utile des règles générales de déduction des frais de bureau à domicile pour 2021, ainsi que des conseils concernant certaines situations particulières comme lorsque deux conjoints partagent le même espace de bureau à domicile, par exemple. Ces informations et conseils (y compris une FAQ) se trouvent sur le site Web de l’ARC à l’adresse suivante : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/tout-votre-declaration-revenus/declaration-revenus/remplir-declaration-revenus/deductions-credits-depenses/ligne-22900-autres-depenses-emploi/espace-travail-domicile-depenses.html.
L’information présentée est de nature générale seulement : plusieurs détails et règles spéciales peuvent être manquants et les renseignements sont fournis tels qu’ils ont été émis à la date de publication. Par conséquent, l’information présentée ne peut être considérée comme un avis juridique ou fiscal. Veuillez communiquer avec nous pour obtenir de plus amples renseignements ou pour savoir en quoi l’information touche votre situation fiscale ou financière.
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Le taux de cotisation à l’assurance-emploi pour les employés demeure inchangé à 1,58 % pour 2022.
Le taux de cotisation à l’assurance-emploi pour les employés demeure inchangé à 1,58 % pour 2022.
Le maximum de la rémunération assurable s’établira à 60 300 $, de sorte que la contribution annuelle maximale pour les employés sera de 952,74 $.
Comme lors des années précédentes, les cotisations pour les employeurs équivalent à 1,4 fois celles des employés. La contribution annuelle maximale pour les employeurs sera donc de 1 333,84 $ pour 2022.
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Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour 2022 est établi à 6,15 % du maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le taux de cotisation au Régime de rentes du Québec pour 2022 est établi à 6,15 % du maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année sera fixé à 64 900 $, et l’exemption de base demeure inchangée à 3 500 $.
La cotisation maximale des employeurs et des employés au régime en 2022 sera de 3 776,10 $ chacun.
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Le taux de cotisation au Régime de pensions du Canada est fixé à 5,70 % du maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le taux de cotisation au Régime de pensions du Canada est fixé à 5,70 % du maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année.
Le maximum des gains ouvrant droit à pension pour l’année sera fixé à 64 900 $, et l’exemption de base demeure inchangée à 3 500 $.
La cotisation maximale des employeurs et des employés au régime en 2022 sera de 3 499,80 $ chacun, et la cotisation maximale des travailleurs autonomes sera de 6 999,60 $.
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Les montants en dollars sur lesquels sont fondés les crédits d’impôt non remboursables fédéraux des particuliers pour 2022, ainsi que le montant réel du crédit d’impôt à réclamer, seront les suivants :
Les montants en dollars sur lesquels sont fondés les crédits d’impôt non remboursables fédéraux des particuliers pour 2022, ainsi que le montant réel du crédit d’impôt à réclamer, seront les suivants :
Montant du crédit Crédit d’impôt
Montant personnel de base* 14 398 $ 2 159,70 $
Montant pour époux ou conjoint de fait* 14 398 $ 2 159,70 $
Montant pour personne à charge* 14 398 $ 2 159,70 $
Montant en raison de l’âge 7 898 $ 1 184,70 $
Seuil du revenu net pour le montant en raison de l’âge 39 826 $
Montant canadien pour emploi 1 287 $ 193,05 $
Montant pour personnes handicapées 8 870 $ 1 330,50 $
Montant pour frais d’adoption 17 131 $ 2 569,65 $
Seuil du revenu pour le crédit d’impôt 2 479 $ pour frais médicaux
* Pour les contribuables dont le revenu net annuel est supérieur à 155 625 $, les montants à réclamer pour le montant personnel de base, le montant pour époux ou conjoint de fait et le montant pour personne à charge pour 2022 pourrait varier.
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